Pourquoi le portage a simplifié ma vie ?

Il y a ce truc qui a grandement facilité mon quotidien de jeune maman. Que dis-je, il l’a rendu possible ! Le portage !

On en parle énormément ces derniers temps, on croise de plus en plus de parents-kangourous, les ateliers se multiplient. Une nouveauté ? Un effet de mode ? Pas vraiment. C’est plutôt un retour à des pratiques plus anciennes et qui cumule les bénéfices pour les parents comme le bébé !

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Petit tour de ce qu’est le portage, ses idées reçues, quels sont les avantages et les inconvénients selon nous. Merci à papa d’avoir grandement participé à cet article avec son point de vue très constructif !

 

C’est quoi ? 

Le portage en écharpe est à la fois un moyen de porter bébé, de transporter bébé, de faire découvrir le monde à bébé.
Il s’agit de prendre un grand tissu, l’écharpe, et de la nouer autour du corps du porteur pour créer un siège, physiologique, pour bébé. Le portage est possible dès la naissance et jusqu’à ce que le poids de bébé ne permette plus de le porter (ou jusqu’à ce qu’il le refuse). A la maison, nous avons trois types d’écharpes différentes, mais il en existe bien d’autres ! Je vous en parle plus bas.

« Tu vas le rendre dépendant », « ça va devenir un enfant capricieux », « il ne sera jamais autonome cet enfant ! », « il est difficile ? C’est normal sa mère le porte en écharpe… »

Autant de petites phrases que l’on entends (à longueur de temps, si si) quand on est parent porteur… Et pourtant, le portage réponds à un réel besoin de l’enfant ! Petit point développement…90599178_641575566419514_6052317954740060160_n

…l’enfant, pour découvrir le monde et son environnement, à besoin de se sentir en sécurité. En sécurité physique bien sur, mais également en sécurité sur le plan psycho-affectif. C’est la théorie de l’attachement (Bowlby l’a étudié, puis Mary Ainsworth a approfondi le sujet). Je ne vais pas détailler ces théories ici, mais si ça vous intéresse faites moi signe. Grâce à une proximité avec son parent, le portage, et le maternage proximal plus généralement, vient répondre dès le plus jeune âge à ce besoin d’attachement  : l’enfant va se créer une figure (le plus souvent la mère) qu’il va identifier comme un point de sécurité dont l’amour inconditionnel est acquis. Petit, il va pouvoir explorer et rencontrer des inconnus sans crainte en présence de sa figure d’attachement, puis en grandissant, c’est d’abord avec cette figure que l’enfant testera le cadre, évacuera ses tensions….etc
Donc, pas de panique, si tu portes ton enfant, tu n’en fera pas un petit être dépendant, agrippé aux jupes de sa mère, mais un mammifère qui gère son besoin vital de sécurité.
Parce que oui, il ne faut pas oublier que la sécurité physique et psycho-affectives sont des besoins fondamentaux de n’importe quel être humain ! D’autant plus qu’un bébé (remettons l’humain dans son milieu naturel), est un être fragile qui ne va pas survivre longtemps et risque de se faire manger par la première bête sauvage qui passe sans un adulte pour le protéger !

Et sur le plan physique? Anatomique ? Le portage, en peau à peau ou non, permet au petit de réguler sa température corporelle et son rythme cardiaque en s’alignant sur celle du parent. En plus, en vivant la continuité de la grossesse, le stress de bébé est grandement diminué : contenance, bruits de respiration, battement de cœur, résonance de la voix comme dans le ventre maternel ; un environnement rassurant donc pour aborder le monde ! Bonus supplémentaire, avec le portage en écharpe, on vient respecter la physiologie du bébé et son besoin de courbure du dos, d’ouverture des hanches nécessaire à leur bon développement ! Pour les enfants souffrants de reflux gastro-œsophagien, la position verticale de bébé vient largement limiter l’inconfort !

Une fois qu’on a toutes ces clés théoriques en main, et que l’on est convaincu de vouloir porter son enfant, se pose la grande question de…. comment le faire ? Dans le quotidien ?

Avant la naissance :

Avec Mr L, papa tout terrain, nous avons fait le choix du portage durant la grossesse : nous habitons en campagne, nos chemins de balade ne sont pas praticables en poussette, l’investissement en matériel est moindre… etc

90548909_2748153865307844_7937202247086112768_nNous avons donc commencé à réfléchir à quel portage pour être prêts dès la maternité ! Et il nous a paru évident que sans essayer, nous ne pourrions pas nous faire d’avis réel sur le type d’écharpe, la longueur, la matière…etc Parce que, soyons honnête, quand on débarque, le portage, c’est comme les couches lavables, c’est un jargon à part entière !
Nous avons donc sollicité notre belle-soeur qui possédait une écharpe tissée, et notre voisine de 9 ans qui possédait un poupon ! (Nous aurions aimé faire un atelier portage, malheureusement, notre région est un désert de monitrices de portage – Renseignez vous en cliquant ici).
Armés de vidéos Youtube, de notre mini bébé (qui ne bouge pas, ne se plaint pas…etc) nous avons pu nous entraîner à faire un noeud, puis deux, pour finalement choisir ce avec quoi nous serions le plus à l’aise !
Nous avons alors opté pour une écharpe tissée longue, et une écharpe élastique utilisable même avec un bébé tout neuf !
Nous avons également opté pour des coloris neutres pour que papa et maman puissent tous les deux se balader en étant à l’aise ! (Les même coloris sont difficiles à trouver mais ce sont ces marques et modèles là – liens affiliés si vous souhaitez investir dans ces merveilles !)

Petit bonus, il existe un noeud que vous pouvez faire pendant la grossesse pour soulager les tensions du dos et du bassin ! Je l’ai trouvé dans le livre ci-dessus, vraiment très bien fait. Et juste après l’accouchement, vous pouvez enrouler votre bassin avec l’écharpe, de manière à resserrer l’articulation, c’est très agréable comme sensation !

 

Après quelques mois de portage 

Le point de vue de papa…

…commence par les nombreux avantages ! C’est notamment extrêmement plaisant et apaisant, d’avoir bébé près de soi !

On le sent bouger, on est bien plus attentif à ce que fais et ce que vit bébé : que regarde-t-elle ? Comment se sent-elle ? On peut ainsi beaucoup mieux commenter ce qui l’entoure et profiter pleinement d’un moment de partage !
En plus, ça donne une réelle liberté : pas d’encombrement avec la poussette, on peut continuer d’utiliser ses deux bras libres, aller dans les chemins ou les champs que l’on veut !

Des bémols toutefois : il faut un peu s’entraîner pour faire les nœuds au début ! Une fois que le pli est pris, c’est plus simple, c’est comme replier un lit parapluie, la première fois, c’est toujours trop long… Tout comme l’installation de bébé. Pas simple lorsque l’on a pas l’habitude.
Et puis, un bébé, ça tient chaud ! Pour peu que vous soyez comme Mr L et que vous n’ayez jamais froid, la température peut vite monter !

Et côté maman ?

Je peux vous dire que j’en ai fait des choses grâce au portage !
Pas de problème pour les courses (un pack d’eau dans une main, un pack de lait dans l’autre, le sac à main en bandouillère).
Pas de problème de place dans le coffre de la voiture pour monter en vacances.
Pas de problème pour les examens médicaux (prises de sang, ophtalmo, rééducation du périnée…).
Pas de problème pour faire ses tâches ménagères, son linge, le lave-vaisselle, la cuisine.
Pas de problème pour planter des tomates, pailler le potager et autre jardinage. Bref, des gestes de tous les jours facilités par le portage, à la maison comme en dehors !90524223_2499697170282554_5391123411856523264_n

Egalement un super moyen de faire dormir bébé contre soi tout en ayant une vie ! Il se sent en sécurité contre vous, vous le voyez en sécurité aussi et n’avez aucun mal à le surveiller. A la maison, je portais très souvent en peau à peau : nue sous l’écharpe, bébé nue. C’était ni vu ni connu !

Ah oui, et l’avantage dont on n’entends trop peu parler : quand votre bébé est en écharpe contre vous, ça évite qu’un nombre non négligeable d’inconnus se penche au dessus de lui et lui caresse la main ou le visage en lui postillonnant dessus qu’il ou elle est trop mignon ! Tout comme ça évite que les gens un peu plus connu vous prenne le bébé des bras ou insiste trop fortement pour le porter, le toucher, le biser !

En revanche je trouve qu’il est plus difficile de s’habiller pour sortir : le noeud de l’écharpe à tendance à faire remonter les vêtements mettant parfois le dos à l’air, et à moins d’investir dans un manteau de portage (utile mais cher), pas facile de se couvrir et être à l’aise avec l’écharpe sur les épaules.
Nous avons investi dans un sling qui a moins ce défaut, et qui tient moins chaud.

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Nous avons donc maintenant trois écharpes. Comment les utilisons nous ? 

L’échape tissée (Kokadi Gr 7 5m20) : pour les longues balades ou le portage dos depuis quelques temps, les randonnées…etc quand on a besoin de n’installer Mlle E qu’une seule fois. C’est la plus confortable des trois.

L’écharpe extensible (Jpmbb l’originale à poche) : pour les premiers jours de bébé, pour les journées où il faut mettre/enlever bébé plusieurs fois de l’écharpe (le noeud reste fait, seul bébé bouge), pour les balades là où le sol ne sera pas propre (besoin que le noeud soit fait avant). C’est la plus pratique et polyvalente.

Le sling (RingSling de Storchenwiege) : pour les jours de très chaud, pour les balades courtes, pour du portage ponctuel pour des moins initiés (mamies, nounous), pour un portage rapide. C’est celle que préfère papa.

Nous avions testé le mei tai, assez simple d’utilisation, mais ni moi ni Mlle E n’étions à l’aise (elle était petite et avait besoin de beaucoup de contenance). A retester peut être maintenant qu’elle se tient mieux…

 

 

Je dois avouer que je trouve les écharpes tellement pratiques que j’envisage de me former comme monitrice. C’est aussi un cadeau que je ferai à tout jeune parent tellement c’est un INDISPENSABLE à mon sens.
Et vous, quels sont vos préférences écharpes ? Qu’appréciez-vous dans cette pratique ?

Café parents – mars 2020

Nous aimons tous nos enfants de manière inconditionnelle. Mais il faut être honnête, c’est parfois un travail fatiguant que ce job de parent. Et lorsque notre enfant (petit, moyen ou grand) a des besoins spécifiques, la fatigue, l’isolement social et le rythme de vie sont un risque.

 

Pour venir échanger sur cette réalité qui est la vôtre, je vous propose un café parents le vendredi 6 mars prochain, à St Même les Carrières (16).  Une occasion pour vous de souffler, de prendre un moment pour vous dans un cadre convivial et bienveillant.

N’hésitez pas, si vous avez la moindre question, le moindre besoin d’information sur cette rencontre, à m’envoyer un message.
Si vous le désirez, je peux vous communiquer une liste de gardes d’enfants motivés sur votre secteur afin de profiter pleinement de ce temps.

A très vite.

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Le temps… c’est du temps !

Le temps… c’est du temps ! Et il file, toujours plus vite. Il y a toujours dans un coin de notre tête cette liste de choses à faire « quand on aura le temps ». Sauf qu’en optimisant ce temps, en l’organisant, on en trouve toujours un peu !

Oui, il faut être organisé, c’est ce que l’on vous dit tout le temps mais personne ne vous dit comment faire exactement ! Abordons la lecture du jour comme un petit tutoriel à suivre, étapes par étapes.

Je parlerai ici de la manière dont j’intègre le programme des enfants dans ce quotidien de maman organisée, mais j’appliquais la même méthode lorsque j’étais étudiante, ou plus tard dans ma vie active avec trois emplois !

Vous avez besoin :

  • une ou plusieurs feuilles de papier brouillon (je vous propose de récupérer les enveloppes de vos courriers reçus ou le dos d’une feuille de pub)
  • un planning hebdomadaire vierge
  • un planning mensuel vierge
  • des crayons de toutes couleurs
  • un bon thermos de thé/café/chocolat chaud

 

Vous pouvez retrouver ces documents vierges en m’envoyant un message ici , je vous les envoi en attendant de pouvoir vous les mettre en lien dès que possible.

 

Etape 1 : Faites des listes !

Oui oui oui, pour de vrai. Sur vos enveloppes de brouillon, je vous invite à faire quatre listes.

  1. La liste des choses inévitables, celles que vous ne pouvez pas déroger : école, travail, activité des enfants… et y inscrire les temps de trajet.
  2. La liste des tâches récurrentes (hebdomadaires et quotidiennes). Ecrivez la tâche autant de fois que vous devez le faire dans la semaine (par exemple si vous changez la litière de votre chat trois fois, écrivez Litière Litière Litière)
  3. La liste des choses que vous aimeriez faire : votre cours de zumba du lundi ou du temps que vous voulez consacrer à la lecture… Encore une fois, inscrivez le aussi souvent que vous souhaiter faire cette chose chaque semaine.
  4. La liste des autres tâches régulières (qui reviennent moins souvent dans l’année)

Pour être sûre de ne rien oublier, je me repasse une journée type en tête. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur les listes de vos voisines (ou les miennes dans le fichier à télécharger plus haut) pour vous donner des idées.

Une astuce pour vérifier que vous n’avez rien oublié est de passer votre semaine avec vos listes sous la main et de rajouter une tâche dès que vous la réalisez et vous rendez compte que vous l’avez oubliée ! MAIS, vous êtes motivée à vous organiser là, maintenant, tout de suite… Alors vous pouvez faire tout l’inverse, vous mettre un minuteur et c’est parti pour lister votre quotidien (c’est encore plus efficace pour celles d’entre vous qui aiment travailler sous pression).

 

Etape 2 : Planifier une semaine type

Le but de réaliser cet emploi du temps « comme au collège » n’est pas de se bloquer dans un schéma, mais plutôt d’avoir une vision d’ensemble de notre temps. Il m’a également permis de relativiser lorsque ponctuellement je ne réalise pas une tâche puisque je vois écrit noir sur blanc (ou bleu ou rouge, c’est vous qui décidez) que j’aurai un autre temps pour le faire. Et donc pas besoin d’y penser sans cesse !
Autre effet bénéfique, lorsque vous ne vivez pas seule, vos colocataires, enfants, conjoints et chats lettrés, n’ont plus besoin de vous redemander sans cesse « à quelle heure fini le cour de piano ?  » ou encore « c’est quel jour les poubelles? » puisque c’est NOTé ! Et si les premières fois, on vous posera quand même la question, vous n’aurez plus qu’à réorienter vers le planning (généralement collé sur le frigo n’est ce pas ?). C’est parti, à vos crayons, planifions !

 

  1. Commencez par définir vos plages horaires. Personnellement, j’utilise actuellement un emploi du temps qui va de mon réveil (enfin, l’heure à laquelle je suis sensée me lever voyez vous…) à l’heure maximale à laquelle je m’autorise à me coucher. Lorsque j’étais salariée, je trouvais plus simple (et moins chargé visuellement) de réduire toute ma journée de travail sur un créneau.
  2. La première chose à faire (mais c’est logique) est de placer votre liste 1 des incontournables dans les cases, puis de hachurer avant et après les temps de trajet. Pour ma part, je fais une exception pour l’école puisque je n’ai même pas 5 minutes pour m’y rendre. Je vous conseille très fortement de le faire au brouillon et au crayon gris, le temps de tout placer !C’est vraiment important de matérialiser ces temps de transport car ce sont des temps exploitables par la suite pour des activités plus ou moins longues selon vos trajets quotidiens.

     

  3. Placez maintenant les tâches récurrentes à horaires (à peu près) fixes inscrites sur votre liste 2. Typiquement, les repas font partie de ces temps, seules les conventions sociales et les habitudes de vie de chacun permettent d’en fixer les horaires, mais, tout le monde mange.Rayez l’une après l’autre les tâches dès que vous les inscrivez dans votre planning pour être sûre de n’avoir rien oublié à la fin.
  4. Buvez une bonne gorgée, car le remue méninges va commencer !
  5. Les tâches restantes sur votre liste 2 sont à placer maintenant. Ce que je peux vous conseiller est d’élargir un peu les amplitudes horaires nécessaires pour pallier aux imprévus. Par exemple, si vous mettez habituellement 1h30 pou faire vos courses (en comptant bien le temps de les décharger et de les ranger), prévoyez un créneau de 2h, ainsi vous êtes couverte en cas de queue à la caisse, arrêt improvisé chez le fleuriste ou au pressing !Et pour celles qui ne font pas les courses toutes les semaines ? Inscrivez le quand même ! Si vous finissez votre tâche plus tôt ou que vous n’avez pas à le réaliser cette fois ci, considérez cela comme du temps bonus à prendre pour vous ou pour profiter de vos proches.
  6. C’est seulement maintenant que vous pouvez passer au stylo (si vous travaillez sur papier) pour fixer les choses. En effet, vous vous êtes peut-être rendues compte que vous pouviez optimiser votre trajet du mardi par exemple en profitant pour faire vos courses…etc et donc le temps de trajet est décalé.
  7. Personnellement, j’ajoute également de la couleur afin de voir qui/quoi est concerné. Cela à l’avantage de faire ressortir mes temps libres, mais également de vérifier que ma vie est assez équilibrée entre mes activités, et celles de chacun des enfants.
    Voyez comme le blanc fait bien ressortir tout le temps « qu’il nous reste » !

 

Etape 3 : planifier nos envies

Maintenant que l’on sait à quoi s’attendre de manière « fixe », on peut envisager d’accorder du temps à chaque point de notre liste 3. Les premières fois que j’ai fait cette liste, je me suis vite retrouvée face à la réalité : mes journées ne sont pas extensibles.
Et oui, organiser et optimiser son temps ne veut pas dire que vous allez pouvoir tout faire !

Regardez donc attentivement. Quel sont les activités/temps qui vous tiennent le plus à cœur ? Pour lesquels avez-vous réellement du temps à consacrer ?

Faire un choix aujourd’hui ne veut pas dire que vous n’apprendrez jamais le russe ou que votre projet artistique ne verra jamais le jour. Cela veut seulement dire qu’à un moment donné, vous allez concentrer votre énergie dans une activité plutôt qu’une autre, un projet avant un autre. Et lorsque vous obtiendrez le résultat souhaité dans un domaine, vous n’aurez qu’à piocher dans votre liste d’envie ! (Ce qui fonctionne aussi très bien lorsque vous avez des vacances et que vous ne savez pas quoi faire 😉 ).

Pour ma part mes priorités étaient les suivantes : proposer plus d’activités pour/avec ma fille et prendre du temps pour moi toute seule (oh lala, mère égoïstement saine que je suis !).

 

  1. Numérotez vos priorités sur votre liste
  2. Inscrivez au gris les activités 1 2 et 3.
  3. Prenez du recul. Vous avez assez de temps en blanc pour souffler, décompresser et faire face aux imprévus ?
  4. Remplissez encore quelques cases si le cœur vous en dit.
  5. Allez réchauffer votre thé/café parce que depuis le temps il a refroidi ! Vous reviendrez tout à l’heure, à tête plus reposée, observer votre planning.
  6. Fixez et coloriez si vous êtes sûrs de vous ! Vous n’êtes pas sûre ? Ce n’est pas grave, ce ne sont que des mots sur une page : si en testant ce planning vous trouvez un manque, une incohérence, vous pourrez simplement y remédier !

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Pour ma part, mon objectif était d’avoir un temps pour moi par jour (en violet donc), et mon activité professionnelle compte comme du temps pour moi. Ainsi, je vérifie que j’ai ma petite case de violet tous les jours (jeudi et vendredi, j’ai le yoga avec ma fille et l’atelier d’éveil qui sont aussi des temps qui me font du bien).
Mais je voulais également avoir de la latitude pour m’adapter au rythme pas toujours régulier de mon bébé et aux visites et moments sociaux que j’aime avoir : visite de copines, sorties au parc ou juste un coup de téléphone à mes proches !

Qu’en est-il des trajets hachurés, des temps en salle d’attente lorsque votre petit va à son rdv hebdomadaire chez l’ergothérapeute ? Et ces une heure trente de bus le matin ?
Ce sont des temps que vous pouvez optimisez, soit en le transformant en temps actif (rédiger des articles de blog pendant votre trajet en métro ou répondre aux commentaires sous votre dernière vidéo, passez vos coups de téléphones au banquier, ou prendre ce rendez-vous chez le vétérinaire), comme un moment de loisir (surfer sur les réseaux sociaux, écouter de la musique, lire un livre) ou encore comme des moments d’apprentissages ! Vous étiez frustrés de ne pas pouvoir vous caler un cinquième cours de japonais dans la semaine ? Votre niveau d’anglais est à travailler ? Téléchargez des émissions dans ces langues, ou tout simplement écoutez un podcast qui vous intéresse (ici j’écoute au moins une conférence tedX talks par jour, sur youtube ou en podcast). Parce que oui oui oui, ces temps ne sont pas des temps morts !
Sur mon planning, j’ai fait la différence entre les trajets avec mon grand (hachurés bleus) qui sont des temps d’échanges, de discussions et de partages toujours très denses, et les temps seule ou avec la petite qui regarde le paysage (hachurés blancs) et où je peux profiter pour être productive.

 
Et vous, votre planning respecte-t-il un équilibre qui vous convient ?
Avez-vous garder suffisamment de temps pour vous reposer ?
Montrez nous en commentaire le résultat de votre organisation !!!

 
Nan mais elle a fini là ? Elle nous plante là, avec notre liste 4 dans les mains, un reste de liste 3 un peu gribouillée… Et c’est tout ?
Je vous invite à glisser ces listes dans la dernière page de vos agendas et nous y reviendront dans un prochain article qui traitera lui aussi d’organisation… mais sur une échelle de temps un peu plus large cette fois !

Ma bibliothèque #1

Dans cet article, vous trouverez les premiers livres de ma bibliothèque, autour de plusieurs thèmes. Il s’agit de mes coups de coeur dans différentes catégories.
Retrouvez ces titres en permanence sur la page « Bibliothèque » du site ; elle sera régulièrement complétée par de nouvelles lectures !
Si vous avez des livres à nous conseiller, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire ! Merci d’avance.

 

Les pédagogies

Différentes lectures sur les pédagogies existantes nous ont permis de forger notre idée de l’éducation, notre image de ce que nous voulions transmettre à nos enfants. Ces lectures m’ont également éclairées dans ma pratique professionnelle pour adapter mes interventions au plus proche des envies et besoins des jeunes et des familles accompagnées.

 

  • Apprendre avec les pédagogies coopératives, démarches et outils pour l’école – Sylvain Connac – ESF éditeur (327 pages)

Ce livre s’adresse à la fois aux parents, aux enseignants, aux animateurs, aux éducateurs… Je l’ai particulièrement apprécié pour son articulation entre la théorie et la pratique, ainsi que ses nombreux tableaux et schémas qui permettent une compréhension claire de chaque concept et des différentes thématiques abordées. Sa bibliographie est assez complète et très intéressante, et petit bonus, il contient un glossaire, pour se mettre d’accord sur le sens donné aux différents termes employés !

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Pour le résumé : pas encore disponible, mais envoyez moi un messages et je vous avertirai dès qu’il sera disponible !

 

  • Faire l’école à la maison – Isa Lise – édition Eyrolles (184 pages)

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Cet ouvrage ne traite pas réellement de pédagogie, mais parle d’un environnement d’apprentissage : le domicile. Ce livre est très facile à lire. Il parle à la fois du cadre légal de l’instruction en famille, donne des idées pour s’organiser et surtout des témoignages, nombreux, de jeunes et de parents ayant choisi l’IEF avec des retours d’expériences à la fois positifs et négatifs afin de se faire une idée globale de ce qu’est l’école à la maison.Seul bémol à mon sens, une bibliographie assez courte si l’on veut aller plus loin sur le sujet.

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Parentalité

Etre parent, devenir parent, et surtout devenir THE parent que l’on souhaite n’est pas toujours facile. Entre nos désirs de transmission, nos valeurs intimes et profondes, notre quotidien et la réceptivité de nos loulous en face, pas toujours évident. Prendre le temps de lire sur ce sujet permet de prendre du recul et de déculpabiliser ! Il n’y a pas de parents parfait, et si nous nous mettons la pression, celle-ci retombe sur nos enfants (qui eux, de toute façon, nous trouvent presque parfaits).

D’autres supports comme les vidéos youtube ou encore des podcast existent, si ça vous intéresse, je pourrai faire un article sur le sujet.

 

  • Cool parents make happy kids– Charlotte Ducharme – Marabout (245 pages)

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A-t-on besoin de présenter ce livre incontournable sur l’éducation positive ? Une écriture super fluide, des exemples concrets et des petites boîtes à outils et à retenir qui favorisent une lecture rapide et une mémorisation des outils dont on peut avoir besoin. Sans culpabiliser les parents (bien au contraire), ce petit livre (qui se glisse facilement dans le sac à main) est à relire de temps en temps, même si l’éducation positive est déjà évidente et naturelle pour vous. Je l’avais initialement emprunté, j’ai fini par l’acheter tant il était nécessaire à ma bibliothèque ! Un site internet existe également et dispense des formations en ligne et du coaching parental. Si certains d’entre vous en ont bénéficié, n’hésitez pas à nous faire un retour d’expérience.

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Pour le résumé : pas encore disponible, mais envoyez moi un messages et je vous avertirai dès qu’il sera disponible !

Site internet : www.coolparentsmakehappykids.com

 

 

Supports d’apprentissages

Que l’on fasse l’école à la maison, du soutien scolaire à domicile ou juste que l’on soit un parent soucieux d’accompagner son enfant au mieux dans ses apprentissages, il peut toujours être utile d’avoir des supports à la maison. Voici une (petite) sélection par domaine de compétences.

 

Lecture

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  • Le Bled, Méthode de lecture 100% syllabique – Claude Couque – hachette éducation (192 pages)

Livre très visuel avec quelques exercices très simples et rapides par sons. Les sons sont classés des plus simples vers les plus complexes et la construction identique pour chaque apprentissage permet de ritualiser les découvertes sonores ! Son utilisation est très instinctives, et heureusement car l’ouvrage ne dispose que de quelques lignes de conseils sur la démarche à adopter.

A compléter tout de même avec d’autres supports.

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  • Regarde, je lis ! Méthode syllabique et visuelle – Eric Battut – édition Nathan (94 pages)

Ce livre conçu par un professeur des écoles est très progressif dans ses apprentissages. Une page par son permet de découvrir progressivement, et dans un univers très coloré, les différents sons des lettres. Trois pages de présentations et de conseils démarrent cet ouvrage. En petit bonus, un syllabaire se détache pour jouer à créer des syllabes.

A compléter tout de même avec d’autres supports.
Ce livre, très adapté aux enfants neuro-typiques peut perturber certains enfants en difficulté d’apprentissage car les lettres de présentation sont stylisées (exemple, le A est tracé en arc-en-ciel, un chien dort dans le N….etc).

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Si vous souhaitez avoir accès à certains de ces livres, je peux vous les prêter/louer. N’hésitez pas à me contacter à ce sujet.
Bonne lecture à vous !