Ateliers parents

Vous êtes sur le secteur Charentais et vous cherchez à rompre l’isolement ?
Vous souhaitez échanger avec d’autres parents autour de la parentalité bienveillante et positive (mais pas utopiste, non, plutôt ancrée dans la vie réelle).
Les pédagogies alternatives vous intéressent et vous souhaitez en savoir plus ?
Votre enfant (ou futur enfant) a entre 0 et 6 ans et vous cherchez des idées d’activités adaptées à son âge, et votre quotidien ?

Rejoignez nous gratuitement pour des ateliers parents à Châteauneuf-sur-Charente ! Ateliers mensuels, gratuits, sur inscription !

Et si vous voulez encore plus d’activités et être tenue au courant des nouveautés, inscrivez-vous à la newsletter Marine Maman Educatrice !

Enseigner une langue étrangère à nos enfants.

Anglais, espagnol, russe, breton, arabe, italien, allemand, néerlandais… autant de sons, de langues, de constructions syntaxiques différentes qui enrichissent nos enfants !

Oui, je le dis, je l’affirme, je le crie, il est enrichissant pour nos enfants de parler une langue « étrangère » régulièrement.
Mais pas n’importe comment, quoi que, nous allons le voir, la spontanéité et le quotidien est primordial dans l’apprentissage de n’importe quelle langue !

Mais, avant de voir le comment, voyons le pourquoi.


Vos raisons peuvent être diverses : offrir un lien avec vos racines à vos enfants, lui enseigner votre langue maternelle, stimuler le développement langagier et neuronal, préparer à la vie dans notre environnement mondialisé….
Peu importe la raison, elles sont toutes bonnes ! Et, peu imorte la raison, il y aura toujours des gens (parfois vos proches) pour vous dire que vous avez tort, que ça ne sert à rien, que ça va retarder le développement du langage de votre bout de chou ! Oui oui, vous êtes d’affreux parents soucieux de pénaliser votre enfant dans ses apprentissages !
Hahaha.

Il y a plusieurs réactions possibles face à ces discours : les ignorer, car après tout, ce ne sont jamais des personnes exposées au multilinguisme dans l’enfance qui ont ce genre de discours. La deuxième option est d’expliquer vos choix. (Ne vous justifiez pas, vous n’en avez pas besoin, juste, transmettez votre savoir à ces gens un peu moins ouverts d’esprits que vous).

L’argument sans argument, ça ne sert à rien : Ah oui ? Il ne fera jamais de langues étrangères à l’école ? Ni dans sa vie professionnelle ? La totalité des mots de la langue française sont purement issus du français ? Le monde actuel ne nécessite que l’usage d’un langage ? Le monde n’existe pas, après la frontière française il y a… rien ?

Vous allez retarder l’apprentissage du français : dans un premier temps, la langue dite maternelle stimule une zone du cerveau (l’aire de Broca), et les langues dites étrangères en stimule une autre. Heureusement le cerveau est bien fait, et le développement d’une partie du cerveau n’entrave pas une autre ! Ouf ! Nos enfants peuvent continuer d’apprendre la lecture et les mathématiques en même, nous sommes sauvés.

Il va confondre les langues : encore une fois, le cerveau est bien fait. Vous savez tout à fait reconnaitre un interlocuteur, un lieu, un contexte. Votre enfant aussi. Cette compétence de discrimination (et d’inhibition qui va avec) permettent à l’enfant et son cerveau de s’adapter et de jongler entre les deux langues. Et non les mélanger. A condition toutefois, que l’adulte modelant la langue ne le mélange pas lui-même au sein d’une même phrase, pour garantir la structure et musicalité du langage.
Je vous laisse d’ailleurs observer les jeunes enfants multilingues : ils parlent aux adultes et aux enfants, dans le langage de prédilection de ceux ci ! Sans qu’on est besoin de le leur dire 🙂 Ou, ils parlent volontairement dans un autre langage quand ils ne veulent pas que vous compreniez !

Autres points, le multilinguisme offre également une ouverture d’esprit incroyable à l’enfant. En effet, dès petit, il apprend que une idée, ne se résume pas à un seul mot. Une chose n’est pas QUE UNE autre. De même, ce qui est une voiture pour certains va être a car pour d’autres, ou encore an karr ; ainsi, des personnes différentes peuvent avoir des idées différentes de soi et des autres !
Votre enfant n’est donc plus cantonné à une seule et unique vision du monde.

Maintenant, quelques idées de comment le mettre en place à la maison :

une seule règle est primordiale : la langue doit être parlée, et ce doit être un plaisir tant pour vous que pour l’enfant !
A la maison, nous nous y tenons 30 minutes par jour, sauf le week-end.

Variez les supports au maximum, comme pour tous les apprentissages. Ici nous parlons en anglais (cousines aux usa) ou en breton (racines de maman) :

  • dans des jeux et des activités (pâte à modeler, jeux symboliques, cuisine…etc)
  • dans des actes du quotidien (bain, habillage…)
  • avec des cartes de nomenclature montessori (au même titre que le développement du vocabulaire en français)
  • En chansons, en comptines
  • En lisant des livres, beaucoup, beaucoup de livres (vous trouverez tous mes conseils de livre sur l’appli parentalist)
  • Dans les consignes simples du quotidien (bonjour, merci, on y va, assied-toi…etc)

Pour les plus grands, vous pouvez aussi envisager des petits dessins animés en langues étrangères ou des correspondants par visio par exemple.

Et pour nous adultes ? Les films en langue non sous-titrés (ou sous-titrés dans leur langue d’origine), le téléphone et l’ordinateur paramétrés dans la langue que vous souhaitez apprendre, le journal de d’autres pays, un co-speaker pour de l’échange linguistique (j’ai le site Lang 8 en tête qui vous permet d’écrire et parler une langue et d’être corrigé par un natif de là-bas, et en contrepartie, vous pouvez corriger à l’écrit ou à l’oral quelqu’un qui cherche à progresser en français – mais il doit en exister bien d’autres).

never stop learning
Ne jamais arrêter d’apprendre

L’idéal selon nous aurai été de trouver une nounou ou une babysitter, ou d’autres parents parlant ces langues, mais malheureusement, nous n’avons pas trouvé notre bonheur dans notre Charente. Vous auriez probablement plus de chances que nous dans les grandes villes. Si vous avez la possibilité de le faire, je vous y encourage vivement ! Mais si ce n’est pas le cas, sachez que VOUS entendre parler une langue (même si l’accent n’est pas incroyable), sera toujours mieux que de n’entendre personne la parler !

Partagez-nous les raisons du multilinguisme chez vous, et surtout vos idées de supports et d’activités ! Et si vous vivez en Charente et êtes intéressés par des moments langagiers hors français, n’hésitez pas à me contacter via le site ou les réseaux sociaux !

10 astuces pour donner envie de lire – vidéo

Lire n’est pas toujours un plaisir, mais avec un peu d’astuces, ça peut vraiment devenir un moment agréable pour nous comme pour nos enfants. Aujourd’hui, j’ai choisi de vous partager mes 10 astuces pour donner le goût de lire à nos enfants ! Vous trouverez des supports supplémentaires en téléchargement gratuit sur cette page.

N’hésitez pas à partager également vos idées en commentaire !

Si l’idée du Club de lecture vous intéresse, je te propose une pré-inscription pour recevoir un e-mail d’explication avant de nous rejoindre dans cette aventure !
Remplis juste le petit formulaire ci-dessous et tu recevras toutes les explications nécessaires à ce projet !
Attention, pour permettre aux plus jeunes de pouvoir eux aussi participer, le départ de cet échange littéraire ne commencera qu’en janvier, période à laquelle les CP auront le niveau suffisant pour prendre plaisir dans la lecture 🙂 Merci pour eux de ta patience 🙂

En partageant votre e-mail, vous acceptez de recevoir 1 fois par mois la newsletter. Vous pouvez vous désabonner à tout moment en suivant le lien en bas du mail.

Aimer lire, et donner l’envie de lire

« Je n’aime pas lire. » « Lire ça m’ennuie. » « ça ne sert à rien, il suffit de regarder le film ! ». Avez-vous déjà dit ou entendu vos enfants dire ces phrases ?


A l’heure de la rentrée scolaire, le mot lecture est dans beaucoup de bouches. Celles des enfants qui sont rentrés ce soir de leur première journée de CP, déçus de ne pas déjà savoir lire, ceux de CE1 qui espéraient que le nouveau maître les laisseraient tranquilles avec ça, ceux de lycée, qui découvrent la liste des ouvrages obligatoires en français (et ne s’en réjouissent pas), et tous leurs parents, qui, stressés, se demandent comment ils vont faire pour que cet apprentissage indispensable ne deviennent pas un calvaire !
Allez Messieurs Dames, on se détends ! La lecture c’est amusant !!!

Dans une vidéo sur ma chaîne youtube , que je vous remets en lien ICI, je vous parle de mes astuces pour donner le goût de lire à vos enfants !

Mais voici déjà des petits supports pour vous aider dans cette tâche !
Je vous mets ici en téléchargement une petite affiche pour le Rallye Lecture !
L’idée est de sélectionner plusieurs livres (ici entre 3 et 5 selon le niveau de motivation de votre enfant), et, à chaque fois qu’il en aura fini un, il gagne un « badge ». Une fois tous les badges collectés, il gagne une récompense finale. Chez nous ce sera une médaille, à afficher fièrement dans sa chambre !

Télécharger rallye niveau 1

Télécharger rallye niveau 2

Ci-dessous, je vous partage le calendrier de challenge que j’ai créé (pour moi à la base, mais tout s’adapte). Il m’a été inspiré par Josée Tardif qui partage des astuces pour les enfants dyslexiques.
Dans ce calendrier, l’idée est de venir écrire, chaque jour, combien de pages vous lisez, et de faire le total à la fin du mois. Puis le cumul sur l’année ! Idéal pour les enfants qui aiment les gros chiffres et qui se sentiront valorisés par ce grand nombre de pages qui augmentent !!!
Ce tableau est déclinable pour tous les challenges ! Pour ma part, je l’utilise aussi pour ma pratique sportive 🙂

Télécharger le calendrier challenge perpétuel

Enfin, je voudrais vous offrir un petit support : une fiche de lecture adaptée aux enfants !
Ainsi, ils pourront garder une trace ou partager leur impression de lecture et leurs souvenirs d’un livre ! Je vous en parle plus avant dès le 1er octobre, ici même sur le site et sur mes réseaux sociaux. J’ai le projet d’ouvrir un « club de lecture » adapté à nos enfants CP/CE et CM, pour seulement 10€ pour un an ! C’est moins cher qu’un abonnement à un magasine, et surtout, complètement adapté à nos loulous ! Qu’en dites-vous ?

Télécharger Fiche lecture CP/CE

N’hésitez pas à me retrouver sur les réseaux sociaux, je vous partage mes choix de livres, ainsi que mes listes par thème sur l’appli Parentalist !

Activité créative #3 : créer son sable magique

Le confinement commence à se faire long, et vous commencez cruellement à manquer d’idées. Ou vous avez des milliers d’idées, mais pas le matériel pour les réaliser !
Il n’y a rien de plus rageant que de devoir dire non à leurs élans faute de ce qu’il faut !

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Aujourd’hui, voici de quoi créer, de manière simplissime, du sable magique. J’ai trouvé cette recette sur l’instagram de @mlle.lilye et franchement, si j’avais su plus tôt que c’était aussi simple…

Matériel nécessaire :

  1. De la farine
  2. De l’huile
  3. Un saladier, bol ou bac
  4. Facultatif, si vous souhaitez colorer votre sable, utilisez du curry pour du jaune, du thé matcha pour le vert, du paprika pour un rouge, du cacao pour un marron (à mettre dans votre farine)

Cette activité permet de faire le plein sur le plan sensoriel. En grandissant, vos loulous vont pouvoir explorer les traces laissées et bien sur, comme à la plage, faire des châteaux des tours, des circuits ! Pour les petits, pas d’inquiétude, que du comestible donc pas de panique en cas d’ingestion. Et puis, le bonus pour nous parents : c’est ultra facile à nettoyer, même sur les vêtements !

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Etape 1 : Mélanger

Mettez 7 verres de farine et 1 verre d’huile dans un saladier.
Mélangez à la main jusqu’à avoir la consistance souhaitée.

Et c’est tout ! Oui, c’est déjà prêt !

Alors, je ne vous avais pas menti, c’est tout simple !
A vous les heures de jeu ! Ou plutôt à vos enfants les heures de jeu !

 

Vous pouvez conserver ce sable dans une boîte hermétique. Et le ressortir à votre convenance !

 

Besoin d’autres idées ?

Activité créative #1 : une toile géométrique
Activité créative #2 : peinture propre
Tutos vidéo entre enfants : page facebook !  : pâte à sel déjà en ligne, bientôt ce sable et le pain !

Activité créative #2 : peinture propre

Ah ! Cette douce illusion que la peinture propre… ce doux rêve d’une activité créative, artistique, sans nettoyage !
Ce n’est plus un rêve grâce à cette activité ultra simple et ultra rapide : la peinture propre ! Adaptable à tous les âges (ici Mlle E en fait régulièrement, et elle n’a pas encore un an).

Matériel nécessaire :

  1. Une pochette plastique
  2. Du scotch
  3. Une feuille assez épaisse (type canson)
  4. Peintures

Cette activité permet de travailler la motricité fine si vous utiliser le bout du doigt, ou la motricité un peu plus globale si vous utilisez tout votre corps ! Comme dans l’activité des toiles géométriques juste ici, l’idée est de s’exprimer à travers la couleur et laisser libre cours à sa créativité ! Et pourquoi en musique, ou en chanson !

Etape 1 : Préparez le support

Glissez votre feuille épaisse dans la pochette plastique. Appliquez quelques traces/tâches de peinture à l’intérieur de la pochette et fermez la solidement avec le scotch.
Selon l’âge et l’envie de votre enfant, vous pouvez simplement la fermer, ou alors la fixer sur une table, le sol, une vitre, un mur…
Libre à vous également de mettre de la peinture sur une seule ou sur les deux faces de la feuilles ! Agrémentez de paillettes, feuilles…etc à votre convenance avant de fermer la pochette.

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Etape 2 : Amusez-vous !

Votre enfant peut tapoter, tracer, écraser, barbouiller, avec n’importe quelle partie de son corps ou petit objet (petite voiture, animal en plastique…etc) pour faire des traces. Plus il appuiera ou repassera, plus la peinture sous la pochette s’étalera, se mélangera…etc Toute une expérience visuelle !

Etape 3 : Nettoyez

Ah bah non en fait, bébé a les mains propres, le grand n’a pas de tâches plein le t-shirt, et la table est impeccable ! Faites vous juste une bonne tasse de thé et admirez les oeuvres de vos loulous !

Etape 4 (facultatives) : Sortez vos feuilles 91110937_2616825888605847_7142798318559559680_n

Cette étape est tout à fait facultative si vous souhaitez laisser les peintures « sous blister » et les exposer comme telles. Ici, nous avons pris le temps de les sortir (en découpant la pochette) pour les mettre à sécher puisque ces réalisations ont servi de base pour faire des cartes ! Le séchage sur fil à linge permet de garder les deux faces de la peinture intactes.
Croyez moi, il vaut mieux couper et sacrifier une pochette plutôt que d’essayer de sortir la page, ce qui va ruiner votre dessin et salir un peu… ce qui serai dommage pour une activité propre !

 

Voici nos réalisations. Et vous ? Partagez vos réalisations en commentaire ou sur instagram avec le #marineeduc et @marine.educ !
Hâte de voir ce que ça donne chez vous !

 

Activité créative #1 : une toile géométrique

Voici une activité toute simple et adaptable à tous les niveaux ! Du jeune enfant à l’adolescent, avec des besoins spécifiques ou non ! Cet article est un re-post d’un article de mon ancien blog éducation créative et intelligente.
J’espère que cette activité vous inspirera et occupera vos enfants en cette période de confinement ! Réalisable aux beaux jours… mais pas que !

Nous allons réaliser une toile étonnante !

Matériel nécessaire :

  1. Une, deux, trois, dix toiles….
  2. Scotch de peintre ou masking tape
  3. Peintures et, pourquoi pas, des pinceaux

Cette activité permet de travailler la motricité fine si vous utiliser un pinceau, ou la motricité un peu plus globale si vous utilisez les mains. L’idée étant de s’exprimer à travers la trace graphique, ou la couleur ! Et pourquoi pas le faire en musique !

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Etape 1 : Préparez le support

Placez le scotch avec ou pour votre enfant, de manière à créer des figures géométriques. Appuyer bien dessus pour qu’il adhère bien. Vous pouvez lier plusieurs toiles entre elles pour réaliser des effets de continuité entre les toiles. (ici, 4 toiles de tailles différentes)

 

Etape 2 : Amusez-vous !

Votre enfant peut alors peindre à sa convenance, soit sur la totalité de la toile, soit en séparant chaque zone avec des couleurs ou motifs différen102_2605ts. Ce peut être un bel exercice de graphisme, ou un travail de couleurs !

Vous pouvez également superposer les effets : d’abord de la couleur, puis, lorsque c’est sec, venir dessiner ou écrire dessus au feutre, ou encore y ajouter des collages…. La seule limite est l’imagination !

Attendez que la peinture commence à sécher pour décoller délicatement le scotch (encore une fois avec ou pour votre enfant selon son niveau).

 

Etape 3 : Rangez et nettoyez

Parce que cette étape fait partie intégrante de l’activité ! On a tendance à négliger cette part du travail, hors, en rendant le rangement systématique à la fin de toute activité, vous évitez que les choses traînent à droite ou à gauche ! Cela responsabilise aussi vos enfants 🙂 Et ça permet d’attendre que le reste de la toile sèche  !

Admirez son travail !
Original n’est ce pas ?

Voici la réalisation de R. Et chez vous, ça donne quoi ?

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Le gros avantage de cette activité est qu’elle comporte peu d’étapes et peut donc se réaliser rapidement pour des enfants ayant besoin de beaucoup varier leurs activités. Au contraire, si votre enfant préfère prendre son temps, et réaliser un travail minutieux, c’est tout à fait possible !

Pourquoi le portage a simplifié ma vie ?

Il y a ce truc qui a grandement facilité mon quotidien de jeune maman. Que dis-je, il l’a rendu possible ! Le portage !

On en parle énormément ces derniers temps, on croise de plus en plus de parents-kangourous, les ateliers se multiplient. Une nouveauté ? Un effet de mode ? Pas vraiment. C’est plutôt un retour à des pratiques plus anciennes et qui cumule les bénéfices pour les parents comme le bébé !

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Petit tour de ce qu’est le portage, ses idées reçues, quels sont les avantages et les inconvénients selon nous. Merci à papa d’avoir grandement participé à cet article avec son point de vue très constructif !

 

C’est quoi ? 

Le portage en écharpe est à la fois un moyen de porter bébé, de transporter bébé, de faire découvrir le monde à bébé.
Il s’agit de prendre un grand tissu, l’écharpe, et de la nouer autour du corps du porteur pour créer un siège, physiologique, pour bébé. Le portage est possible dès la naissance et jusqu’à ce que le poids de bébé ne permette plus de le porter (ou jusqu’à ce qu’il le refuse). A la maison, nous avons trois types d’écharpes différentes, mais il en existe bien d’autres ! Je vous en parle plus bas.

« Tu vas le rendre dépendant », « ça va devenir un enfant capricieux », « il ne sera jamais autonome cet enfant ! », « il est difficile ? C’est normal sa mère le porte en écharpe… »

Autant de petites phrases que l’on entends (à longueur de temps, si si) quand on est parent porteur… Et pourtant, le portage réponds à un réel besoin de l’enfant ! Petit point développement…90599178_641575566419514_6052317954740060160_n

…l’enfant, pour découvrir le monde et son environnement, à besoin de se sentir en sécurité. En sécurité physique bien sur, mais également en sécurité sur le plan psycho-affectif. C’est la théorie de l’attachement (Bowlby l’a étudié, puis Mary Ainsworth a approfondi le sujet). Je ne vais pas détailler ces théories ici, mais si ça vous intéresse faites moi signe. Grâce à une proximité avec son parent, le portage, et le maternage proximal plus généralement, vient répondre dès le plus jeune âge à ce besoin d’attachement  : l’enfant va se créer une figure (le plus souvent la mère) qu’il va identifier comme un point de sécurité dont l’amour inconditionnel est acquis. Petit, il va pouvoir explorer et rencontrer des inconnus sans crainte en présence de sa figure d’attachement, puis en grandissant, c’est d’abord avec cette figure que l’enfant testera le cadre, évacuera ses tensions….etc
Donc, pas de panique, si tu portes ton enfant, tu n’en fera pas un petit être dépendant, agrippé aux jupes de sa mère, mais un mammifère qui gère son besoin vital de sécurité.
Parce que oui, il ne faut pas oublier que la sécurité physique et psycho-affectives sont des besoins fondamentaux de n’importe quel être humain ! D’autant plus qu’un bébé (remettons l’humain dans son milieu naturel), est un être fragile qui ne va pas survivre longtemps et risque de se faire manger par la première bête sauvage qui passe sans un adulte pour le protéger !

Et sur le plan physique? Anatomique ? Le portage, en peau à peau ou non, permet au petit de réguler sa température corporelle et son rythme cardiaque en s’alignant sur celle du parent. En plus, en vivant la continuité de la grossesse, le stress de bébé est grandement diminué : contenance, bruits de respiration, battement de cœur, résonance de la voix comme dans le ventre maternel ; un environnement rassurant donc pour aborder le monde ! Bonus supplémentaire, avec le portage en écharpe, on vient respecter la physiologie du bébé et son besoin de courbure du dos, d’ouverture des hanches nécessaire à leur bon développement ! Pour les enfants souffrants de reflux gastro-œsophagien, la position verticale de bébé vient largement limiter l’inconfort !

Une fois qu’on a toutes ces clés théoriques en main, et que l’on est convaincu de vouloir porter son enfant, se pose la grande question de…. comment le faire ? Dans le quotidien ?

Avant la naissance :

Avec Mr L, papa tout terrain, nous avons fait le choix du portage durant la grossesse : nous habitons en campagne, nos chemins de balade ne sont pas praticables en poussette, l’investissement en matériel est moindre… etc

90548909_2748153865307844_7937202247086112768_nNous avons donc commencé à réfléchir à quel portage pour être prêts dès la maternité ! Et il nous a paru évident que sans essayer, nous ne pourrions pas nous faire d’avis réel sur le type d’écharpe, la longueur, la matière…etc Parce que, soyons honnête, quand on débarque, le portage, c’est comme les couches lavables, c’est un jargon à part entière !
Nous avons donc sollicité notre belle-soeur qui possédait une écharpe tissée, et notre voisine de 9 ans qui possédait un poupon ! (Nous aurions aimé faire un atelier portage, malheureusement, notre région est un désert de monitrices de portage – Renseignez vous en cliquant ici).
Armés de vidéos Youtube, de notre mini bébé (qui ne bouge pas, ne se plaint pas…etc) nous avons pu nous entraîner à faire un noeud, puis deux, pour finalement choisir ce avec quoi nous serions le plus à l’aise !
Nous avons alors opté pour une écharpe tissée longue, et une écharpe élastique utilisable même avec un bébé tout neuf !
Nous avons également opté pour des coloris neutres pour que papa et maman puissent tous les deux se balader en étant à l’aise ! (Les même coloris sont difficiles à trouver mais ce sont ces marques et modèles là – liens affiliés si vous souhaitez investir dans ces merveilles !)

Petit bonus, il existe un noeud que vous pouvez faire pendant la grossesse pour soulager les tensions du dos et du bassin ! Je l’ai trouvé dans le livre ci-dessus, vraiment très bien fait. Et juste après l’accouchement, vous pouvez enrouler votre bassin avec l’écharpe, de manière à resserrer l’articulation, c’est très agréable comme sensation !

 

Après quelques mois de portage 

Le point de vue de papa…

…commence par les nombreux avantages ! C’est notamment extrêmement plaisant et apaisant, d’avoir bébé près de soi !

On le sent bouger, on est bien plus attentif à ce que fais et ce que vit bébé : que regarde-t-elle ? Comment se sent-elle ? On peut ainsi beaucoup mieux commenter ce qui l’entoure et profiter pleinement d’un moment de partage !
En plus, ça donne une réelle liberté : pas d’encombrement avec la poussette, on peut continuer d’utiliser ses deux bras libres, aller dans les chemins ou les champs que l’on veut !

Des bémols toutefois : il faut un peu s’entraîner pour faire les nœuds au début ! Une fois que le pli est pris, c’est plus simple, c’est comme replier un lit parapluie, la première fois, c’est toujours trop long… Tout comme l’installation de bébé. Pas simple lorsque l’on a pas l’habitude.
Et puis, un bébé, ça tient chaud ! Pour peu que vous soyez comme Mr L et que vous n’ayez jamais froid, la température peut vite monter !

Et côté maman ?

Je peux vous dire que j’en ai fait des choses grâce au portage !
Pas de problème pour les courses (un pack d’eau dans une main, un pack de lait dans l’autre, le sac à main en bandouillère).
Pas de problème de place dans le coffre de la voiture pour monter en vacances.
Pas de problème pour les examens médicaux (prises de sang, ophtalmo, rééducation du périnée…).
Pas de problème pour faire ses tâches ménagères, son linge, le lave-vaisselle, la cuisine.
Pas de problème pour planter des tomates, pailler le potager et autre jardinage. Bref, des gestes de tous les jours facilités par le portage, à la maison comme en dehors !90524223_2499697170282554_5391123411856523264_n

Egalement un super moyen de faire dormir bébé contre soi tout en ayant une vie ! Il se sent en sécurité contre vous, vous le voyez en sécurité aussi et n’avez aucun mal à le surveiller. A la maison, je portais très souvent en peau à peau : nue sous l’écharpe, bébé nue. C’était ni vu ni connu !

Ah oui, et l’avantage dont on n’entends trop peu parler : quand votre bébé est en écharpe contre vous, ça évite qu’un nombre non négligeable d’inconnus se penche au dessus de lui et lui caresse la main ou le visage en lui postillonnant dessus qu’il ou elle est trop mignon ! Tout comme ça évite que les gens un peu plus connu vous prenne le bébé des bras ou insiste trop fortement pour le porter, le toucher, le biser !

En revanche je trouve qu’il est plus difficile de s’habiller pour sortir : le noeud de l’écharpe à tendance à faire remonter les vêtements mettant parfois le dos à l’air, et à moins d’investir dans un manteau de portage (utile mais cher), pas facile de se couvrir et être à l’aise avec l’écharpe sur les épaules.
Nous avons investi dans un sling qui a moins ce défaut, et qui tient moins chaud.

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Nous avons donc maintenant trois écharpes. Comment les utilisons nous ? 

L’échape tissée (Kokadi Gr 7 5m20) : pour les longues balades ou le portage dos depuis quelques temps, les randonnées…etc quand on a besoin de n’installer Mlle E qu’une seule fois. C’est la plus confortable des trois.

L’écharpe extensible (Jpmbb l’originale à poche) : pour les premiers jours de bébé, pour les journées où il faut mettre/enlever bébé plusieurs fois de l’écharpe (le noeud reste fait, seul bébé bouge), pour les balades là où le sol ne sera pas propre (besoin que le noeud soit fait avant). C’est la plus pratique et polyvalente.

Le sling (RingSling de Storchenwiege) : pour les jours de très chaud, pour les balades courtes, pour du portage ponctuel pour des moins initiés (mamies, nounous), pour un portage rapide. C’est celle que préfère papa.

Nous avions testé le mei tai, assez simple d’utilisation, mais ni moi ni Mlle E n’étions à l’aise (elle était petite et avait besoin de beaucoup de contenance). A retester peut être maintenant qu’elle se tient mieux…

 

 

Je dois avouer que je trouve les écharpes tellement pratiques que j’envisage de me former comme monitrice. C’est aussi un cadeau que je ferai à tout jeune parent tellement c’est un INDISPENSABLE à mon sens.
Et vous, quels sont vos préférences écharpes ? Qu’appréciez-vous dans cette pratique ?

Idée cadeaux 1 an de bébé

Son anniversaire arrive. Ou Noël (si vous lisez cette page en fin d’année). Mais qu’est ce que vous allez bien pouvoir lui prendre ? Les enfants changent si vite à cet âge là… Ce truc est-il utile ? Ce machin là va-t-il lui plaire ? Ce bidule finira-t-il dans un placard dès que j’aurai passé la porte ?
Je vous propose mon regard de maman et d’éducatrice sur la question des cadeaux à faire à un enfant de 1 an ! Continuer la lecture de « Idée cadeaux 1 an de bébé »

Le temps mois par mois…

Vous ne savez plus quand vous avez retourné votre matelas pour la dernière fois ? Vos rideaux prennent la poussière mais vous ne trouvez pas le temps de les laver ? Cela fait près de trois semaines que vous vous dites qu’un coup d’aspirateur dans la voiture ne serai pas de trop…
Mais rien n’y fait, vous ne parvenez pas à vous organiser pour faire ces tâches. Pas de panique, nous allons voir aujourd’hui comment les planifier pour ne plus avoir à y penser !

Cet article fait suite à celui qui traite de l’organisation de la semaine juste ici, je vous encourage à le lire avant de poursuivre !

Si vous vous souvenez bien, je vous avais laissé avec des listes incomplètes, ou plutôt trop complètes ! Parce que oui, en listant la totalité des tâches à réaliser ainsi que leur régularité, vous vous êtes rendue compte que vous en faisiez déjà beaucoup ! Gare à celui qui dira qu’un week-end à la maison ou qu’une journée de congé est faite pour se reposer !
Je vous propose de vider ses listes et de les inscrire dans vos planning pour ne plus avoir à y penser et vous libérer un peu l’esprit !

Etape 1 : Préparons nous !

  • Vous allez avoir besoin de votre liste 3 (ce qu’il en reste) et de votre liste 4.
  • Votre agenda pour l’année ! => ma sélection en bas de page
  • Ou, en attendant, un planning annuel comme celui là.
  • Vos plus jolis crayons ! => ma sélection en bas de page
  • Un bon thé, ou un café, parce que encore une fois, nous allons aujourd’hui prendre du temps pour en gagner après.

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Je parle d’agenda, mais avec le carnet que je vous propose plus bas, pas besoin d’attendre janvier ou septembre pour s’y mettre. Le bon moment, c’est MAINTENANT ! 🙂

Etape 2 : Liste 4 !

Maintenant nous n’y échapperont plus ! Il est temps de définir la régularité de chaque tâche !
Pour des raisons de praticité, je vous montre le modèle sur planning annuel, mais en page 2 du Journal Infinite (cf plus bas), vous trouverez une double page avec un planning annuel. Personnellement, j’ai choisi d’y mettre tous les anniversaires !

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Voici donc ma liste de tâches (pour vous donner des idées) également disponible dans le document à modifier ici.

Je commence par écrire au gris, au dessous/dessus de chaque mois les tâches qui s’y rapportent. Je démarre par les tâches les moins régulières qui ne reviennent qu’une ou deux fois par an, puis les trimestrielles.
Par exemple, j’ai 6 tâches qui reviennent chaque trimestre. Je les réparties 2 par mois pour ne pas être totalement submergée un mois, et je les rassemble pour me simplifier la tâche ! Je ferai donc mes vitres pendant que mes rideaux seront dans la machine à laver (comme ça ils ne me gêneront pas).
L’avantage est que chacun est libre de définir le rythme qu’il souhaite ! Vous avez une baie vitrée que vous utilisés pour passer sur la terrasse ? Elle se salira plus vite en été quand vous l’utilisez, vous pouvez donc « intensifier » les nettoyages à cette période !
Une fois ces tâches réparties par mois, à vous de les répartir à l’intérieur de ce mois. Encore une fois, j’essaye de répartir au maximum et d’équilibrer les choses pour ne pas me retrouver débordée.

Et voilà ! Vous avez la technique pour prévoir vos taches ! Réalisez donc la même opération avec les tâches à réaliser tous les mois ! Choisissez de les répartir en pensant efficacité ! Associer deux tours de compta va certes vous donner mal au crâne mais sera plus optimisé que si vous faites un peu de compta et le nettoyage des ampoules le même jour et encore un peu de compta et le nettoyage de la voiture la fois d’après !
Et comme toujours, ça s’adapte à VOTRE vie et à VOS envies !

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En remplissant ce planning la première fois, je me suis rendue compte pour la voiture par exemple que la nettoyer à l’extérieur tous les mois en hiver n’a pas de sens… Globalement j’alterne un mois sur deux intérieur/extérieur, sauf en hiver où je saute un peu d’extérieur (mais j’intensifie l’intérieur, parce que les bottes pleine de terre mouillée c’est pas terrible… idem avec le sable pour ceux qui sont du bord de mer !). Je me suis également rendue compte que j’avais oublié les tâches « prise de rendez-vous » pour mon contrôle technique par exemple (pour ne pas me faire avoir par le délai, idem pour les vaccins obligatoires des enfants).

Voici ce que donne mon planning terminé (pas joli mais fonctionnel).

Etape 3 : Dans l’agenda !

Cette étape est longue, et peu amusante. Mais elle a l’avantage de ne pas vous demander de réfléchir et donc de pouvoir se faire devant un épisode de série ou avec une belle musique de fond !
Reprenez votre planning annuel et reportez chaque tâche, une par une, dans votre agenda, sur la page du JOUR où vous souhaitez le faire.
Mais pourquoi ?
Parce que je sais avec l’expérience que vous ne consulterez pas le planning annuel toutes les semaines. Profitez-en pour inscrire le contrôle technique de la voiture, les anniversaires et autres fêtes et événements familiaux pour ne plus en oublier !!!

Voici à quoi ressemblent mes mois et semaines dans notre agenda familialIMG_20200226_212646

Pour accélérer la lecture visuelle de notre agenda, les rendez-vous ne concernant qu’un membre de la famille sont surlignés de la couleur de la dite personne. Dans le même esprit, un code couleur est fixe concernant les tâches  effectuées. Si en savoir plus sur le contenu de notre agenda vous intéresse, laissez moi un commentaire ou un mail !

 

 

Ma sélection de matériel :

A noter que le modèle infinite (en bleu ci-dessus) est pré-rempli, ce qui nous fait gagner du temps si l’on n’a pas de but purement artistique, contrairement à l’autre 😉 C’est celui que j’utilise et même lorsque je veux le décorer, les traits sont suffisamment fins pour ne pas me gêner !