Ateliers parents

Vous êtes sur le secteur Charentais et vous cherchez à rompre l’isolement ?
Vous souhaitez échanger avec d’autres parents autour de la parentalité bienveillante et positive (mais pas utopiste, non, plutôt ancrée dans la vie réelle).
Les pédagogies alternatives vous intéressent et vous souhaitez en savoir plus ?
Votre enfant (ou futur enfant) a entre 0 et 6 ans et vous cherchez des idées d’activités adaptées à son âge, et votre quotidien ?

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Pourquoi le portage a simplifié ma vie ?

Il y a ce truc qui a grandement facilité mon quotidien de jeune maman. Que dis-je, il l’a rendu possible ! Le portage !

On en parle énormément ces derniers temps, on croise de plus en plus de parents-kangourous, les ateliers se multiplient. Une nouveauté ? Un effet de mode ? Pas vraiment. C’est plutôt un retour à des pratiques plus anciennes et qui cumule les bénéfices pour les parents comme le bébé !

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Petit tour de ce qu’est le portage, ses idées reçues, quels sont les avantages et les inconvénients selon nous. Merci à papa d’avoir grandement participé à cet article avec son point de vue très constructif !

 

C’est quoi ? 

Le portage en écharpe est à la fois un moyen de porter bébé, de transporter bébé, de faire découvrir le monde à bébé.
Il s’agit de prendre un grand tissu, l’écharpe, et de la nouer autour du corps du porteur pour créer un siège, physiologique, pour bébé. Le portage est possible dès la naissance et jusqu’à ce que le poids de bébé ne permette plus de le porter (ou jusqu’à ce qu’il le refuse). A la maison, nous avons trois types d’écharpes différentes, mais il en existe bien d’autres ! Je vous en parle plus bas.

« Tu vas le rendre dépendant », « ça va devenir un enfant capricieux », « il ne sera jamais autonome cet enfant ! », « il est difficile ? C’est normal sa mère le porte en écharpe… »

Autant de petites phrases que l’on entends (à longueur de temps, si si) quand on est parent porteur… Et pourtant, le portage réponds à un réel besoin de l’enfant ! Petit point développement…90599178_641575566419514_6052317954740060160_n

…l’enfant, pour découvrir le monde et son environnement, à besoin de se sentir en sécurité. En sécurité physique bien sur, mais également en sécurité sur le plan psycho-affectif. C’est la théorie de l’attachement (Bowlby l’a étudié, puis Mary Ainsworth a approfondi le sujet). Je ne vais pas détailler ces théories ici, mais si ça vous intéresse faites moi signe. Grâce à une proximité avec son parent, le portage, et le maternage proximal plus généralement, vient répondre dès le plus jeune âge à ce besoin d’attachement  : l’enfant va se créer une figure (le plus souvent la mère) qu’il va identifier comme un point de sécurité dont l’amour inconditionnel est acquis. Petit, il va pouvoir explorer et rencontrer des inconnus sans crainte en présence de sa figure d’attachement, puis en grandissant, c’est d’abord avec cette figure que l’enfant testera le cadre, évacuera ses tensions….etc
Donc, pas de panique, si tu portes ton enfant, tu n’en fera pas un petit être dépendant, agrippé aux jupes de sa mère, mais un mammifère qui gère son besoin vital de sécurité.
Parce que oui, il ne faut pas oublier que la sécurité physique et psycho-affectives sont des besoins fondamentaux de n’importe quel être humain ! D’autant plus qu’un bébé (remettons l’humain dans son milieu naturel), est un être fragile qui ne va pas survivre longtemps et risque de se faire manger par la première bête sauvage qui passe sans un adulte pour le protéger !

Et sur le plan physique? Anatomique ? Le portage, en peau à peau ou non, permet au petit de réguler sa température corporelle et son rythme cardiaque en s’alignant sur celle du parent. En plus, en vivant la continuité de la grossesse, le stress de bébé est grandement diminué : contenance, bruits de respiration, battement de cœur, résonance de la voix comme dans le ventre maternel ; un environnement rassurant donc pour aborder le monde ! Bonus supplémentaire, avec le portage en écharpe, on vient respecter la physiologie du bébé et son besoin de courbure du dos, d’ouverture des hanches nécessaire à leur bon développement ! Pour les enfants souffrants de reflux gastro-œsophagien, la position verticale de bébé vient largement limiter l’inconfort !

Une fois qu’on a toutes ces clés théoriques en main, et que l’on est convaincu de vouloir porter son enfant, se pose la grande question de…. comment le faire ? Dans le quotidien ?

Avant la naissance :

Avec Mr L, papa tout terrain, nous avons fait le choix du portage durant la grossesse : nous habitons en campagne, nos chemins de balade ne sont pas praticables en poussette, l’investissement en matériel est moindre… etc

90548909_2748153865307844_7937202247086112768_nNous avons donc commencé à réfléchir à quel portage pour être prêts dès la maternité ! Et il nous a paru évident que sans essayer, nous ne pourrions pas nous faire d’avis réel sur le type d’écharpe, la longueur, la matière…etc Parce que, soyons honnête, quand on débarque, le portage, c’est comme les couches lavables, c’est un jargon à part entière !
Nous avons donc sollicité notre belle-soeur qui possédait une écharpe tissée, et notre voisine de 9 ans qui possédait un poupon ! (Nous aurions aimé faire un atelier portage, malheureusement, notre région est un désert de monitrices de portage – Renseignez vous en cliquant ici).
Armés de vidéos Youtube, de notre mini bébé (qui ne bouge pas, ne se plaint pas…etc) nous avons pu nous entraîner à faire un noeud, puis deux, pour finalement choisir ce avec quoi nous serions le plus à l’aise !
Nous avons alors opté pour une écharpe tissée longue, et une écharpe élastique utilisable même avec un bébé tout neuf !
Nous avons également opté pour des coloris neutres pour que papa et maman puissent tous les deux se balader en étant à l’aise ! (Les même coloris sont difficiles à trouver mais ce sont ces marques et modèles là – liens affiliés si vous souhaitez investir dans ces merveilles !)

Petit bonus, il existe un noeud que vous pouvez faire pendant la grossesse pour soulager les tensions du dos et du bassin ! Je l’ai trouvé dans le livre ci-dessus, vraiment très bien fait. Et juste après l’accouchement, vous pouvez enrouler votre bassin avec l’écharpe, de manière à resserrer l’articulation, c’est très agréable comme sensation !

 

Après quelques mois de portage 

Le point de vue de papa…

…commence par les nombreux avantages ! C’est notamment extrêmement plaisant et apaisant, d’avoir bébé près de soi !

On le sent bouger, on est bien plus attentif à ce que fais et ce que vit bébé : que regarde-t-elle ? Comment se sent-elle ? On peut ainsi beaucoup mieux commenter ce qui l’entoure et profiter pleinement d’un moment de partage !
En plus, ça donne une réelle liberté : pas d’encombrement avec la poussette, on peut continuer d’utiliser ses deux bras libres, aller dans les chemins ou les champs que l’on veut !

Des bémols toutefois : il faut un peu s’entraîner pour faire les nœuds au début ! Une fois que le pli est pris, c’est plus simple, c’est comme replier un lit parapluie, la première fois, c’est toujours trop long… Tout comme l’installation de bébé. Pas simple lorsque l’on a pas l’habitude.
Et puis, un bébé, ça tient chaud ! Pour peu que vous soyez comme Mr L et que vous n’ayez jamais froid, la température peut vite monter !

Et côté maman ?

Je peux vous dire que j’en ai fait des choses grâce au portage !
Pas de problème pour les courses (un pack d’eau dans une main, un pack de lait dans l’autre, le sac à main en bandouillère).
Pas de problème de place dans le coffre de la voiture pour monter en vacances.
Pas de problème pour les examens médicaux (prises de sang, ophtalmo, rééducation du périnée…).
Pas de problème pour faire ses tâches ménagères, son linge, le lave-vaisselle, la cuisine.
Pas de problème pour planter des tomates, pailler le potager et autre jardinage. Bref, des gestes de tous les jours facilités par le portage, à la maison comme en dehors !90524223_2499697170282554_5391123411856523264_n

Egalement un super moyen de faire dormir bébé contre soi tout en ayant une vie ! Il se sent en sécurité contre vous, vous le voyez en sécurité aussi et n’avez aucun mal à le surveiller. A la maison, je portais très souvent en peau à peau : nue sous l’écharpe, bébé nue. C’était ni vu ni connu !

Ah oui, et l’avantage dont on n’entends trop peu parler : quand votre bébé est en écharpe contre vous, ça évite qu’un nombre non négligeable d’inconnus se penche au dessus de lui et lui caresse la main ou le visage en lui postillonnant dessus qu’il ou elle est trop mignon ! Tout comme ça évite que les gens un peu plus connu vous prenne le bébé des bras ou insiste trop fortement pour le porter, le toucher, le biser !

En revanche je trouve qu’il est plus difficile de s’habiller pour sortir : le noeud de l’écharpe à tendance à faire remonter les vêtements mettant parfois le dos à l’air, et à moins d’investir dans un manteau de portage (utile mais cher), pas facile de se couvrir et être à l’aise avec l’écharpe sur les épaules.
Nous avons investi dans un sling qui a moins ce défaut, et qui tient moins chaud.

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Nous avons donc maintenant trois écharpes. Comment les utilisons nous ? 

L’échape tissée (Kokadi Gr 7 5m20) : pour les longues balades ou le portage dos depuis quelques temps, les randonnées…etc quand on a besoin de n’installer Mlle E qu’une seule fois. C’est la plus confortable des trois.

L’écharpe extensible (Jpmbb l’originale à poche) : pour les premiers jours de bébé, pour les journées où il faut mettre/enlever bébé plusieurs fois de l’écharpe (le noeud reste fait, seul bébé bouge), pour les balades là où le sol ne sera pas propre (besoin que le noeud soit fait avant). C’est la plus pratique et polyvalente.

Le sling (RingSling de Storchenwiege) : pour les jours de très chaud, pour les balades courtes, pour du portage ponctuel pour des moins initiés (mamies, nounous), pour un portage rapide. C’est celle que préfère papa.

Nous avions testé le mei tai, assez simple d’utilisation, mais ni moi ni Mlle E n’étions à l’aise (elle était petite et avait besoin de beaucoup de contenance). A retester peut être maintenant qu’elle se tient mieux…

 

 

Je dois avouer que je trouve les écharpes tellement pratiques que j’envisage de me former comme monitrice. C’est aussi un cadeau que je ferai à tout jeune parent tellement c’est un INDISPENSABLE à mon sens.
Et vous, quels sont vos préférences écharpes ? Qu’appréciez-vous dans cette pratique ?

Le temps mois par mois…

Vous ne savez plus quand vous avez retourné votre matelas pour la dernière fois ? Vos rideaux prennent la poussière mais vous ne trouvez pas le temps de les laver ? Cela fait près de trois semaines que vous vous dites qu’un coup d’aspirateur dans la voiture ne serai pas de trop…
Mais rien n’y fait, vous ne parvenez pas à vous organiser pour faire ces tâches. Pas de panique, nous allons voir aujourd’hui comment les planifier pour ne plus avoir à y penser !

Cet article fait suite à celui qui traite de l’organisation de la semaine juste ici, je vous encourage à le lire avant de poursuivre !

Si vous vous souvenez bien, je vous avais laissé avec des listes incomplètes, ou plutôt trop complètes ! Parce que oui, en listant la totalité des tâches à réaliser ainsi que leur régularité, vous vous êtes rendue compte que vous en faisiez déjà beaucoup ! Gare à celui qui dira qu’un week-end à la maison ou qu’une journée de congé est faite pour se reposer !
Je vous propose de vider ses listes et de les inscrire dans vos planning pour ne plus avoir à y penser et vous libérer un peu l’esprit !

Etape 1 : Préparons nous !

  • Vous allez avoir besoin de votre liste 3 (ce qu’il en reste) et de votre liste 4.
  • Votre agenda pour l’année ! => ma sélection en bas de page
  • Ou, en attendant, un planning annuel comme celui là.
  • Vos plus jolis crayons ! => ma sélection en bas de page
  • Un bon thé, ou un café, parce que encore une fois, nous allons aujourd’hui prendre du temps pour en gagner après.

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Je parle d’agenda, mais avec le carnet que je vous propose plus bas, pas besoin d’attendre janvier ou septembre pour s’y mettre. Le bon moment, c’est MAINTENANT ! 🙂

Etape 2 : Liste 4 !

Maintenant nous n’y échapperont plus ! Il est temps de définir la régularité de chaque tâche !
Pour des raisons de praticité, je vous montre le modèle sur planning annuel, mais en page 2 du Journal Infinite (cf plus bas), vous trouverez une double page avec un planning annuel. Personnellement, j’ai choisi d’y mettre tous les anniversaires !

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Voici donc ma liste de tâches (pour vous donner des idées) également disponible dans le document à modifier ici.

Je commence par écrire au gris, au dessous/dessus de chaque mois les tâches qui s’y rapportent. Je démarre par les tâches les moins régulières qui ne reviennent qu’une ou deux fois par an, puis les trimestrielles.
Par exemple, j’ai 6 tâches qui reviennent chaque trimestre. Je les réparties 2 par mois pour ne pas être totalement submergée un mois, et je les rassemble pour me simplifier la tâche ! Je ferai donc mes vitres pendant que mes rideaux seront dans la machine à laver (comme ça ils ne me gêneront pas).
L’avantage est que chacun est libre de définir le rythme qu’il souhaite ! Vous avez une baie vitrée que vous utilisés pour passer sur la terrasse ? Elle se salira plus vite en été quand vous l’utilisez, vous pouvez donc « intensifier » les nettoyages à cette période !
Une fois ces tâches réparties par mois, à vous de les répartir à l’intérieur de ce mois. Encore une fois, j’essaye de répartir au maximum et d’équilibrer les choses pour ne pas me retrouver débordée.

Et voilà ! Vous avez la technique pour prévoir vos taches ! Réalisez donc la même opération avec les tâches à réaliser tous les mois ! Choisissez de les répartir en pensant efficacité ! Associer deux tours de compta va certes vous donner mal au crâne mais sera plus optimisé que si vous faites un peu de compta et le nettoyage des ampoules le même jour et encore un peu de compta et le nettoyage de la voiture la fois d’après !
Et comme toujours, ça s’adapte à VOTRE vie et à VOS envies !

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En remplissant ce planning la première fois, je me suis rendue compte pour la voiture par exemple que la nettoyer à l’extérieur tous les mois en hiver n’a pas de sens… Globalement j’alterne un mois sur deux intérieur/extérieur, sauf en hiver où je saute un peu d’extérieur (mais j’intensifie l’intérieur, parce que les bottes pleine de terre mouillée c’est pas terrible… idem avec le sable pour ceux qui sont du bord de mer !). Je me suis également rendue compte que j’avais oublié les tâches « prise de rendez-vous » pour mon contrôle technique par exemple (pour ne pas me faire avoir par le délai, idem pour les vaccins obligatoires des enfants).

Voici ce que donne mon planning terminé (pas joli mais fonctionnel).

Etape 3 : Dans l’agenda !

Cette étape est longue, et peu amusante. Mais elle a l’avantage de ne pas vous demander de réfléchir et donc de pouvoir se faire devant un épisode de série ou avec une belle musique de fond !
Reprenez votre planning annuel et reportez chaque tâche, une par une, dans votre agenda, sur la page du JOUR où vous souhaitez le faire.
Mais pourquoi ?
Parce que je sais avec l’expérience que vous ne consulterez pas le planning annuel toutes les semaines. Profitez-en pour inscrire le contrôle technique de la voiture, les anniversaires et autres fêtes et événements familiaux pour ne plus en oublier !!!

Voici à quoi ressemblent mes mois et semaines dans notre agenda familialIMG_20200226_212646

Pour accélérer la lecture visuelle de notre agenda, les rendez-vous ne concernant qu’un membre de la famille sont surlignés de la couleur de la dite personne. Dans le même esprit, un code couleur est fixe concernant les tâches  effectuées. Si en savoir plus sur le contenu de notre agenda vous intéresse, laissez moi un commentaire ou un mail !

 

 

Ma sélection de matériel :

A noter que le modèle infinite (en bleu ci-dessus) est pré-rempli, ce qui nous fait gagner du temps si l’on n’a pas de but purement artistique, contrairement à l’autre 😉 C’est celui que j’utilise et même lorsque je veux le décorer, les traits sont suffisamment fins pour ne pas me gêner !

Organiser les jeux des enfants

Ces 5 astuces vous permettront d’en finir avec le bazar et l’ennui. Parce que oui, en tant que parent, il y a deux choses qui nous agacent au plus haut point (juste après le dentifrice encore une fois dans le fond du lavabo et la bouteille de jus remise vide au frigo) : se prendre un coin de lego sous le pied et cette phrase mythique « je m’ennuie je sais pas quoi faire » alors qu’il y a plus de jeux dans sa chambre que dans un magasin la semaine précédent Noel…

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A la maison, des petites habitudes ont permis de réduire le bazar et de renouveler l’intérêt pour les jeux sans avoir à investir dans des nouveautés tous les quinze jours.

Astuce numéro 1 : Faire le tri des jouets !

Rien de mieux que de se débarrasser du superflu pour retrouver la valeur de ce que l’on possède ! (A noter qu’on parle là des jeux et livres des enfants mais c’est valable également pour nos affaires). C’est également l’occasion de se débarrasser de ce truc cassé, de ce machin pour bébé ou de ce bidule vraiment très laid qui prends la poussière.

Âges oblige, j’adopte des techniques bien différentes sur ce point avec Mlle et MR E.

Le plus simple (et rapide). Pour Mlle E, je réunis tous ses jouets et commence par ranger dans un placard les jeux qu’elle n’utilisera que dans quelques mois. Pour rappel, elle a 9 mois à l’heure où j’écris ce billet. Un âge donc où les besoins et les intérêts varient très vite. Puis, je mets de côté, dans une caisse ou un carton, tout ce qu’elle n’utilisera plus car elle est trop grande. En ce qui concerne les jouets abîmés, je les retirent du circuit dès que je constate le défaut. Et voilà ! Le tri est fait pour la demoiselle !

Passons dans la chambre d’à côté… où à 7 ans presque et demi, je n’ai plus aucun pouvoir de décision, mais surtout où trier et donc choisir, ça s’apprend !

J’applique avec Mr E la technique des 3 boîtes. La première, la plus grande, est étiquetée « NON ». La seconde, de taille moyenne « Peut-être  » et la petite dernière « oui ». L’idée est de prendre chaque objet et de se demander est ce que je veux le garder. Il se glisse alors dans la boîte à la réponse correspondante. La taille des boîtes va influencer votre enfant sur la quantité de choses à garder/jeter. Surtout les premières fois lorsque vous triez plusieurs années d’accumulation.

Attention à deux points tout de même : laisser votre enfant faire ses propres choix et ne le laissez pas faire totalement seul ! Restez avec lui pendant ce tri, car c’est une tâche longue et difficile que d’apprendre à choisir. Il ne vous viendrais pas à l’esprit de le laisser seul face à son livre de lecture en lui disant « tu viendras me voir quand tu auras fini ». Dans le meilleur des cas il le fait à la va-vite sans se concentrer, et dans le pire il fond en pleurs seul devant la complexité de la tâche ! Restez, encouragez le, et faites de cet instant un bon moment. Et ensuite, si il veut garder cette peluche défraîchie et trouée offerte par la grande tante Roseline mais donner son camion de pompier téléguidé, celui là même avec lequel il joue tous les week end, laissez le faire. Et assumer son choix. Ici, MR E a trouvé plus facile et même beaucoup plus gratifiant de se séparer de jeux quand il a su qu’ils seraient revendus pour pouvoir en choisir des nouveaux ou offerts à des enfants qui n’en ont pas ou peu.

La caisse peut-être ? C’est une caisse bonus qui va permettre de faire tampon et d’assouplir les choses. C’est la marge d’erreur qu’il se permet quand il ne sait pas. La toute première fois où nous avons fait ce tri, il nous a réclamé trois objets de cette caisse qui lui manquaient dans ses jeux. Il a pu les récupérer…. en les échangeant contre d’autres gardés !

Astuce numéro 2 : instaurer un roulement

Alors que pour MR E, le roulement se fait naturellement quand il demande un jouet de la caisse « peut être », il est nécessaire d’avoir un peu plus d’organisation pour permettre à la demoiselle de redécouvrir ses jeux régulièrement.

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Pour cela j’ai adopté une séparation par quart au début. Puis mon tri s’est affiné en 5 tas.

J’espère qu’après l’astuce 1 vous n’aviez pas tout re-rangé dans la chambre car je vous invite à ressortir tout ce que vous souhaitez garder ! Et faire des tas par type de jeux : les livres d’un côté, les trucs qui roulent, ceux qui se mâchouillent, ceux qui s’empilent…etc Pour ma part, ça donnait quelque chose comme ça au dernier rangement !

1) sélectionnez quelques jouets faciles à transporter pour s’occuper dans la voiture, la salle d’attente du médecin ou n’importe où où vous aurez besoin d’aller ! Et rangez les tout de suite dans votre sac spécial sortie.

2) répartissez tout le reste en 4 paquets équilibrés. Par équilibrés, j’entends avec une même quantité et dans lesquels figure un peu toutes les catégories. Ces tas s’appellent A B C et D. Ils sont la base de votre roulement puisque 2 tas seront en vacances dans le placard et un quart des jouets sera renouvelé chaque semaine. Pour être plus concrète, la semaine 1, A et B sont en circulation, semaine 2, B et C, semaine 3 C et D… etc

Dans les faits, il m’arrive d’oublier de faire la rotation certaines semaines, ce n’est pas grave ! Mlle E ne s’en est pas plainte 😉 A l’inverse, elle a été malade quelques jours, j’ai donc changé TOUS ses jouets (elle mâchouille absolument tout) et j’ai eu le temps de les laver et désinfecter sans la priver puisque j’avais mes lots en repos dans le placard !

Certains jeux et matériels qu’elle ne manipule qu’avec l’adulte restent en permanence en accès. Et c’est ok aussi. L’idée est bien de ne pas vous encombrer encore plus l’esprit. Faites comme ça fonctionne le mieux pour vous ! Mais surtout faites le nous partager en commentaire pour nous donner des idées ! 😉

Petite info post-scriptum d’une professionnelle de la petite enfance : finalement, le roulement n’est pas la meilleure solution à envisager puisque trop de changement peut insécuriser l’enfant. Privilégiez d’avoir peu de jouets (vive l’astuce 1) que l’enfant maîtrise, en ajoutez-en quelques uns de temps en temps. Une base connue et stable est meilleure pour son développement 😉 Cela est d’autant plus vrai dans les périodes de nouveauté comme un déménagement, un changement de mode de garde ou d’habitude de vie !

Astuce numéro 3 : catégoriser et étiqueter

La catégorisation est une base importante au langage, mais également au rangement ! En effet, c’est notre premier critère de tri. Regardez par vous même, ouvrez vos placards, la vaisselle et vos vêtements ne sont pas au même endroit. Et probablement que vos assiettes sont rangées avec vos assiettes et vos verres avec vos verres ! Vous avez fait là des sous-catégories !

Apprendre à catégoriser n’est pas si naturel et c’est l’entrainement qui permet d’acquérir cette compétence. Un entrainement au réel avec du tri par couleur, par matière,par taille quand ils sont petits, puis par catégories lorsque vous rangez AVEC votre enfant pour le guider en lui expliquant les objets de la cuisine, le linge, les affaires d’école, les livres…etc
Si ces grandes catégories paraissent évidentes, c’est beaucoup moins le cas des sous-catégories… Là où une bibliothécaire va ranger ses livres par nom d’auteur, vous allez peut-être les ranger par taille, votre conjoint par couleur et votre enfant… vous ne savez pas, mais pour lui, c’est rangé ! A moins d’avoir besoin de ranger vous même certains articles (c’est le cas des vêtements de Mr E que je range quand il est absent), je vous encourage à respecter la logique de votre enfant OU à continuer de faire avec lui.

En revanche, lorsque vous avez besoin que tous les membres de la famille rangent de la même manière (parce que chercher 25 minutes où votre minipousse a mis son maillot de bain, et que retrouver les sacs poubelle dans le tiroir à chaussure vous laisse sans voix), LA seule solution qui fonctionne la plupart du temps c’est l’étiquette !
Cette simple petite bande va permettre d’identifier au premier coup d’oeil où doivent aller les choses. La tâche rangement deviendra alors plus rapide et donc moins contraignante. En bonus, vous ne passerez plus 15 minutes à chercher la poignée de la casserole, ni 5 de plus pour le couteau à beurre.

Nous avons eu (et avons encore) plusieurs versions. Ici dans la chambre de Mr E, avec des dessins mis en place avant qu’il ne sache lire (et même maintenant avec la fatigue et autre, c’est quand même plus confortable).
Ici la version tiroir (le simple mot inscrit sur un bout de masking tape/scotch à peinture) utile dans la cuisine ou dans les commodes de linge. C’est plutôt discret et a l’avantage d’être facilement modifiable.
Et enfin, la version jolie étiquette déco. Nous n’en avons plus ici donc l’image vient de pinterest.

Et vous, comment faites-vous pour que vos colocataires rangent comme vous ? Donnez nous vos idées en commentaire ou partagez vos photos de placards sur la page facebook 🙂

 

Astuce numéro 4 : Routine du rangement

Vous avez moins de choses à ranger, vous savez où elles se rangent mais… à la fin de la journée/semaine, c’est toujours (un peu) Bagdad dans la chambre… Et lui qui en début de semaine trouvait tous ses jouets bien rangés et n’avait plus le temps de s’ennuyer commence de nouveau à tourner en rond. Ou plutôt à zigzaguer et enjamber les jeux au sol.

Vous commencez à me connaitre, surtout si vous avez lu mon article sur le temps juste ici pour les adultes et là pour les enfants, en prévoyant un temps spécialement pour ranger, vous êtes sûre de ne plus passer à côté.

Avec Mr E, une fois par semaine est largement suffisant puisque sa chambre est avant tout son espace et que nous n’y entrons que pour serpiller et changer les draps (il aspire seul le jour du rangement). Nous avons donc prévu un créneau spécialement pour.

Avec Mlle E, la tâche est bien plus difficile, puisqu’elle est dans sa phase « vider », les boîtes, les paniers, les étagères… par terre bien sûr. Et que paradoxalement, en plein apprentissage de la marche, elle a besoin d’un sol sans embûches.
Nous avons donc choisi de ranger une fois par jour, le soir avant de se coucher pour marquer la fin de la journée.

Petit conseil partagé par une éducatrice de jeunes enfants, ne rangez pas après lui, ne rangez pas en son absence. En effet, ce n’est pas parce qu’un enfant pose un jouet quelque part (genre dans le passage entre sa table à langer et son lit) qu’il a fini de jouer avec. D’où, aussi, les disputes du « mais je jouais avec » « mais non il l’a posé » « mais non c’est moi qui l’avais »… Si c’est nécessaire, déplacez l’objet en sa présence, sous ses yeux. C’est valable même lorsque votre loulou est petit !

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Et si votre salon ressemble à … ah non j’ai rien dit, ne ressemble plus à rien, ne vous en faites pas, c’est aussi ça être parent : lâcher prise quelques heures de temps en temps.

Ici ça ressemble à ça… alors qu’on aimerai vous montrer tout autre chose… si cette petite réalité peut vous aider à chasser la culpabilité 😉

 

Astuce numéro 5 :
Responsabilisez les

Bon, Mlle E est encore trop petite pour être considérée comme responsable de son monde. En revanche, pour Mr E et Papa, c’est une toute autre histoire.
Je suis sûre que vous aussi vous passez un temps fou à ranger après eux… Mais tous les jours vous recommencez, et recommencez, et recommencez encore. Et après tout, pourquoi rangeraient-ils puisque vous le faites pour eux ?

La solution trouvée ici est celle des boîtes/sacs et j’avoue l’appliquer aussi à mes affaires.
Je m’explique.

Lorsque quelque chose traîne, n’est pas rangé, et que je n’ai pas le temps/l’envie de le faire immédiatement, je met tout dans un carton, au nom de son propriétaire. Ainsi, à la fin de la journée/semaine, chacun peut prendre son « tas de trucs qui traînent » et les ranger.
Certes, c’est encore vous qui initiez le déplacement des objets, mais c’est un début ! Autre avantage, vous avez une vision objective de qui laisse traîner ses affaires.

Etape supérieure, lorsque cette mise au panier est redondante…. faire disparaître les choses ! C’est notamment vrai avec les jouets de Mr E (surtout les fragiles et ceux avec des petits éléments que Mlle E s’empresse de mettre à la bouche).87560484_570993796820253_579414706255560704_n
C’est par exemple le cas aujourd’hui, où le canapé s’est transformé en ferme et le sol en garage : pendant que Mlle E déchirait et bavait sur les coloriages laissés à sa portée, j’ai saisi un sac poubelle et y ai glissé tous les jouets non rangés malgré la demande de la veille. Je ne jetterai bien sur pas ses jouets, mais les voir dans un sac lui fait tilt. Parfois, je les met juste dans un carton que je range quelques jours hors de sa vue ! Si on aime ses jeux, on en prends soin n’est ce pas ? Les laisser traîner, ce n’est pas les respecter, il n’aurai pas idée de laisser dormir ses doudous sur le sol de la cuisine ou négligemment entassés sous un coussin dans le salon.
Depuis que je fais cela, il oublie beaucoup moins de ranger. Ou alors il prends le soin de les placer en hauteur, là où il les retrouvera facilement pour reprendre son jeu le lendemain !

Après tout, au vue du temps que nos enfants passent avec leurs jouets, ceux-ci méritent d’être un peu choyés vous ne pensez pas ?
Et chez vous, quelle place ont les jeux, jouets, doudous et autres activités autonomes ?

Le temps… c’est du temps même pour les enfants !

J’ai écrit récemment un article sur la manière d’organiser sa semaine pour (enfin) avoir du temps pour soi et se libérer un peu l’esprit (tu le trouveras en cliquant ici). Et comme je l’écrivais, on ne nous apprends pas à organiser notre temps.

Par où ça commence ? Tout simplement par se repérer. Voici les outils à la disposition de Mr E (CP), ainsi que la manière dont il bénéficie lui aussi de son « emploi du temps » et des évolutions prévues !

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La journée

La journée, ou plutôt les différents moments de la journée sont la première unité de temps connue par l’enfant. Les repas et les temps de sommeil rythment ses jours et sont comme des murs entre le matin et le midi, le midi et l’après-midi…etc.

Vous trouverez sur pinterest, beaucoup de belles idées pour schématiser et matérialiser ce temps. J’ai pour ma part utilisé à plusieurs reprises des planning visuels journaliers où l’enfant déplaçait sa silhouette sur la partie de la journée concernée (je n’ai malheureusement pas retrouvé de photos de ce dont je vous parle).
f6c466eacc41563c143d774151136708Vous pouvez également réaliser avec votre enfant une horloge comme celle là (c’est ce que nous avions fait avec Mr E.). Vous pouvez d’ailleurs imprimer exactement la même en vous rendant sur le site de Merci Montessori qui avait réaliser (en 2015 je crois) un article sur la structuration du temps.

L’avantage est que c’est vous qui déplacez l’aiguille de cette horloge, et donc, vous pouvez y associer les temps de transitions qui vous conviennent. Cela peut également permettre de ritualiser certains enfants à besoins spécifiques et de faciliter le changement d’une activité vers une autre !

L’alternance jour-nuit, marquant qu’une journée succède à une autre à très vite été comprise !

 

La semaine

Une fois ce premier repérage réalisé, un apprentissage plus difficile pour lui a été les jours de la semaine. Il a fallu attendre le dernier trimestre de sa deuxième GS pour que (enfin) le vendredi ne disparaisse plus ! Et puis, il faut être honnête, le vendredi est un jour plutôt sympa… c’est le lundi qu’il devrait oublier le petit cœur ! Mais bref. Donc, pendant presque six mois, la comptine de la semaine se faisait presque tous les jours avec la date et la météo du matin.
Nous avons toujours présenté la comptine et les différents supports dans le sens classique du « Lundi, mardi, mercredi…etc » bien que notre organisation familiale fasse du vendredi le premier jour de notre semaine. Avec du recul, nous aurions dû commencer tout de suite à chanter plusieurs fois d’affiler la comptine pour que la boucle se referme entre le dimanche et le lundi !

Lors de cet apprentissage, nous n’avons associé qu’un seul événement par jour (une activité), afin de ne pas complexifier la tâche. Dans un premier temps, nous avons donc opté pour ce calendrier  Loup de chez Auzou. Assez proche des routines de la maternelle, il permettait de cumuler l’apprentissage des jours (affichés et rangés dans l’ordre sur le côté) et des émotions (j’aurai probablement l’occasion d’y revenir dans un prochain article).  Nous ne placions alors ni les chiffres ni le mois.loup-jeu-1170x855

Puis, progressivement, nous avons intégré le jour précédent et le jour suivant. Cette notion n’est vraiment pas évidente mais nous a fait bien rire lorsque nous entendions des « aujourd’hui on est demain? » ou des « …mercredi, jeudi, demain, samedi… ». C’est là que la notion de boucle est devenue importante, car il a fallu du temps avant qu’il n’y ai un « hier » au lundi et un « demain » au dimanche.

C’est au moment de cet apprentissage et justement pour intégrer le roulement que nous avons affiché un calendrier mensuel (ou plutôt trimestriel, oui oui, tout ça d’un coup !). Nous les avons trouvé sur ce site !

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Seule modification effectuée (à la main), était d’inscrire le nom des jours en entier, et de colorier les semaines où il dormait chez nous (en garde alterné). En plus de répondre à ses interrogations sur qui vient le chercher, où je fais dodo…etc, il s’est assez vite repéré et projeter. Les événements importants comme la naissance de sa sœur, les vacances scolaires ou les anniversaires étaient également symbolisées dessus, par des petits dessins !

Les mois

C’est ainsi que l’alternance des mois a commencé à se faire tout naturellement !

A l’heure actuelle, Mr E sait associer les mois à leur événement (ex : Grandes vacances en juillet, le Père Noël a Noël, l’anniversaire de papa en janvier…etc) mais ne connait ni sa comptine mensuelle ni l’ordre à donner aux temps. Ainsi, il ne sait pas, sans le calendrier si Pâques ou son anniversaire sont proches.

Les heures

« Là il est quelle heure ? »
« Midi, c’est l’heure où on mange, quatre heure de l’après-midi c’est l’heure du goûter, et le soir bah c’est le soir. »
« Est-ce qu’il est l’heure d’être la nuit ? »

Autant de questionnements autour des horaires et un intérêt grandissant et dévorant pour les horloges et les montres (période sensible comme dirait Mme M.M.). Pourtant l’apprentissage de l’heure (sur une horloge standard) n’est pas encore à l’ordre du jour.
Nous avons opté (et elle arrive bientôt) pour une horloge 24h, appelée synopte.

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Nous l’avons choisie avec deux aiguilles tout de même (il en existe à une seule aiguille et des couleurs symbolisant les moments de la journée pour les enfants à besoins spécifiques) pour se familiariser avec les notions d’heures et de minutes. Et notre préférence est allée à une version sobre, sans couleurs et sans autres repérages que les chiffres. Ainsi, nous pourront y intégrer nos propres repères si besoin ! (Vous la voyez ici à droite. Vous pouvez également la retrouver ici.)

En parallèle, nous lui prêtons nos montres digitales quand il est à la maison. Il s’en sert pour se repérer, par exemple quand nous lui disons « A 12 heures et 15 minutes tes pâtes seront cuites. »

 

Gérer tout ça…

Vous me direz c’est bien beau, mais concrètement, comment il s’organise avec ça ? Parce qu’il était bien sujet d’organisation au départ !

Jusqu’à la rentrée au CP, l’organisation se faisait au jour le jour sur le calendrier Loup vu plus haut. Chaque matin, nous choisissions les activités du jour et les placions sur la droite.
Depuis octobre donc (le temps d’un déménagement), voici à quoi ressemble son emploi du temps.

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Nous avons choisi de garder les mêmes images pour l’instant (il ne se sentait pas prêt pour un emploi du temps avec des mots parce que « quand je suis fatigué j’oublie comment lire« ). Mais la totalité de la semaine est représenté. Ainsi, il prépare seul (enfin une fois sur deux en vrai) son sac de piscine la veille, il arrose sa plante sans qu’on le lui rappelle et il commence même à penser à ranger sa chambre !

Quand la notion d’horaires sera comprise et qu’il se sentira prêt pour ajouter des mots (mais il l’a évoqué début janvier, donc j’y crois), nous changeront de système, d’abord en associant le mot à l’image déjà existante, et ensuite en passant à ce système d’emploi du temps « comme les grands » ! L’avantage immense à avoir un support magnétique comme le sien est qu’il pourra placer un petit aimant à côté du jour ou de l’activité si il a besoin de plus de repères.

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Je vous referai un billet à ce moment là pour vous expliquer comment la transition s’est passée et si j’ai eu besoin d’ajustement !

Et vous quelles ont été vos astuces pour apprendre à vos enfants à gérer le temps ? Partagez vos idées et leurs emplois du temps en commentaire ! Merci pour vos partages !

 

 

Vous trouverez ci-dessous quelques uns des articles utilisés avec Mr E. Ces liens sont affiliés. En cliquant et achetant vos articles par ce biais, il n’y a aucun changement pour vous mais cela me permet de continuer à prendre du temps pour ce site. Merci beaucoup !

Le temps… c’est du temps !

Le temps… c’est du temps ! Et il file, toujours plus vite. Il y a toujours dans un coin de notre tête cette liste de choses à faire « quand on aura le temps ». Sauf qu’en optimisant ce temps, en l’organisant, on en trouve toujours un peu !

Oui, il faut être organisé, c’est ce que l’on vous dit tout le temps mais personne ne vous dit comment faire exactement ! Abordons la lecture du jour comme un petit tutoriel à suivre, étapes par étapes.

Je parlerai ici de la manière dont j’intègre le programme des enfants dans ce quotidien de maman organisée, mais j’appliquais la même méthode lorsque j’étais étudiante, ou plus tard dans ma vie active avec trois emplois !

Vous avez besoin :

  • une ou plusieurs feuilles de papier brouillon (je vous propose de récupérer les enveloppes de vos courriers reçus ou le dos d’une feuille de pub)
  • un planning hebdomadaire vierge
  • un planning mensuel vierge
  • des crayons de toutes couleurs
  • un bon thermos de thé/café/chocolat chaud

 

Vous pouvez retrouver ces documents vierges en m’envoyant un message ici , je vous les envoi en attendant de pouvoir vous les mettre en lien dès que possible.

 

Etape 1 : Faites des listes !

Oui oui oui, pour de vrai. Sur vos enveloppes de brouillon, je vous invite à faire quatre listes.

  1. La liste des choses inévitables, celles que vous ne pouvez pas déroger : école, travail, activité des enfants… et y inscrire les temps de trajet.
  2. La liste des tâches récurrentes (hebdomadaires et quotidiennes). Ecrivez la tâche autant de fois que vous devez le faire dans la semaine (par exemple si vous changez la litière de votre chat trois fois, écrivez Litière Litière Litière)
  3. La liste des choses que vous aimeriez faire : votre cours de zumba du lundi ou du temps que vous voulez consacrer à la lecture… Encore une fois, inscrivez le aussi souvent que vous souhaiter faire cette chose chaque semaine.
  4. La liste des autres tâches régulières (qui reviennent moins souvent dans l’année)

Pour être sûre de ne rien oublier, je me repasse une journée type en tête. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur les listes de vos voisines (ou les miennes dans le fichier à télécharger plus haut) pour vous donner des idées.

Une astuce pour vérifier que vous n’avez rien oublié est de passer votre semaine avec vos listes sous la main et de rajouter une tâche dès que vous la réalisez et vous rendez compte que vous l’avez oubliée ! MAIS, vous êtes motivée à vous organiser là, maintenant, tout de suite… Alors vous pouvez faire tout l’inverse, vous mettre un minuteur et c’est parti pour lister votre quotidien (c’est encore plus efficace pour celles d’entre vous qui aiment travailler sous pression).

 

Etape 2 : Planifier une semaine type

Le but de réaliser cet emploi du temps « comme au collège » n’est pas de se bloquer dans un schéma, mais plutôt d’avoir une vision d’ensemble de notre temps. Il m’a également permis de relativiser lorsque ponctuellement je ne réalise pas une tâche puisque je vois écrit noir sur blanc (ou bleu ou rouge, c’est vous qui décidez) que j’aurai un autre temps pour le faire. Et donc pas besoin d’y penser sans cesse !
Autre effet bénéfique, lorsque vous ne vivez pas seule, vos colocataires, enfants, conjoints et chats lettrés, n’ont plus besoin de vous redemander sans cesse « à quelle heure fini le cour de piano ?  » ou encore « c’est quel jour les poubelles? » puisque c’est NOTé ! Et si les premières fois, on vous posera quand même la question, vous n’aurez plus qu’à réorienter vers le planning (généralement collé sur le frigo n’est ce pas ?). C’est parti, à vos crayons, planifions !

 

  1. Commencez par définir vos plages horaires. Personnellement, j’utilise actuellement un emploi du temps qui va de mon réveil (enfin, l’heure à laquelle je suis sensée me lever voyez vous…) à l’heure maximale à laquelle je m’autorise à me coucher. Lorsque j’étais salariée, je trouvais plus simple (et moins chargé visuellement) de réduire toute ma journée de travail sur un créneau.
  2. La première chose à faire (mais c’est logique) est de placer votre liste 1 des incontournables dans les cases, puis de hachurer avant et après les temps de trajet. Pour ma part, je fais une exception pour l’école puisque je n’ai même pas 5 minutes pour m’y rendre. Je vous conseille très fortement de le faire au brouillon et au crayon gris, le temps de tout placer !C’est vraiment important de matérialiser ces temps de transport car ce sont des temps exploitables par la suite pour des activités plus ou moins longues selon vos trajets quotidiens.

     

  3. Placez maintenant les tâches récurrentes à horaires (à peu près) fixes inscrites sur votre liste 2. Typiquement, les repas font partie de ces temps, seules les conventions sociales et les habitudes de vie de chacun permettent d’en fixer les horaires, mais, tout le monde mange.Rayez l’une après l’autre les tâches dès que vous les inscrivez dans votre planning pour être sûre de n’avoir rien oublié à la fin.
  4. Buvez une bonne gorgée, car le remue méninges va commencer !
  5. Les tâches restantes sur votre liste 2 sont à placer maintenant. Ce que je peux vous conseiller est d’élargir un peu les amplitudes horaires nécessaires pour pallier aux imprévus. Par exemple, si vous mettez habituellement 1h30 pou faire vos courses (en comptant bien le temps de les décharger et de les ranger), prévoyez un créneau de 2h, ainsi vous êtes couverte en cas de queue à la caisse, arrêt improvisé chez le fleuriste ou au pressing !Et pour celles qui ne font pas les courses toutes les semaines ? Inscrivez le quand même ! Si vous finissez votre tâche plus tôt ou que vous n’avez pas à le réaliser cette fois ci, considérez cela comme du temps bonus à prendre pour vous ou pour profiter de vos proches.
  6. C’est seulement maintenant que vous pouvez passer au stylo (si vous travaillez sur papier) pour fixer les choses. En effet, vous vous êtes peut-être rendues compte que vous pouviez optimiser votre trajet du mardi par exemple en profitant pour faire vos courses…etc et donc le temps de trajet est décalé.
  7. Personnellement, j’ajoute également de la couleur afin de voir qui/quoi est concerné. Cela à l’avantage de faire ressortir mes temps libres, mais également de vérifier que ma vie est assez équilibrée entre mes activités, et celles de chacun des enfants.
    Voyez comme le blanc fait bien ressortir tout le temps « qu’il nous reste » !

 

Etape 3 : planifier nos envies

Maintenant que l’on sait à quoi s’attendre de manière « fixe », on peut envisager d’accorder du temps à chaque point de notre liste 3. Les premières fois que j’ai fait cette liste, je me suis vite retrouvée face à la réalité : mes journées ne sont pas extensibles.
Et oui, organiser et optimiser son temps ne veut pas dire que vous allez pouvoir tout faire !

Regardez donc attentivement. Quel sont les activités/temps qui vous tiennent le plus à cœur ? Pour lesquels avez-vous réellement du temps à consacrer ?

Faire un choix aujourd’hui ne veut pas dire que vous n’apprendrez jamais le russe ou que votre projet artistique ne verra jamais le jour. Cela veut seulement dire qu’à un moment donné, vous allez concentrer votre énergie dans une activité plutôt qu’une autre, un projet avant un autre. Et lorsque vous obtiendrez le résultat souhaité dans un domaine, vous n’aurez qu’à piocher dans votre liste d’envie ! (Ce qui fonctionne aussi très bien lorsque vous avez des vacances et que vous ne savez pas quoi faire 😉 ).

Pour ma part mes priorités étaient les suivantes : proposer plus d’activités pour/avec ma fille et prendre du temps pour moi toute seule (oh lala, mère égoïstement saine que je suis !).

 

  1. Numérotez vos priorités sur votre liste
  2. Inscrivez au gris les activités 1 2 et 3.
  3. Prenez du recul. Vous avez assez de temps en blanc pour souffler, décompresser et faire face aux imprévus ?
  4. Remplissez encore quelques cases si le cœur vous en dit.
  5. Allez réchauffer votre thé/café parce que depuis le temps il a refroidi ! Vous reviendrez tout à l’heure, à tête plus reposée, observer votre planning.
  6. Fixez et coloriez si vous êtes sûrs de vous ! Vous n’êtes pas sûre ? Ce n’est pas grave, ce ne sont que des mots sur une page : si en testant ce planning vous trouvez un manque, une incohérence, vous pourrez simplement y remédier !

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Pour ma part, mon objectif était d’avoir un temps pour moi par jour (en violet donc), et mon activité professionnelle compte comme du temps pour moi. Ainsi, je vérifie que j’ai ma petite case de violet tous les jours (jeudi et vendredi, j’ai le yoga avec ma fille et l’atelier d’éveil qui sont aussi des temps qui me font du bien).
Mais je voulais également avoir de la latitude pour m’adapter au rythme pas toujours régulier de mon bébé et aux visites et moments sociaux que j’aime avoir : visite de copines, sorties au parc ou juste un coup de téléphone à mes proches !

Qu’en est-il des trajets hachurés, des temps en salle d’attente lorsque votre petit va à son rdv hebdomadaire chez l’ergothérapeute ? Et ces une heure trente de bus le matin ?
Ce sont des temps que vous pouvez optimisez, soit en le transformant en temps actif (rédiger des articles de blog pendant votre trajet en métro ou répondre aux commentaires sous votre dernière vidéo, passez vos coups de téléphones au banquier, ou prendre ce rendez-vous chez le vétérinaire), comme un moment de loisir (surfer sur les réseaux sociaux, écouter de la musique, lire un livre) ou encore comme des moments d’apprentissages ! Vous étiez frustrés de ne pas pouvoir vous caler un cinquième cours de japonais dans la semaine ? Votre niveau d’anglais est à travailler ? Téléchargez des émissions dans ces langues, ou tout simplement écoutez un podcast qui vous intéresse (ici j’écoute au moins une conférence tedX talks par jour, sur youtube ou en podcast). Parce que oui oui oui, ces temps ne sont pas des temps morts !
Sur mon planning, j’ai fait la différence entre les trajets avec mon grand (hachurés bleus) qui sont des temps d’échanges, de discussions et de partages toujours très denses, et les temps seule ou avec la petite qui regarde le paysage (hachurés blancs) et où je peux profiter pour être productive.

 
Et vous, votre planning respecte-t-il un équilibre qui vous convient ?
Avez-vous garder suffisamment de temps pour vous reposer ?
Montrez nous en commentaire le résultat de votre organisation !!!

 
Nan mais elle a fini là ? Elle nous plante là, avec notre liste 4 dans les mains, un reste de liste 3 un peu gribouillée… Et c’est tout ?
Je vous invite à glisser ces listes dans la dernière page de vos agendas et nous y reviendront dans un prochain article qui traitera lui aussi d’organisation… mais sur une échelle de temps un peu plus large cette fois !