Sport, sport adapté et handisport.

Quand on parle de sport, on parle de santé, mais également de loisirs et de bien être. Pas toujours facile, alors, de trouver une activité adaptée à nos proches à besoins spécifiques. D’autant plus que deux termes se confondent parfois : sport adapté et handisport. éclaircissons tout ça…

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Le handisport est un sport à part entière, avec sa fédération spécifique proposant pas moins de 30 sports différents ! Parmi eux, 25 sont pratiqués au niveau olympique (20 aux jeux d’été et 5 aux jeux d’hiver). Il s’agit d’un sport pour lequel les locaux, terrains, le matériel est adapté aux pratiquants en situation de handicap moteur, auditif ou visuels.

Bien que de plus en plus répandu, on dénombre encore un grand nombre de personnes en situation de handicap privée de pratique sportive à cause du coût important du matériel parfois nécessaire, alors que de plus en plus de mairies et de collectivités se plient à l’accessibilité de leurs infrastructures !
La fédération française de handisport (leur site ici – http://www.handisport.org/ ) propose un outil de recherche géographique vous permettant de trouver un club de handisport proche de chez vous.
Si vous êtes professionnel et que vous souhaitez vous former au handisport n’hésitez pas à les contacter ; des fiches et vidéos pédagogiques sont également mises à disposition afin de s’initier et d’initier au sport les personnes que nous accompagnons. Ces fiches sont également utiles si vous souhaitez tenter une nouvelle activité sportive en famille, retrouvez mon article dédié en cliquant ici.

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Le sport adapté est une pratique simplifiée (dans les règles et/ou la technicité) d’un sport, afin d’être praticable par des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Aussi, le sport est adapté à chaque participant, selon ses besoins et ses compétences. Le sport adapté est plus facile à mettre en place car moins coûteux en matériel que le handisport. Même si il existe également une fédération spécifique, il n’est pas rare qu’un sportif adapté prenne sa licence dans la fédération sportive de son sport.

La fédération française de sport adapté (leur site là – http://www.ffsa.asso.fr/ ) propose également une carte de recherche d’activité : 86 sports différents sont adaptés par la fédération.

L’une des différence majeure d’avec le handisport est la modularité de la pratique, car très individualisé, il permet d’être sans cesse modifié pour se rapprocher (et parfois devenir) identique à la pratique sportive non adaptée.

Au delà du critère géographique guidant l’accès à un sport, c’est le critère du plaisir qui impulse le choix. Aussi, il est important de partir d’une envie et d’une motivation et de créer l’adaptation par la suite.

Les sports en lien avec les animaux sont souvent proposés car faciles à mettre en place et très souvent doublés de médiation animale ; les sports d’équipe nécessitent plus de pré-requis mais voient émerger très rapidement une dynamique bienveillante autour de la personnes en situation de handicap. Quels sont alors vos objectifs derrière la pratique sportive ? Dépassement de soi ? Socialisation ? Loisir et plaisir ?

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Dans les accompagnements que j’ai pu pratiquer, absolument tous les clubs contactés (non affiliés sport adapté) ont accepté d’accueillir des jeunes à besoins spécifiques. Dans un premier temps avec un encadrant supplémentaire dédié, qui, au fil des mois de pratique a pu s’estomper.
L’inclusion sociale permise par ces clubs a été aussi bénéfique qu’une inclusion scolaire : création de lien social, imitation des pairs, assimilation et respect des règles, valorisation des compétences de l’individu et confiance en soi… Je dois même avouer qu’à l’heure actuelle, le sport est l’un des support pédagogique que je préfère employer, et ce, peu importe qu’il y ai ou non un handicap.

 

N’hésitez pas à aller visiter les sites des fédérations via les liens dans l’article et à laisser un petit mot en commentaire pour nous faire part de vos expériences sportives, adaptées ou non 🙂

Le sport oui… mais en famille !

Tous les médecins vous le diront : il est important de faire du sport ! Les spots publicitaires en rajoutent et vous disent de bouger ! Oui mais voilà… quel sport choisir ? Avec qui ? Et comment ? Installez vous confortablement dans votre fauteuil pour lire notre petit tour d’horizon sportif : après ça, vous enfilerez vos baskets, en famille !

Nous parlerons ici à la fois de sport, et d’activité physique.

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L’activité physique est toute activité qui va vous faire bouger plus qu’à votre habitude, et qui s’inscrit facilement dans votre quotidien : prendre les escaliers au lieu de l’ascenceur, se garer une rue plus loin que d’habitude pour marcher, prendre le vélo pour aller acheter le pain, sortir le chien… etc bien que l’avis d’un médecin soit toujours conseillé, l’activité physique ne nécessite pas de certificat médical et est à la portée de tous (sauf problématique de santé particulière).

L’activité sportive, elle, est plus poussée en terme de technicité et d’intensité. Même si vous souhaitez pratiquer un sport totalement gratuit, je vous encourage vivement à vous tourner vers un professionnel de santé avant de commencer. Et c’est valable pour vos enfants ! En plus de faire un point sur votre état physique, il saura vous encourager dans votre démarche et vous prodiguer les conseils les plus adaptés à votre situation, votre corps et vos habitudes de vie. Rappelez vous aussi qu’un tuto youtube ne vaut pas la présence d’un professionnel du sport pour ajuster votre effort, votre posture…etc

Je vous passerai le discours habituel « le sport c’est bon pour la santé », car il est prouvé que la pratique d’une activité physique ou sportive libère des endorphines, renforce le système cardio-vasculaire et permet le développement harmonieux sur le plan psycho-moteur. Mais le sport renforce aussi le lien humain !
En pratiquant en club, en groupe, en bande, on rencontre de nouvelles personnes (pour les ado et adultes surtout) et on retrouve ses camarades de classe en dehors de l’école. Les codes sociaux sont différents, les personnes de référence aussi. Faire du sport, c’est sortir de sa zone de confort…

…en famille également. Nouveau lieu, nouvelle habitude, nouvelles règles. L’avantage supplémentaire étant de partager un moment de qualité ensemble, et de transmettre à nos enfants : un modèle d’hygiène de vie et des valeurs choisies (selon le sport sélectionné).

Quand on y réfléchi, on voudrait tous avoir plus de temps à partager avec nos enfants. Et avoir le temps de faire du sport. En alliant les deux, on créé une motivation supplémentaire et les membres de la famille se boostent les uns les autres ! Tout se multiplie : vous vous encouragez à y aller, à progresser, vous êtes heureux de voir vos proches s’amuser (car la clé de la réussite sportive est le plaisir), eux sont heureux de vous voir serein et épanoui, vous fixez ensemble des objectifs individuels et collectifs… Et je dois avouer pour ma part apprécier la petite pression que je me mets juste avant la fin d’une course/nage en me demandant si ils vont être fiers de moi, puisqu’ils ont à la fois témoins de mon engagement à y aller, et juge du bon déroulement de l’opération.

Je suis encore plus fière quand Mr E. souhaite faire pareil ! (Et plus encore quand je vois sa fierté d’y arriver). Car oui, l’imitation est le plus solide moyen d’apprentissage dans l’enfance. Il entraine le corps et le cerveau, développe les compétences d’observation, d’attention et la confiance en soi. La régularité de la pratique permet de transmettre un modèle d’habitude de vie saine. Et les habitudes prises pendant l’enfance sont plus faciles à maintenir à l’âge adulte.

Le plaisir, je l’ai évoqué, est la clef de voute d’une pratique régulière. Il faut donc être vigilant, notamment les premières fois, à ne pas « trop » en faire. En effet, lorsque vous poussez l’activité au point d’ennuyer un membre de la famille ou d’en avoir des courbatures à s’en dégouter, il y a peu de chances de réitérer la sortie. L’astuce est donc de s’arrêter quand tous le monde s’amuse (et d’adapter les séances en fonction de cela) : ainsi vous garantissez un maintien non négligeable de la motivation !

Un autre élément à prendre en compte pour créer cette notion d’envie et de plaisir est le choix du sport. Si en tant qu’adultes nous sommes tentés d’imposer des activités que l’on aime (ou de fortement encourager dans ce sens), pensez que les enfants aimeraient parfois eux aussi vous faire découvrir des choses. (Bon je vous l’accorde, l’envie de faire du surf quand vous habitez à 700km de l’océan n’est pas la meilleure… mais pensez à vos prochaines vacances;) ). A vous de voir maintenant comment vous souhaitez procéder : vote à l’unanimité, à la majorité, ou choix tour à tour…

Voici quelques idées de sport à pratiquer en famille : course à pied, vtt, yoga, natation, kayak, pole dance… En fait, tous les sports s’y prêtent à condition d’adapter aux capacités physiques de chacun ! Pensez bien qu’un adulte d’un mètre quatre vingt dix qui pratique le basket depuis ses 8 ans ne pourra pas jouer à 100% de ses capacités avec une fillette de 5 ans, de même pour les jeux de raquette ou de force. Les sports individuels qui se pratiquent en groupe sont à mon sens les plus faciles à adapter. De la même manière, les sports qu’aucun membre de la famille n’a jamais pratiqué sont assez recommandés.

Voir l’autre, même adulte, également en difficulté parfois, se rendre compte qu’il faut de l’entrainement à tout le monde pour y arriver, permet aux plus jeunes d’apprendre la persévérance. Et donne une belle dose de confiance en soi lorsque la réussite est là ! C’est également l’occasion, en tant que parent, de se rappeler que l’on ne sait pas tout mieux que nos enfants (humilité bienvenue) et que nous avons aussi besoin, régulièrement, d’entrer dans ce processus d’apprentissage. Encore une fois, c’est travailler hors de sa zone de confort. Et démarrer tous à égalité !

Une question se pose tout de même… à partir de quel âge faire pratiquer un sport à nos enfants ? La meilleure réponse viendra du médecin qui suit vos loulous. Mais en théorie, à partir du moment où un enfant sait jouer, il peut faire un sport (puisque l’activité physique est un jeu)… donc la maternelle. Encore une fois, tout est question de dosage ! Faire pratiquer 6h d’escalade par week-end à votre bambin de 3 ans et demi sous prétexte qu’il aime grimper aux arbres n’est pas judicieux ! Idem pour le footing de 5 km. Nos corps d’adultes ont besoin de repos et les corps souples, maléables et en pleine croissance de nos enfants encore plus !

Il ne faut pas hésiter à profiter de ces activités pour parler à votre enfant, même jeune, de son corps, que ce soit nommer les parties de soi pour les plus jeunes, jusqu’au fonctionnement des muscles ou des articulations, ou encore d’appuyer sur les besoins de son corps : le repos pour construire et réparer ; l’eau avant, pendant et après pour une indispensable hydratation ; le rôle des différents nutriments protéines, lipides, glucides, vitamines et fibres pour une alimentation variée. En entendre parler et vous voir attentif à vos propres ressentis corporels lui permettra d’être un peu plus à l’écoute de lui même.

Et pour nos enfants aux besoins spécifiques ? Je leur dédie cet article !

Idée #1

Pendant que maman court, bébé est sur le porte vélo de papa, le grand pédale plus vite que le chien.

Idée #2

Toute la famille, pieds nus sur le tapis du salon, réalise cet enchaînement de yoga pour enfant trouvé sur youtube… et comme c’est la quatrième fois qu’on le réalise ce mois ci, on commence à être plus à l’aise en guerrier.

Idée #3

Tout le monde fait 10 longueurs, à son rythme, avec pauses et bouées si besoin !

 

Et vous, quelles sont vos idées ? Partagez les vite dans les commentaires en dessous !

Découverte du monde – Géo #1

Le mois de décembre a été très chargé géographiquement pour Mr E. Entre le Père Noël qui vit au pôle Nord et ses cousines venues des Etats-Unis, les questions sur le monde ne tarissent pas ! Tout y passe, des transports aux animaux en passant par les langues qu’on y parle…
Ajoutez à ça les questions de temporalité et de jour/nuit…. Il va vite falloir aborder à la fois la terre avec les globes et le planisphère, ainsi que le système solaire ! Oui, mais Mr E n’a jamais abordé aucune de ces notions…

…Montessori est mon amie ! Bien que l’investissement en matériel doive se faire rapidement ! Petit tour d’horizon des premiers ateliers, comment je les organise, comment je suis les progrès de Mr E. et quels jeux nous y associons à la maison !

Dans un premier temps, il a fallu répondre aux questions avec le matériel que nous avions sous la main : seulement un petit globe miniature de style ancien et internet…

On lui montre le globe, on le laisse le manipuler, et poser ses doigts sur l’Europe, où nous vivons, le pôle nord où vit le Grand Homme Rouge, et les Etats-Unis où vivent tonton et les cousines. Visiblement, ce n’est pas suffisant ! L’investissement se fait urgent pour adapter les supports.

Le premier investissement a été dans une paire de globes (tous les liens de matériels utilisés sont en bas de l’article). Ça tombait bien, après un mois de novembre sous le signe des citrouilles et un mois de décembre sous le signe des sapins, je ne savais pas sur quel thème décoré mon buffet au mois de janvier !

Deux globes manipulables, des photos et des livres sur le monde ont donc été laissés à disposition de Mr E et ses invités, les cartes de nomenclature Montessori (trouvées ICI sur le site Crapouillotage. N’hésitez pas à faire le tour de son blog qui est une vraie mine d’or d’inspiration !) également disponibles dans un coin. Par chance, nous sommes face à un petit garçon curieux, qui, bien qu’il se lasse vite, pose énormément de questions. Nous le laissons donc manipuler, dire, faire et nous réexpliquer de temps en temps ce qu’il a compris. Ce sont dans ces moments d’échanges que je « pointe » tout à fait discrètement là où il en est dans ses apprentissages et que je reporte ensuite les acquis sur mon relevé de compétences. Si vous souhaitez ce relevé, très très très détaillé, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mail, je me ferai un plaisir de vous le joindre.

L’idée va être, progressivement, de faire évoluer ce buffet par thématique des continents. Avec, lorsque je l’aurai reçu, le puzzle planisphère aux mêmes couleurs que le globe. Ensuite, un continent par période (plus ou moins longue selon l’intérêt que Mr E. y portera), en commençant soit par l’Europe où nous vivons, soit par l’Amérique du Nord où se trouve ses cousines. Je le laisserai choisir, bien évidemment.

A chaque thème seront disponibles : les animaux du continent, les monuments du continent, une carte, quelques coloriages, et quelques livres empruntés à la bibliothèque sur ce thème (habitations, peuples, histoires, légendes…). Chaque thème fera l’objet d’un article si cela vous intéresse !

Plus tard, nous aborderont l’Europe et la France plus en détail, avec des photos des gens que nous connaissons, des villes que nous avons visité…etc mais nous avons le temps (j’espère) car pour l’instant, un simple pointage sur une carte suffit à répondre à ses interrogations lorsqu’il en a !

Et vous, comment abordez-vous le monde avec vos enfants ?

Avez-vous des idées supplémentaires à partager concernant ces découvertes passionnantes ?

 

 

Voici les liens vers le matériel utilisé (certains liens sont affiliés) :

Globes bi-colore et couleurs des continents

Puzzle carte de l’Europe

Puzzle carte de la France

Pour ceux d’entre vous qui ont un peu plus le temps, vous trouverez ici deux tutoriels pour fabriquer les globes vous même. Celui du blog L’Atelier Montessori ICI et celui du blog  ( Famille Epanouie ICI )

Planisphère du monde fait

Planisphère du monde à terminer (ce qui a été mon choix)

Les différents animaux et continents en 3D :

Animaux sauvages

Animaux tropicaux

Animaux domestiques

Animaux de ferme

Monuments du monde 1

Monument du monde 2

 

 

Pour recevoir le relevé de compétence des savoirs géographiques, envoyez moi un e-mail à marine.educaba44@gmail.com et n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter pour ne rien rater des prochains articles !