Organiser les jeux des enfants

Ces 5 astuces vous permettront d’en finir avec le bazar et l’ennui. Parce que oui, en tant que parent, il y a deux choses qui nous agacent au plus haut point (juste après le dentifrice encore une fois dans le fond du lavabo et la bouteille de jus remise vide au frigo) : se prendre un coin de lego sous le pied et cette phrase mythique « je m’ennuie je sais pas quoi faire » alors qu’il y a plus de jeux dans sa chambre que dans un magasin la semaine précédent Noel…

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A la maison, des petites habitudes ont permis de réduire le bazar et de renouveler l’intérêt pour les jeux sans avoir à investir dans des nouveautés tous les quinze jours.

Astuce numéro 1 : Faire le tri des jouets !

Rien de mieux que de se débarrasser du superflu pour retrouver la valeur de ce que l’on possède ! (A noter qu’on parle là des jeux et livres des enfants mais c’est valable également pour nos affaires). C’est également l’occasion de se débarrasser de ce truc cassé, de ce machin pour bébé ou de ce bidule vraiment très laid qui prends la poussière.

Âges oblige, j’adopte des techniques bien différentes sur ce point avec Mlle et MR E.

Le plus simple (et rapide). Pour Mlle E, je réunis tous ses jouets et commence par ranger dans un placard les jeux qu’elle n’utilisera que dans quelques mois. Pour rappel, elle a 9 mois à l’heure où j’écris ce billet. Un âge donc où les besoins et les intérêts varient très vite. Puis, je mets de côté, dans une caisse ou un carton, tout ce qu’elle n’utilisera plus car elle est trop grande. En ce qui concerne les jouets abîmés, je les retirent du circuit dès que je constate le défaut. Et voilà ! Le tri est fait pour la demoiselle !

Passons dans la chambre d’à côté… où à 7 ans presque et demi, je n’ai plus aucun pouvoir de décision, mais surtout où trier et donc choisir, ça s’apprend !

J’applique avec Mr E la technique des 3 boîtes. La première, la plus grande, est étiquetée « NON ». La seconde, de taille moyenne « Peut-être  » et la petite dernière « oui ». L’idée est de prendre chaque objet et de se demander est ce que je veux le garder. Il se glisse alors dans la boîte à la réponse correspondante. La taille des boîtes va influencer votre enfant sur la quantité de choses à garder/jeter. Surtout les premières fois lorsque vous triez plusieurs années d’accumulation.

Attention à deux points tout de même : laisser votre enfant faire ses propres choix et ne le laissez pas faire totalement seul ! Restez avec lui pendant ce tri, car c’est une tâche longue et difficile que d’apprendre à choisir. Il ne vous viendrais pas à l’esprit de le laisser seul face à son livre de lecture en lui disant « tu viendras me voir quand tu auras fini ». Dans le meilleur des cas il le fait à la va-vite sans se concentrer, et dans le pire il fond en pleurs seul devant la complexité de la tâche ! Restez, encouragez le, et faites de cet instant un bon moment. Et ensuite, si il veut garder cette peluche défraîchie et trouée offerte par la grande tante Roseline mais donner son camion de pompier téléguidé, celui là même avec lequel il joue tous les week end, laissez le faire. Et assumer son choix. Ici, MR E a trouvé plus facile et même beaucoup plus gratifiant de se séparer de jeux quand il a su qu’ils seraient revendus pour pouvoir en choisir des nouveaux ou offerts à des enfants qui n’en ont pas ou peu.

La caisse peut-être ? C’est une caisse bonus qui va permettre de faire tampon et d’assouplir les choses. C’est la marge d’erreur qu’il se permet quand il ne sait pas. La toute première fois où nous avons fait ce tri, il nous a réclamé trois objets de cette caisse qui lui manquaient dans ses jeux. Il a pu les récupérer…. en les échangeant contre d’autres gardés !

Astuce numéro 2 : instaurer un roulement

Alors que pour MR E, le roulement se fait naturellement quand il demande un jouet de la caisse « peut être », il est nécessaire d’avoir un peu plus d’organisation pour permettre à la demoiselle de redécouvrir ses jeux régulièrement.

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Pour cela j’ai adopté une séparation par quart au début. Puis mon tri s’est affiné en 5 tas.

J’espère qu’après l’astuce 1 vous n’aviez pas tout re-rangé dans la chambre car je vous invite à ressortir tout ce que vous souhaitez garder ! Et faire des tas par type de jeux : les livres d’un côté, les trucs qui roulent, ceux qui se mâchouillent, ceux qui s’empilent…etc Pour ma part, ça donnait quelque chose comme ça au dernier rangement !

1) sélectionnez quelques jouets faciles à transporter pour s’occuper dans la voiture, la salle d’attente du médecin ou n’importe où où vous aurez besoin d’aller ! Et rangez les tout de suite dans votre sac spécial sortie.

2) répartissez tout le reste en 4 paquets équilibrés. Par équilibrés, j’entends avec une même quantité et dans lesquels figure un peu toutes les catégories. Ces tas s’appellent A B C et D. Ils sont la base de votre roulement puisque 2 tas seront en vacances dans le placard et un quart des jouets sera renouvelé chaque semaine. Pour être plus concrète, la semaine 1, A et B sont en circulation, semaine 2, B et C, semaine 3 C et D… etc

Dans les faits, il m’arrive d’oublier de faire la rotation certaines semaines, ce n’est pas grave ! Mlle E ne s’en est pas plainte 😉 A l’inverse, elle a été malade quelques jours, j’ai donc changé TOUS ses jouets (elle mâchouille absolument tout) et j’ai eu le temps de les laver et désinfecter sans la priver puisque j’avais mes lots en repos dans le placard !

Certains jeux et matériels qu’elle ne manipule qu’avec l’adulte restent en permanence en accès. Et c’est ok aussi. L’idée est bien de ne pas vous encombrer encore plus l’esprit. Faites comme ça fonctionne le mieux pour vous ! Mais surtout faites le nous partager en commentaire pour nous donner des idées ! 😉

Petite info post-scriptum d’une professionnelle de la petite enfance : finalement, le roulement n’est pas la meilleure solution à envisager puisque trop de changement peut insécuriser l’enfant. Privilégiez d’avoir peu de jouets (vive l’astuce 1) que l’enfant maîtrise, en ajoutez-en quelques uns de temps en temps. Une base connue et stable est meilleure pour son développement 😉 Cela est d’autant plus vrai dans les périodes de nouveauté comme un déménagement, un changement de mode de garde ou d’habitude de vie !

Astuce numéro 3 : catégoriser et étiqueter

La catégorisation est une base importante au langage, mais également au rangement ! En effet, c’est notre premier critère de tri. Regardez par vous même, ouvrez vos placards, la vaisselle et vos vêtements ne sont pas au même endroit. Et probablement que vos assiettes sont rangées avec vos assiettes et vos verres avec vos verres ! Vous avez fait là des sous-catégories !

Apprendre à catégoriser n’est pas si naturel et c’est l’entrainement qui permet d’acquérir cette compétence. Un entrainement au réel avec du tri par couleur, par matière,par taille quand ils sont petits, puis par catégories lorsque vous rangez AVEC votre enfant pour le guider en lui expliquant les objets de la cuisine, le linge, les affaires d’école, les livres…etc
Si ces grandes catégories paraissent évidentes, c’est beaucoup moins le cas des sous-catégories… Là où une bibliothécaire va ranger ses livres par nom d’auteur, vous allez peut-être les ranger par taille, votre conjoint par couleur et votre enfant… vous ne savez pas, mais pour lui, c’est rangé ! A moins d’avoir besoin de ranger vous même certains articles (c’est le cas des vêtements de Mr E que je range quand il est absent), je vous encourage à respecter la logique de votre enfant OU à continuer de faire avec lui.

En revanche, lorsque vous avez besoin que tous les membres de la famille rangent de la même manière (parce que chercher 25 minutes où votre minipousse a mis son maillot de bain, et que retrouver les sacs poubelle dans le tiroir à chaussure vous laisse sans voix), LA seule solution qui fonctionne la plupart du temps c’est l’étiquette !
Cette simple petite bande va permettre d’identifier au premier coup d’oeil où doivent aller les choses. La tâche rangement deviendra alors plus rapide et donc moins contraignante. En bonus, vous ne passerez plus 15 minutes à chercher la poignée de la casserole, ni 5 de plus pour le couteau à beurre.

Nous avons eu (et avons encore) plusieurs versions. Ici dans la chambre de Mr E, avec des dessins mis en place avant qu’il ne sache lire (et même maintenant avec la fatigue et autre, c’est quand même plus confortable).
Ici la version tiroir (le simple mot inscrit sur un bout de masking tape/scotch à peinture) utile dans la cuisine ou dans les commodes de linge. C’est plutôt discret et a l’avantage d’être facilement modifiable.
Et enfin, la version jolie étiquette déco. Nous n’en avons plus ici donc l’image vient de pinterest.

Et vous, comment faites-vous pour que vos colocataires rangent comme vous ? Donnez nous vos idées en commentaire ou partagez vos photos de placards sur la page facebook 🙂

 

Astuce numéro 4 : Routine du rangement

Vous avez moins de choses à ranger, vous savez où elles se rangent mais… à la fin de la journée/semaine, c’est toujours (un peu) Bagdad dans la chambre… Et lui qui en début de semaine trouvait tous ses jouets bien rangés et n’avait plus le temps de s’ennuyer commence de nouveau à tourner en rond. Ou plutôt à zigzaguer et enjamber les jeux au sol.

Vous commencez à me connaitre, surtout si vous avez lu mon article sur le temps juste ici pour les adultes et là pour les enfants, en prévoyant un temps spécialement pour ranger, vous êtes sûre de ne plus passer à côté.

Avec Mr E, une fois par semaine est largement suffisant puisque sa chambre est avant tout son espace et que nous n’y entrons que pour serpiller et changer les draps (il aspire seul le jour du rangement). Nous avons donc prévu un créneau spécialement pour.

Avec Mlle E, la tâche est bien plus difficile, puisqu’elle est dans sa phase « vider », les boîtes, les paniers, les étagères… par terre bien sûr. Et que paradoxalement, en plein apprentissage de la marche, elle a besoin d’un sol sans embûches.
Nous avons donc choisi de ranger une fois par jour, le soir avant de se coucher pour marquer la fin de la journée.

Petit conseil partagé par une éducatrice de jeunes enfants, ne rangez pas après lui, ne rangez pas en son absence. En effet, ce n’est pas parce qu’un enfant pose un jouet quelque part (genre dans le passage entre sa table à langer et son lit) qu’il a fini de jouer avec. D’où, aussi, les disputes du « mais je jouais avec » « mais non il l’a posé » « mais non c’est moi qui l’avais »… Si c’est nécessaire, déplacez l’objet en sa présence, sous ses yeux. C’est valable même lorsque votre loulou est petit !

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Et si votre salon ressemble à … ah non j’ai rien dit, ne ressemble plus à rien, ne vous en faites pas, c’est aussi ça être parent : lâcher prise quelques heures de temps en temps.

Ici ça ressemble à ça… alors qu’on aimerai vous montrer tout autre chose… si cette petite réalité peut vous aider à chasser la culpabilité 😉

 

Astuce numéro 5 :
Responsabilisez les

Bon, Mlle E est encore trop petite pour être considérée comme responsable de son monde. En revanche, pour Mr E et Papa, c’est une toute autre histoire.
Je suis sûre que vous aussi vous passez un temps fou à ranger après eux… Mais tous les jours vous recommencez, et recommencez, et recommencez encore. Et après tout, pourquoi rangeraient-ils puisque vous le faites pour eux ?

La solution trouvée ici est celle des boîtes/sacs et j’avoue l’appliquer aussi à mes affaires.
Je m’explique.

Lorsque quelque chose traîne, n’est pas rangé, et que je n’ai pas le temps/l’envie de le faire immédiatement, je met tout dans un carton, au nom de son propriétaire. Ainsi, à la fin de la journée/semaine, chacun peut prendre son « tas de trucs qui traînent » et les ranger.
Certes, c’est encore vous qui initiez le déplacement des objets, mais c’est un début ! Autre avantage, vous avez une vision objective de qui laisse traîner ses affaires.

Etape supérieure, lorsque cette mise au panier est redondante…. faire disparaître les choses ! C’est notamment vrai avec les jouets de Mr E (surtout les fragiles et ceux avec des petits éléments que Mlle E s’empresse de mettre à la bouche).87560484_570993796820253_579414706255560704_n
C’est par exemple le cas aujourd’hui, où le canapé s’est transformé en ferme et le sol en garage : pendant que Mlle E déchirait et bavait sur les coloriages laissés à sa portée, j’ai saisi un sac poubelle et y ai glissé tous les jouets non rangés malgré la demande de la veille. Je ne jetterai bien sur pas ses jouets, mais les voir dans un sac lui fait tilt. Parfois, je les met juste dans un carton que je range quelques jours hors de sa vue ! Si on aime ses jeux, on en prends soin n’est ce pas ? Les laisser traîner, ce n’est pas les respecter, il n’aurai pas idée de laisser dormir ses doudous sur le sol de la cuisine ou négligemment entassés sous un coussin dans le salon.
Depuis que je fais cela, il oublie beaucoup moins de ranger. Ou alors il prends le soin de les placer en hauteur, là où il les retrouvera facilement pour reprendre son jeu le lendemain !

Après tout, au vue du temps que nos enfants passent avec leurs jouets, ceux-ci méritent d’être un peu choyés vous ne pensez pas ?
Et chez vous, quelle place ont les jeux, jouets, doudous et autres activités autonomes ?

Activité de Noël #3 : Guirlande de Noël

Pour embaumer votre maison d’une bonne odeur d’agrumes, et assurer une déco très nature, voici une petite activité à réaliser en famille ! Créons ensemble des guirlandes ou des boules en oranges séchées !

Vous avez besoin :

  • une ou plusieurs oranges/clémentines/pamplemousses pour des tailles et des couleurs variées
  • un couteau
  • une planche à découper
  • un four
  • un fil fin

Etape 1 : Coupez vos agrumes en tranches régulières dans le sens inverse des quartiers.

Etape 2 : Disposez les sur une feuille de papier cuisson et essuyez les délicatement avec un torchon

Etape 3 : mettre dans le four à sécher.
Je ne peux pas vous donner de temps de cuisson exact puisque dans un souci de consommation d’énergie, je glisse mes oranges dans le four froid et le lance en réalité pour le préchauffage de mes biscuits… Il faut donc y aller à l’oeil.

Etape 4 : décollez vos tranches du papier et les enfiler sur un fil comme des perles !

 

Comment adapter cette activité ?

Pour la rendre plus simple :

  • Précoupez les tranches sur la moitié de l’orange (photo ci-contre)
  • Réalisez des plus grosses tranches (elles pourront également être suspendues comme des boules dans votre sapin). Prévoir alors un temps de séchage plus important.

 

N’hésitez pas à nous montrer vos jolies guirlandes en commentaire ! On adore voir ce que donne vos bricolages !

PS : on obtient de très jolis résultats avec des pommes également en coupant des tranches au niveau des pépins 😉

Activité de Noël #2 : Flocons en papier

Une petite activité assez rapide et peu salissante est la création de flocons de neige, à suspendre dans le sapin, coller aux fenêtres ou disposer sur la table. Cette petite activité toute simple nécessite l’utilisation d’une paire de ciseaux mais peut toutefois être un peu adaptée.

Vous avez besoin :

  • une ou plusieurs feuilles de papier (pour une version zéro déchet, utilisez du papier ensemencé que vous pourrez replanter par la suite – pour une version plus durable,  utilisez un papier plus épais ou prévoyez de le plastifier)
  • paire de ciseaux (normale et/ou crantée)

Etape 1 : Plier la feuille bord à bord le plus possible jusqu’à obtenir un triangle tout fin ! (sur la dernière photo, voyez le nombre des pliures).

Etape 2 : sortez votre paire de ciseaux, votre patience et coupez des petits triangles sur les bords de votre flocons. Ne traversez jamais votre flocon de part en part (sauf à vouloir un flocon plus petit).

Etape 3 : sortez le balai et ramassez tous les petits triangles tombés par terre, hop ! direction le sac jaune pour du papier classique, direction le jardin pour du papier ensemencé.

Etape 4 : dépliez vos création en papier et les aplatir. Voilà de jolis flocons prêts à décorer votre intérieur !

 

Comment adapter cette activité ?

Pour la rendre plus simple :

  • Prépliez le flocon pour faciliter l’étape 1
  • Pliez moins votre feuille au départ pour avoir un triangle plus large et moins épais donc plus facile à couper.
  • Tracer à l’avance les découpages à prévoir,(ainsi votre enfant n’aura plus qu’à suivre les traits).
  • Utiliser une petite perforatrice pour remplacer les ciseaux

Pour la rendre plus longue :

  • Peindre/colorier la feuille recto et/ou verso avant le pliage.
  • Utilisez une feuille plus petite pour obtenir des flocons plus petits et nécessitant donc plus de minutie
  • Ramassez les chutes de découpes une par une à la pince à épiler au lieu du balai (ah si, c’est promis, vous y mettrez plus de temps !

 

 

N’hésitez pas à partager vos créations en commentaire ! On adore voir ce que donne vos bricolages !

 

Activités de Noël #1

Parce que comme tous les ans, je m’y prends toujours un peu au dernier moment pour préparer Noël (alors qu’Halloween est prêt trois semaines plus tôt, allez comprendre), j’ai pris l’habitude de conserver les mêmes décorations et activités d’une année sur l’autre. C’est ce qui me permet aujourd’hui de préparer le calendrier de l’avent 15 minutes avant le retour de Mr E. de l’école et ce, hop ! Ni vu, ni connu !

Qu’y ai-je mis ? Comment occuper ce mois souvent froid et pluvieux ? C’est par ici !

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Notre calendrier est le même pour toute la famille. En effet, les notions de consommation et d’individualisme ne font pas partie des valeurs que nous souhaitons transmettre aux enfants. Aussi, ce simple calendrier nous permet de prendre tous les jours un petit moment tous ensemble.
Mr E était habitué aux calendriers remplis de chocolats et/ou de jouets tous les jours. Aussi, nous faisons progressivement la transition depuis deux ans vers une attente de Noël plus axée sur les moments de qualité en famille.

Pour cela nous disposons de 24 petits pots numérotés. Dans 6 d’entre eux, il y a encore des chocolats du commerce (progressif on a dit). 2 des pots contiennent des petits disques d’images à projeter (marque Moulin Roty). Depuis la naissance de sa petite soeur, nous utilisons ces projections pour que Mr E puisse raconter des images à Mlle E sans avoir à faire l’effort de lire… double avantage, notre grand s’entraine ainsi à décrire des images et imaginer des histoires. Je vous en reparlerai courant janvier.

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Il reste donc 16 pots dans lesquels je glisse des petits mots/petites activités. En réalité, j’ai même un plus grand pot dans lequel j’ai tout un tas de petits papiers. Je vous l’ai dit, je garde tout d’une année sur l’autre, me permettant ainsi de piocher dans les idées déjà écrites, et d’en ajouter un peu plus chaque année. En petits pots cette annéenous avons donc (dans le désordre) :

  • Faire des cartes de voeux
  • Faire les enveloppes des cartes de voeux
  • Fabriquer des flocons de neige
  • Installer la crèche
  • Décorer le sapin
  • Décorer la chambre
  • Jouer à un jeu de société
  • 1 chocolat chaud devant un dessin animé
  • Faire des petits cadeaux pour les gens qu’on aime
  • Mettre à manger aux oiseaux
  • Faire un pain d’épice
  • Dire 5 choses pour lesquelles on est reconnaissant
  • Manger des crêpes
  • Décorer les biscuits de Noël
  • Choisir 5 jouets à donner
  • Faire ta liste au Père Noël (je pense que c’est la dernière année où Mr E va y croire)

Et encore en stock :

  • Faire des photos de Noël
  • Aller voir les illuminations
  • Faire un feu de cheminée
  • Lire des histoires de Noël
  • Fabriquer des bougies parfumées
  • Aller à la patinoire
  • Fabriquer des décorations de Noël
  • Dessine sur les fenêtres
  • Décorer la voiture
  • Faire de la pâte à sel
  • Ecrire une lettre à quelqu’un qui habite loin
  • Coloriage de Noël
  • Inventer et écrire une histoire de Noël

 

Si vous souhaitez recevoir mes recettes de biscuits, de crêpes et de pain d’épice en images, envoyez moi un petit message ou laissez un commentaire et je vous transmet ça par mail avec plaisir 🙂

Pour l’instant, les activités sont écrites sur des petits papiers, mais j’envisage, dans les années à venir de les faire sous forme de dessin en attendant que Mlle E entre dans la lecture… Je vous en dirai peut-être plus à Noël prochain du coup 😉

Et vous, qu’avez-vous mis dans vos calendriers ?  Avez-vous d’autres idées à nous faire partager ?

Sport, sport adapté et handisport.

Quand on parle de sport, on parle de santé, mais également de loisirs et de bien être. Pas toujours facile, alors, de trouver une activité adaptée à nos proches à besoins spécifiques. D’autant plus que deux termes se confondent parfois : sport adapté et handisport. éclaircissons tout ça…

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Le handisport est un sport à part entière, avec sa fédération spécifique proposant pas moins de 30 sports différents ! Parmi eux, 25 sont pratiqués au niveau olympique (20 aux jeux d’été et 5 aux jeux d’hiver). Il s’agit d’un sport pour lequel les locaux, terrains, le matériel est adapté aux pratiquants en situation de handicap moteur, auditif ou visuels.

Bien que de plus en plus répandu, on dénombre encore un grand nombre de personnes en situation de handicap privée de pratique sportive à cause du coût important du matériel parfois nécessaire, alors que de plus en plus de mairies et de collectivités se plient à l’accessibilité de leurs infrastructures !
La fédération française de handisport (leur site ici – http://www.handisport.org/ ) propose un outil de recherche géographique vous permettant de trouver un club de handisport proche de chez vous.
Si vous êtes professionnel et que vous souhaitez vous former au handisport n’hésitez pas à les contacter ; des fiches et vidéos pédagogiques sont également mises à disposition afin de s’initier et d’initier au sport les personnes que nous accompagnons. Ces fiches sont également utiles si vous souhaitez tenter une nouvelle activité sportive en famille, retrouvez mon article dédié en cliquant ici.

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Le sport adapté est une pratique simplifiée (dans les règles et/ou la technicité) d’un sport, afin d’être praticable par des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Aussi, le sport est adapté à chaque participant, selon ses besoins et ses compétences. Le sport adapté est plus facile à mettre en place car moins coûteux en matériel que le handisport. Même si il existe également une fédération spécifique, il n’est pas rare qu’un sportif adapté prenne sa licence dans la fédération sportive de son sport.

La fédération française de sport adapté (leur site là – http://www.ffsa.asso.fr/ ) propose également une carte de recherche d’activité : 86 sports différents sont adaptés par la fédération.

L’une des différence majeure d’avec le handisport est la modularité de la pratique, car très individualisé, il permet d’être sans cesse modifié pour se rapprocher (et parfois devenir) identique à la pratique sportive non adaptée.

Au delà du critère géographique guidant l’accès à un sport, c’est le critère du plaisir qui impulse le choix. Aussi, il est important de partir d’une envie et d’une motivation et de créer l’adaptation par la suite.

Les sports en lien avec les animaux sont souvent proposés car faciles à mettre en place et très souvent doublés de médiation animale ; les sports d’équipe nécessitent plus de pré-requis mais voient émerger très rapidement une dynamique bienveillante autour de la personnes en situation de handicap. Quels sont alors vos objectifs derrière la pratique sportive ? Dépassement de soi ? Socialisation ? Loisir et plaisir ?

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Dans les accompagnements que j’ai pu pratiquer, absolument tous les clubs contactés (non affiliés sport adapté) ont accepté d’accueillir des jeunes à besoins spécifiques. Dans un premier temps avec un encadrant supplémentaire dédié, qui, au fil des mois de pratique a pu s’estomper.
L’inclusion sociale permise par ces clubs a été aussi bénéfique qu’une inclusion scolaire : création de lien social, imitation des pairs, assimilation et respect des règles, valorisation des compétences de l’individu et confiance en soi… Je dois même avouer qu’à l’heure actuelle, le sport est l’un des support pédagogique que je préfère employer, et ce, peu importe qu’il y ai ou non un handicap.

 

N’hésitez pas à aller visiter les sites des fédérations via les liens dans l’article et à laisser un petit mot en commentaire pour nous faire part de vos expériences sportives, adaptées ou non 🙂

Le sport oui… mais en famille !

Tous les médecins vous le diront : il est important de faire du sport ! Les spots publicitaires en rajoutent et vous disent de bouger ! Oui mais voilà… quel sport choisir ? Avec qui ? Et comment ? Installez vous confortablement dans votre fauteuil pour lire notre petit tour d’horizon sportif : après ça, vous enfilerez vos baskets, en famille !

Nous parlerons ici à la fois de sport, et d’activité physique.

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L’activité physique est toute activité qui va vous faire bouger plus qu’à votre habitude, et qui s’inscrit facilement dans votre quotidien : prendre les escaliers au lieu de l’ascenceur, se garer une rue plus loin que d’habitude pour marcher, prendre le vélo pour aller acheter le pain, sortir le chien… etc bien que l’avis d’un médecin soit toujours conseillé, l’activité physique ne nécessite pas de certificat médical et est à la portée de tous (sauf problématique de santé particulière).

L’activité sportive, elle, est plus poussée en terme de technicité et d’intensité. Même si vous souhaitez pratiquer un sport totalement gratuit, je vous encourage vivement à vous tourner vers un professionnel de santé avant de commencer. Et c’est valable pour vos enfants ! En plus de faire un point sur votre état physique, il saura vous encourager dans votre démarche et vous prodiguer les conseils les plus adaptés à votre situation, votre corps et vos habitudes de vie. Rappelez vous aussi qu’un tuto youtube ne vaut pas la présence d’un professionnel du sport pour ajuster votre effort, votre posture…etc

Je vous passerai le discours habituel « le sport c’est bon pour la santé », car il est prouvé que la pratique d’une activité physique ou sportive libère des endorphines, renforce le système cardio-vasculaire et permet le développement harmonieux sur le plan psycho-moteur. Mais le sport renforce aussi le lien humain !
En pratiquant en club, en groupe, en bande, on rencontre de nouvelles personnes (pour les ado et adultes surtout) et on retrouve ses camarades de classe en dehors de l’école. Les codes sociaux sont différents, les personnes de référence aussi. Faire du sport, c’est sortir de sa zone de confort…

…en famille également. Nouveau lieu, nouvelle habitude, nouvelles règles. L’avantage supplémentaire étant de partager un moment de qualité ensemble, et de transmettre à nos enfants : un modèle d’hygiène de vie et des valeurs choisies (selon le sport sélectionné).

Quand on y réfléchi, on voudrait tous avoir plus de temps à partager avec nos enfants. Et avoir le temps de faire du sport. En alliant les deux, on créé une motivation supplémentaire et les membres de la famille se boostent les uns les autres ! Tout se multiplie : vous vous encouragez à y aller, à progresser, vous êtes heureux de voir vos proches s’amuser (car la clé de la réussite sportive est le plaisir), eux sont heureux de vous voir serein et épanoui, vous fixez ensemble des objectifs individuels et collectifs… Et je dois avouer pour ma part apprécier la petite pression que je me mets juste avant la fin d’une course/nage en me demandant si ils vont être fiers de moi, puisqu’ils ont à la fois témoins de mon engagement à y aller, et juge du bon déroulement de l’opération.

Je suis encore plus fière quand Mr E. souhaite faire pareil ! (Et plus encore quand je vois sa fierté d’y arriver). Car oui, l’imitation est le plus solide moyen d’apprentissage dans l’enfance. Il entraine le corps et le cerveau, développe les compétences d’observation, d’attention et la confiance en soi. La régularité de la pratique permet de transmettre un modèle d’habitude de vie saine. Et les habitudes prises pendant l’enfance sont plus faciles à maintenir à l’âge adulte.

Le plaisir, je l’ai évoqué, est la clef de voute d’une pratique régulière. Il faut donc être vigilant, notamment les premières fois, à ne pas « trop » en faire. En effet, lorsque vous poussez l’activité au point d’ennuyer un membre de la famille ou d’en avoir des courbatures à s’en dégouter, il y a peu de chances de réitérer la sortie. L’astuce est donc de s’arrêter quand tous le monde s’amuse (et d’adapter les séances en fonction de cela) : ainsi vous garantissez un maintien non négligeable de la motivation !

Un autre élément à prendre en compte pour créer cette notion d’envie et de plaisir est le choix du sport. Si en tant qu’adultes nous sommes tentés d’imposer des activités que l’on aime (ou de fortement encourager dans ce sens), pensez que les enfants aimeraient parfois eux aussi vous faire découvrir des choses. (Bon je vous l’accorde, l’envie de faire du surf quand vous habitez à 700km de l’océan n’est pas la meilleure… mais pensez à vos prochaines vacances;) ). A vous de voir maintenant comment vous souhaitez procéder : vote à l’unanimité, à la majorité, ou choix tour à tour…

Voici quelques idées de sport à pratiquer en famille : course à pied, vtt, yoga, natation, kayak, pole dance… En fait, tous les sports s’y prêtent à condition d’adapter aux capacités physiques de chacun ! Pensez bien qu’un adulte d’un mètre quatre vingt dix qui pratique le basket depuis ses 8 ans ne pourra pas jouer à 100% de ses capacités avec une fillette de 5 ans, de même pour les jeux de raquette ou de force. Les sports individuels qui se pratiquent en groupe sont à mon sens les plus faciles à adapter. De la même manière, les sports qu’aucun membre de la famille n’a jamais pratiqué sont assez recommandés.

Voir l’autre, même adulte, également en difficulté parfois, se rendre compte qu’il faut de l’entrainement à tout le monde pour y arriver, permet aux plus jeunes d’apprendre la persévérance. Et donne une belle dose de confiance en soi lorsque la réussite est là ! C’est également l’occasion, en tant que parent, de se rappeler que l’on ne sait pas tout mieux que nos enfants (humilité bienvenue) et que nous avons aussi besoin, régulièrement, d’entrer dans ce processus d’apprentissage. Encore une fois, c’est travailler hors de sa zone de confort. Et démarrer tous à égalité !

Une question se pose tout de même… à partir de quel âge faire pratiquer un sport à nos enfants ? La meilleure réponse viendra du médecin qui suit vos loulous. Mais en théorie, à partir du moment où un enfant sait jouer, il peut faire un sport (puisque l’activité physique est un jeu)… donc la maternelle. Encore une fois, tout est question de dosage ! Faire pratiquer 6h d’escalade par week-end à votre bambin de 3 ans et demi sous prétexte qu’il aime grimper aux arbres n’est pas judicieux ! Idem pour le footing de 5 km. Nos corps d’adultes ont besoin de repos et les corps souples, maléables et en pleine croissance de nos enfants encore plus !

Il ne faut pas hésiter à profiter de ces activités pour parler à votre enfant, même jeune, de son corps, que ce soit nommer les parties de soi pour les plus jeunes, jusqu’au fonctionnement des muscles ou des articulations, ou encore d’appuyer sur les besoins de son corps : le repos pour construire et réparer ; l’eau avant, pendant et après pour une indispensable hydratation ; le rôle des différents nutriments protéines, lipides, glucides, vitamines et fibres pour une alimentation variée. En entendre parler et vous voir attentif à vos propres ressentis corporels lui permettra d’être un peu plus à l’écoute de lui même.

Et pour nos enfants aux besoins spécifiques ? Je leur dédie cet article !

Idée #1

Pendant que maman court, bébé est sur le porte vélo de papa, le grand pédale plus vite que le chien.

Idée #2

Toute la famille, pieds nus sur le tapis du salon, réalise cet enchaînement de yoga pour enfant trouvé sur youtube… et comme c’est la quatrième fois qu’on le réalise ce mois ci, on commence à être plus à l’aise en guerrier.

Idée #3

Tout le monde fait 10 longueurs, à son rythme, avec pauses et bouées si besoin !

 

Et vous, quelles sont vos idées ? Partagez les vite dans les commentaires en dessous !