Activité créative #3 : créer son sable magique

Le confinement commence à se faire long, et vous commencez cruellement à manquer d’idées. Ou vous avez des milliers d’idées, mais pas le matériel pour les réaliser !
Il n’y a rien de plus rageant que de devoir dire non à leurs élans faute de ce qu’il faut !

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Aujourd’hui, voici de quoi créer, de manière simplissime, du sable magique. J’ai trouvé cette recette sur l’instagram de @mlle.lilye et franchement, si j’avais su plus tôt que c’était aussi simple…

Matériel nécessaire :

  1. De la farine
  2. De l’huile
  3. Un saladier, bol ou bac
  4. Facultatif, si vous souhaitez colorer votre sable, utilisez du curry pour du jaune, du thé matcha pour le vert, du paprika pour un rouge, du cacao pour un marron (à mettre dans votre farine)

Cette activité permet de faire le plein sur le plan sensoriel. En grandissant, vos loulous vont pouvoir explorer les traces laissées et bien sur, comme à la plage, faire des châteaux des tours, des circuits ! Pour les petits, pas d’inquiétude, que du comestible donc pas de panique en cas d’ingestion. Et puis, le bonus pour nous parents : c’est ultra facile à nettoyer, même sur les vêtements !

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Etape 1 : Mélanger

Mettez 7 verres de farine et 1 verre d’huile dans un saladier.
Mélangez à la main jusqu’à avoir la consistance souhaitée.

Et c’est tout ! Oui, c’est déjà prêt !

Alors, je ne vous avais pas menti, c’est tout simple !
A vous les heures de jeu ! Ou plutôt à vos enfants les heures de jeu !

 

Vous pouvez conserver ce sable dans une boîte hermétique. Et le ressortir à votre convenance !

 

Besoin d’autres idées ?

Activité créative #1 : une toile géométrique
Activité créative #2 : peinture propre
Tutos vidéo entre enfants : page facebook !  : pâte à sel déjà en ligne, bientôt ce sable et le pain !

Activité créative #2 : peinture propre

Ah ! Cette douce illusion que la peinture propre… ce doux rêve d’une activité créative, artistique, sans nettoyage !
Ce n’est plus un rêve grâce à cette activité ultra simple et ultra rapide : la peinture propre ! Adaptable à tous les âges (ici Mlle E en fait régulièrement, et elle n’a pas encore un an).

Matériel nécessaire :

  1. Une pochette plastique
  2. Du scotch
  3. Une feuille assez épaisse (type canson)
  4. Peintures

Cette activité permet de travailler la motricité fine si vous utiliser le bout du doigt, ou la motricité un peu plus globale si vous utilisez tout votre corps ! Comme dans l’activité des toiles géométriques juste ici, l’idée est de s’exprimer à travers la couleur et laisser libre cours à sa créativité ! Et pourquoi en musique, ou en chanson !

Etape 1 : Préparez le support

Glissez votre feuille épaisse dans la pochette plastique. Appliquez quelques traces/tâches de peinture à l’intérieur de la pochette et fermez la solidement avec le scotch.
Selon l’âge et l’envie de votre enfant, vous pouvez simplement la fermer, ou alors la fixer sur une table, le sol, une vitre, un mur…
Libre à vous également de mettre de la peinture sur une seule ou sur les deux faces de la feuilles ! Agrémentez de paillettes, feuilles…etc à votre convenance avant de fermer la pochette.

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Etape 2 : Amusez-vous !

Votre enfant peut tapoter, tracer, écraser, barbouiller, avec n’importe quelle partie de son corps ou petit objet (petite voiture, animal en plastique…etc) pour faire des traces. Plus il appuiera ou repassera, plus la peinture sous la pochette s’étalera, se mélangera…etc Toute une expérience visuelle !

Etape 3 : Nettoyez

Ah bah non en fait, bébé a les mains propres, le grand n’a pas de tâches plein le t-shirt, et la table est impeccable ! Faites vous juste une bonne tasse de thé et admirez les oeuvres de vos loulous !

Etape 4 (facultatives) : Sortez vos feuilles 91110937_2616825888605847_7142798318559559680_n

Cette étape est tout à fait facultative si vous souhaitez laisser les peintures « sous blister » et les exposer comme telles. Ici, nous avons pris le temps de les sortir (en découpant la pochette) pour les mettre à sécher puisque ces réalisations ont servi de base pour faire des cartes ! Le séchage sur fil à linge permet de garder les deux faces de la peinture intactes.
Croyez moi, il vaut mieux couper et sacrifier une pochette plutôt que d’essayer de sortir la page, ce qui va ruiner votre dessin et salir un peu… ce qui serai dommage pour une activité propre !

 

Voici nos réalisations. Et vous ? Partagez vos réalisations en commentaire ou sur instagram avec le #marineeduc et @marine.educ !
Hâte de voir ce que ça donne chez vous !

 

Pourquoi le portage a simplifié ma vie ?

Il y a ce truc qui a grandement facilité mon quotidien de jeune maman. Que dis-je, il l’a rendu possible ! Le portage !

On en parle énormément ces derniers temps, on croise de plus en plus de parents-kangourous, les ateliers se multiplient. Une nouveauté ? Un effet de mode ? Pas vraiment. C’est plutôt un retour à des pratiques plus anciennes et qui cumule les bénéfices pour les parents comme le bébé !

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Petit tour de ce qu’est le portage, ses idées reçues, quels sont les avantages et les inconvénients selon nous. Merci à papa d’avoir grandement participé à cet article avec son point de vue très constructif !

 

C’est quoi ? 

Le portage en écharpe est à la fois un moyen de porter bébé, de transporter bébé, de faire découvrir le monde à bébé.
Il s’agit de prendre un grand tissu, l’écharpe, et de la nouer autour du corps du porteur pour créer un siège, physiologique, pour bébé. Le portage est possible dès la naissance et jusqu’à ce que le poids de bébé ne permette plus de le porter (ou jusqu’à ce qu’il le refuse). A la maison, nous avons trois types d’écharpes différentes, mais il en existe bien d’autres ! Je vous en parle plus bas.

« Tu vas le rendre dépendant », « ça va devenir un enfant capricieux », « il ne sera jamais autonome cet enfant ! », « il est difficile ? C’est normal sa mère le porte en écharpe… »

Autant de petites phrases que l’on entends (à longueur de temps, si si) quand on est parent porteur… Et pourtant, le portage réponds à un réel besoin de l’enfant ! Petit point développement…90599178_641575566419514_6052317954740060160_n

…l’enfant, pour découvrir le monde et son environnement, à besoin de se sentir en sécurité. En sécurité physique bien sur, mais également en sécurité sur le plan psycho-affectif. C’est la théorie de l’attachement (Bowlby l’a étudié, puis Mary Ainsworth a approfondi le sujet). Je ne vais pas détailler ces théories ici, mais si ça vous intéresse faites moi signe. Grâce à une proximité avec son parent, le portage, et le maternage proximal plus généralement, vient répondre dès le plus jeune âge à ce besoin d’attachement  : l’enfant va se créer une figure (le plus souvent la mère) qu’il va identifier comme un point de sécurité dont l’amour inconditionnel est acquis. Petit, il va pouvoir explorer et rencontrer des inconnus sans crainte en présence de sa figure d’attachement, puis en grandissant, c’est d’abord avec cette figure que l’enfant testera le cadre, évacuera ses tensions….etc
Donc, pas de panique, si tu portes ton enfant, tu n’en fera pas un petit être dépendant, agrippé aux jupes de sa mère, mais un mammifère qui gère son besoin vital de sécurité.
Parce que oui, il ne faut pas oublier que la sécurité physique et psycho-affectives sont des besoins fondamentaux de n’importe quel être humain ! D’autant plus qu’un bébé (remettons l’humain dans son milieu naturel), est un être fragile qui ne va pas survivre longtemps et risque de se faire manger par la première bête sauvage qui passe sans un adulte pour le protéger !

Et sur le plan physique? Anatomique ? Le portage, en peau à peau ou non, permet au petit de réguler sa température corporelle et son rythme cardiaque en s’alignant sur celle du parent. En plus, en vivant la continuité de la grossesse, le stress de bébé est grandement diminué : contenance, bruits de respiration, battement de cœur, résonance de la voix comme dans le ventre maternel ; un environnement rassurant donc pour aborder le monde ! Bonus supplémentaire, avec le portage en écharpe, on vient respecter la physiologie du bébé et son besoin de courbure du dos, d’ouverture des hanches nécessaire à leur bon développement ! Pour les enfants souffrants de reflux gastro-œsophagien, la position verticale de bébé vient largement limiter l’inconfort !

Une fois qu’on a toutes ces clés théoriques en main, et que l’on est convaincu de vouloir porter son enfant, se pose la grande question de…. comment le faire ? Dans le quotidien ?

Avant la naissance :

Avec Mr L, papa tout terrain, nous avons fait le choix du portage durant la grossesse : nous habitons en campagne, nos chemins de balade ne sont pas praticables en poussette, l’investissement en matériel est moindre… etc

90548909_2748153865307844_7937202247086112768_nNous avons donc commencé à réfléchir à quel portage pour être prêts dès la maternité ! Et il nous a paru évident que sans essayer, nous ne pourrions pas nous faire d’avis réel sur le type d’écharpe, la longueur, la matière…etc Parce que, soyons honnête, quand on débarque, le portage, c’est comme les couches lavables, c’est un jargon à part entière !
Nous avons donc sollicité notre belle-soeur qui possédait une écharpe tissée, et notre voisine de 9 ans qui possédait un poupon ! (Nous aurions aimé faire un atelier portage, malheureusement, notre région est un désert de monitrices de portage – Renseignez vous en cliquant ici).
Armés de vidéos Youtube, de notre mini bébé (qui ne bouge pas, ne se plaint pas…etc) nous avons pu nous entraîner à faire un noeud, puis deux, pour finalement choisir ce avec quoi nous serions le plus à l’aise !
Nous avons alors opté pour une écharpe tissée longue, et une écharpe élastique utilisable même avec un bébé tout neuf !
Nous avons également opté pour des coloris neutres pour que papa et maman puissent tous les deux se balader en étant à l’aise ! (Les même coloris sont difficiles à trouver mais ce sont ces marques et modèles là – liens affiliés si vous souhaitez investir dans ces merveilles !)

Petit bonus, il existe un noeud que vous pouvez faire pendant la grossesse pour soulager les tensions du dos et du bassin ! Je l’ai trouvé dans le livre ci-dessus, vraiment très bien fait. Et juste après l’accouchement, vous pouvez enrouler votre bassin avec l’écharpe, de manière à resserrer l’articulation, c’est très agréable comme sensation !

 

Après quelques mois de portage 

Le point de vue de papa…

…commence par les nombreux avantages ! C’est notamment extrêmement plaisant et apaisant, d’avoir bébé près de soi !

On le sent bouger, on est bien plus attentif à ce que fais et ce que vit bébé : que regarde-t-elle ? Comment se sent-elle ? On peut ainsi beaucoup mieux commenter ce qui l’entoure et profiter pleinement d’un moment de partage !
En plus, ça donne une réelle liberté : pas d’encombrement avec la poussette, on peut continuer d’utiliser ses deux bras libres, aller dans les chemins ou les champs que l’on veut !

Des bémols toutefois : il faut un peu s’entraîner pour faire les nœuds au début ! Une fois que le pli est pris, c’est plus simple, c’est comme replier un lit parapluie, la première fois, c’est toujours trop long… Tout comme l’installation de bébé. Pas simple lorsque l’on a pas l’habitude.
Et puis, un bébé, ça tient chaud ! Pour peu que vous soyez comme Mr L et que vous n’ayez jamais froid, la température peut vite monter !

Et côté maman ?

Je peux vous dire que j’en ai fait des choses grâce au portage !
Pas de problème pour les courses (un pack d’eau dans une main, un pack de lait dans l’autre, le sac à main en bandouillère).
Pas de problème de place dans le coffre de la voiture pour monter en vacances.
Pas de problème pour les examens médicaux (prises de sang, ophtalmo, rééducation du périnée…).
Pas de problème pour faire ses tâches ménagères, son linge, le lave-vaisselle, la cuisine.
Pas de problème pour planter des tomates, pailler le potager et autre jardinage. Bref, des gestes de tous les jours facilités par le portage, à la maison comme en dehors !90524223_2499697170282554_5391123411856523264_n

Egalement un super moyen de faire dormir bébé contre soi tout en ayant une vie ! Il se sent en sécurité contre vous, vous le voyez en sécurité aussi et n’avez aucun mal à le surveiller. A la maison, je portais très souvent en peau à peau : nue sous l’écharpe, bébé nue. C’était ni vu ni connu !

Ah oui, et l’avantage dont on n’entends trop peu parler : quand votre bébé est en écharpe contre vous, ça évite qu’un nombre non négligeable d’inconnus se penche au dessus de lui et lui caresse la main ou le visage en lui postillonnant dessus qu’il ou elle est trop mignon ! Tout comme ça évite que les gens un peu plus connu vous prenne le bébé des bras ou insiste trop fortement pour le porter, le toucher, le biser !

En revanche je trouve qu’il est plus difficile de s’habiller pour sortir : le noeud de l’écharpe à tendance à faire remonter les vêtements mettant parfois le dos à l’air, et à moins d’investir dans un manteau de portage (utile mais cher), pas facile de se couvrir et être à l’aise avec l’écharpe sur les épaules.
Nous avons investi dans un sling qui a moins ce défaut, et qui tient moins chaud.

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Nous avons donc maintenant trois écharpes. Comment les utilisons nous ? 

L’échape tissée (Kokadi Gr 7 5m20) : pour les longues balades ou le portage dos depuis quelques temps, les randonnées…etc quand on a besoin de n’installer Mlle E qu’une seule fois. C’est la plus confortable des trois.

L’écharpe extensible (Jpmbb l’originale à poche) : pour les premiers jours de bébé, pour les journées où il faut mettre/enlever bébé plusieurs fois de l’écharpe (le noeud reste fait, seul bébé bouge), pour les balades là où le sol ne sera pas propre (besoin que le noeud soit fait avant). C’est la plus pratique et polyvalente.

Le sling (RingSling de Storchenwiege) : pour les jours de très chaud, pour les balades courtes, pour du portage ponctuel pour des moins initiés (mamies, nounous), pour un portage rapide. C’est celle que préfère papa.

Nous avions testé le mei tai, assez simple d’utilisation, mais ni moi ni Mlle E n’étions à l’aise (elle était petite et avait besoin de beaucoup de contenance). A retester peut être maintenant qu’elle se tient mieux…

 

 

Je dois avouer que je trouve les écharpes tellement pratiques que j’envisage de me former comme monitrice. C’est aussi un cadeau que je ferai à tout jeune parent tellement c’est un INDISPENSABLE à mon sens.
Et vous, quels sont vos préférences écharpes ? Qu’appréciez-vous dans cette pratique ?

Idée cadeaux 1 an de bébé

Son anniversaire arrive. Ou Noël (si vous lisez cette page en fin d’année). Mais qu’est ce que vous allez bien pouvoir lui prendre ? Les enfants changent si vite à cet âge là… Ce truc est-il utile ? Ce machin là va-t-il lui plaire ? Ce bidule finira-t-il dans un placard dès que j’aurai passé la porte ?
Je vous propose mon regard de maman et d’éducatrice sur la question des cadeaux à faire à un enfant de 1 an ! Continuer la lecture de « Idée cadeaux 1 an de bébé »

Le temps mois par mois…

Vous ne savez plus quand vous avez retourné votre matelas pour la dernière fois ? Vos rideaux prennent la poussière mais vous ne trouvez pas le temps de les laver ? Cela fait près de trois semaines que vous vous dites qu’un coup d’aspirateur dans la voiture ne serai pas de trop…
Mais rien n’y fait, vous ne parvenez pas à vous organiser pour faire ces tâches. Pas de panique, nous allons voir aujourd’hui comment les planifier pour ne plus avoir à y penser !

Cet article fait suite à celui qui traite de l’organisation de la semaine juste ici, je vous encourage à le lire avant de poursuivre !

Si vous vous souvenez bien, je vous avais laissé avec des listes incomplètes, ou plutôt trop complètes ! Parce que oui, en listant la totalité des tâches à réaliser ainsi que leur régularité, vous vous êtes rendue compte que vous en faisiez déjà beaucoup ! Gare à celui qui dira qu’un week-end à la maison ou qu’une journée de congé est faite pour se reposer !
Je vous propose de vider ses listes et de les inscrire dans vos planning pour ne plus avoir à y penser et vous libérer un peu l’esprit !

Etape 1 : Préparons nous !

  • Vous allez avoir besoin de votre liste 3 (ce qu’il en reste) et de votre liste 4.
  • Votre agenda pour l’année ! => ma sélection en bas de page
  • Ou, en attendant, un planning annuel comme celui là.
  • Vos plus jolis crayons ! => ma sélection en bas de page
  • Un bon thé, ou un café, parce que encore une fois, nous allons aujourd’hui prendre du temps pour en gagner après.

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Je parle d’agenda, mais avec le carnet que je vous propose plus bas, pas besoin d’attendre janvier ou septembre pour s’y mettre. Le bon moment, c’est MAINTENANT ! 🙂

Etape 2 : Liste 4 !

Maintenant nous n’y échapperont plus ! Il est temps de définir la régularité de chaque tâche !
Pour des raisons de praticité, je vous montre le modèle sur planning annuel, mais en page 2 du Journal Infinite (cf plus bas), vous trouverez une double page avec un planning annuel. Personnellement, j’ai choisi d’y mettre tous les anniversaires !

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Voici donc ma liste de tâches (pour vous donner des idées) également disponible dans le document à modifier ici.

Je commence par écrire au gris, au dessous/dessus de chaque mois les tâches qui s’y rapportent. Je démarre par les tâches les moins régulières qui ne reviennent qu’une ou deux fois par an, puis les trimestrielles.
Par exemple, j’ai 6 tâches qui reviennent chaque trimestre. Je les réparties 2 par mois pour ne pas être totalement submergée un mois, et je les rassemble pour me simplifier la tâche ! Je ferai donc mes vitres pendant que mes rideaux seront dans la machine à laver (comme ça ils ne me gêneront pas).
L’avantage est que chacun est libre de définir le rythme qu’il souhaite ! Vous avez une baie vitrée que vous utilisés pour passer sur la terrasse ? Elle se salira plus vite en été quand vous l’utilisez, vous pouvez donc « intensifier » les nettoyages à cette période !
Une fois ces tâches réparties par mois, à vous de les répartir à l’intérieur de ce mois. Encore une fois, j’essaye de répartir au maximum et d’équilibrer les choses pour ne pas me retrouver débordée.

Et voilà ! Vous avez la technique pour prévoir vos taches ! Réalisez donc la même opération avec les tâches à réaliser tous les mois ! Choisissez de les répartir en pensant efficacité ! Associer deux tours de compta va certes vous donner mal au crâne mais sera plus optimisé que si vous faites un peu de compta et le nettoyage des ampoules le même jour et encore un peu de compta et le nettoyage de la voiture la fois d’après !
Et comme toujours, ça s’adapte à VOTRE vie et à VOS envies !

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En remplissant ce planning la première fois, je me suis rendue compte pour la voiture par exemple que la nettoyer à l’extérieur tous les mois en hiver n’a pas de sens… Globalement j’alterne un mois sur deux intérieur/extérieur, sauf en hiver où je saute un peu d’extérieur (mais j’intensifie l’intérieur, parce que les bottes pleine de terre mouillée c’est pas terrible… idem avec le sable pour ceux qui sont du bord de mer !). Je me suis également rendue compte que j’avais oublié les tâches « prise de rendez-vous » pour mon contrôle technique par exemple (pour ne pas me faire avoir par le délai, idem pour les vaccins obligatoires des enfants).

Voici ce que donne mon planning terminé (pas joli mais fonctionnel).

Etape 3 : Dans l’agenda !

Cette étape est longue, et peu amusante. Mais elle a l’avantage de ne pas vous demander de réfléchir et donc de pouvoir se faire devant un épisode de série ou avec une belle musique de fond !
Reprenez votre planning annuel et reportez chaque tâche, une par une, dans votre agenda, sur la page du JOUR où vous souhaitez le faire.
Mais pourquoi ?
Parce que je sais avec l’expérience que vous ne consulterez pas le planning annuel toutes les semaines. Profitez-en pour inscrire le contrôle technique de la voiture, les anniversaires et autres fêtes et événements familiaux pour ne plus en oublier !!!

Voici à quoi ressemblent mes mois et semaines dans notre agenda familialIMG_20200226_212646

Pour accélérer la lecture visuelle de notre agenda, les rendez-vous ne concernant qu’un membre de la famille sont surlignés de la couleur de la dite personne. Dans le même esprit, un code couleur est fixe concernant les tâches  effectuées. Si en savoir plus sur le contenu de notre agenda vous intéresse, laissez moi un commentaire ou un mail !

 

 

Ma sélection de matériel :

A noter que le modèle infinite (en bleu ci-dessus) est pré-rempli, ce qui nous fait gagner du temps si l’on n’a pas de but purement artistique, contrairement à l’autre 😉 C’est celui que j’utilise et même lorsque je veux le décorer, les traits sont suffisamment fins pour ne pas me gêner !

Ma bibliothèque #2

Suite du contenu (non exhaustif) de ma bibliothèque avec des livres qui m’ont aidé dans ma vie de jeune maman, et sont aujourd’hui encore un soutien à toute la famille…
Communication et alimentation de bébé sont à l’ordre du jour !

Communication

C’est suite à un atelier organisé par l’association Ailan (en Charente) autour d’une initiation aux signes avec bébé que je me suis rendue compte que je ne vous avais pas partagé ces lectures.
Je pense faire prochainement un article au sujet de la communication avec bébé et du développement du langage (avec petites vidéos de comptines signées si tout se passe bien). Mais en attendant, voici mes trois coups de coeur dans le domaine !

  • Bébé s’exprime par signes ! – Christine Nougarolles et Anaïs Galon – Aider à grandir, Mango (187 pages)

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C’est pour moi THE livre pour bien démarrer. Assez complet, avec des partages d’expériences, des points sur le développement de la communication, un dictionnaire de signes (classés par thématique) avec des vidéos accessibles ! Trois petites comptines à la fin permettent d’ouvrir et de donner des idées pour enrichir encore l’immersion quotidienne !

Pour l’acheter ICI : Bébé s’exprime par signes

Mon article sur les signes : bientôt en ligne 😉

  • L’imagier du Père Castor, 20 mots 20 signes – A. Telier – Père Castor, Flammarion Jeunesse (50 pages)

Ce très joli livre cartonné est illustré par Madeleine Brunelet. Avec des dessins très simples et colorés, Flammarion nous offre un bel imagier simple d’utilisation. Les 20 mots/signes les plus courants de bébé sont présentés, un par double page.
Ce livre a été très utile pour que Mr E (7 ans), apprenne à signer avec sa soeur ! En plus, sa jolie écriture cursive rend l’item facile à lire !
Au top pour les grands frères et soeurs !

Pour l’acheter ICI : Imagier signé du Père Castor

Mon article sur les signes : bientôt en ligne 😉

  • Communiquer et jouer par signes avec mon enfant – Julie Cottencin Bourgeois et Delphine Gilles Cotte – Editions Eyrolles (125 pages)

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L’univers de bébé, les vêtements, l’alimentation, le corps et la santé, la nature et les animaux, les moyens de locomotion, les couleurs et les émotions, vivre ensemble. 8 catégories dans lesquelles sont classées les 202 mots de ce livre ! Il n’est pas un dictionnaire, et ne cherche pas à l’être. C’est plutôt un livre d’activités pour les enfants : comptines, recettes de cuisine, lavage du doudou, idées d’album, et tant d’autres contextes ludiques dans lesquels on peut signer ! Et en bonus, tous les signes sont disponibles en vidéo ! Si vous ne souhaitez pas l’acheter, vous pouvez l’emprunter (régulièrement) dans votre bibliothèque locale (ou me contacter pour un prêt/location). 

Pour l’acheter ICI : 50 activités par signes dès la naissance !

Mon article sur les signes : bientôt en ligne 😉

Alimentation

Et parce que bébé mange aussi, voici ma petite sélection de livres qui m’ont aiguillé dans les choix alimentaires de Mlle E ! Si vous nous suivez un peu sur les réseaux sociaux, vous savez que c’est allaitement maternel et puis diversification menée par l’enfant. Non pas pour s’opposer à ce qui est encore aujourd’hui la norme (biberons, purées, compotes…) mais avant tout par souci d’économie/logie, de confort et de praticité pour nous !

  • Manuel très illustré d’allaitement – Caroline Guillot – Edition Fi ! (275 pages)

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Si j’avais eu ce livre au début de l’allaitement, j’aurai probablement abordé les choses avec bien moins de stress et de pression ! Papa aussi 🙂 il m’a été prêté par @angiie.besse (n’hésitez pas à aller voir son instagram). Il aborde avec énormément d’humour toutes les problématiques de l’allaitement, les fausses idées, et les petites réalités dont on ne parle pas ! Relu et validé par des professionnels de l’allaitement maternel !

Pour l’acheter ICI : Manuel très illustré d’allaitement

Pour trouver, proche de chez vous, un/une consultante en lactation certifiée : C’est par ici !

  • Petites mains, grande assiette – Annie Talbot, Evelyne Bergevin et Marie-Eve Richard  – Editions La semaine

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Ce livre est une bonne base pour débuter, même si il est à conseiller aux parents qui feront les quatre repas de bébé, plutôt qu’aux nounous ou grands-parents qui, pour un accueil ponctuel pourront se tourner plutôt vers le prochain livre de la sélection. Il est rempli de recettes, décrivant les apports nutritionnels et de conseils précis, il sera un réel outil pour établir des menus équilibrés pour toute la semaine de bébé !

Pour l’acheter ICI : Petites mains grande assiette

 

  • Bébé mange tout seul – Christine Zalejski – Larousse

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Un livre critiqué sur certains groupes facebook, mais que j’ai trouvé très abordable et bien expliqué. Des idées de repas, des consignes de sécurité claires… une réelle volonté du Dr Christine Zalejski de guider le parent sans imposer de vérité autre que celle de notre propre enfant. Très agréable à lire, je le conseille vraiment !

Pour l’acheter ICI : Bébé mange tout seul

Retrouvez son site avec des recettes classées par âge et par saison juste là !

 

 

 

 

Si vous souhaitez avoir accès à certains de ces livres, je peux vous les prêter/louer. N’hésitez pas à me contacter à ce sujet.
Bonne lecture à vous !

Organiser les jeux des enfants

Ces 5 astuces vous permettront d’en finir avec le bazar et l’ennui. Parce que oui, en tant que parent, il y a deux choses qui nous agacent au plus haut point (juste après le dentifrice encore une fois dans le fond du lavabo et la bouteille de jus remise vide au frigo) : se prendre un coin de lego sous le pied et cette phrase mythique « je m’ennuie je sais pas quoi faire » alors qu’il y a plus de jeux dans sa chambre que dans un magasin la semaine précédent Noel…

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A la maison, des petites habitudes ont permis de réduire le bazar et de renouveler l’intérêt pour les jeux sans avoir à investir dans des nouveautés tous les quinze jours.

Astuce numéro 1 : Faire le tri des jouets !

Rien de mieux que de se débarrasser du superflu pour retrouver la valeur de ce que l’on possède ! (A noter qu’on parle là des jeux et livres des enfants mais c’est valable également pour nos affaires). C’est également l’occasion de se débarrasser de ce truc cassé, de ce machin pour bébé ou de ce bidule vraiment très laid qui prends la poussière.

Âges oblige, j’adopte des techniques bien différentes sur ce point avec Mlle et MR E.

Le plus simple (et rapide). Pour Mlle E, je réunis tous ses jouets et commence par ranger dans un placard les jeux qu’elle n’utilisera que dans quelques mois. Pour rappel, elle a 9 mois à l’heure où j’écris ce billet. Un âge donc où les besoins et les intérêts varient très vite. Puis, je mets de côté, dans une caisse ou un carton, tout ce qu’elle n’utilisera plus car elle est trop grande. En ce qui concerne les jouets abîmés, je les retirent du circuit dès que je constate le défaut. Et voilà ! Le tri est fait pour la demoiselle !

Passons dans la chambre d’à côté… où à 7 ans presque et demi, je n’ai plus aucun pouvoir de décision, mais surtout où trier et donc choisir, ça s’apprend !

J’applique avec Mr E la technique des 3 boîtes. La première, la plus grande, est étiquetée « NON ». La seconde, de taille moyenne « Peut-être  » et la petite dernière « oui ». L’idée est de prendre chaque objet et de se demander est ce que je veux le garder. Il se glisse alors dans la boîte à la réponse correspondante. La taille des boîtes va influencer votre enfant sur la quantité de choses à garder/jeter. Surtout les premières fois lorsque vous triez plusieurs années d’accumulation.

Attention à deux points tout de même : laisser votre enfant faire ses propres choix et ne le laissez pas faire totalement seul ! Restez avec lui pendant ce tri, car c’est une tâche longue et difficile que d’apprendre à choisir. Il ne vous viendrais pas à l’esprit de le laisser seul face à son livre de lecture en lui disant « tu viendras me voir quand tu auras fini ». Dans le meilleur des cas il le fait à la va-vite sans se concentrer, et dans le pire il fond en pleurs seul devant la complexité de la tâche ! Restez, encouragez le, et faites de cet instant un bon moment. Et ensuite, si il veut garder cette peluche défraîchie et trouée offerte par la grande tante Roseline mais donner son camion de pompier téléguidé, celui là même avec lequel il joue tous les week end, laissez le faire. Et assumer son choix. Ici, MR E a trouvé plus facile et même beaucoup plus gratifiant de se séparer de jeux quand il a su qu’ils seraient revendus pour pouvoir en choisir des nouveaux ou offerts à des enfants qui n’en ont pas ou peu.

La caisse peut-être ? C’est une caisse bonus qui va permettre de faire tampon et d’assouplir les choses. C’est la marge d’erreur qu’il se permet quand il ne sait pas. La toute première fois où nous avons fait ce tri, il nous a réclamé trois objets de cette caisse qui lui manquaient dans ses jeux. Il a pu les récupérer…. en les échangeant contre d’autres gardés !

Astuce numéro 2 : instaurer un roulement

Alors que pour MR E, le roulement se fait naturellement quand il demande un jouet de la caisse « peut être », il est nécessaire d’avoir un peu plus d’organisation pour permettre à la demoiselle de redécouvrir ses jeux régulièrement.

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Pour cela j’ai adopté une séparation par quart au début. Puis mon tri s’est affiné en 5 tas.

J’espère qu’après l’astuce 1 vous n’aviez pas tout re-rangé dans la chambre car je vous invite à ressortir tout ce que vous souhaitez garder ! Et faire des tas par type de jeux : les livres d’un côté, les trucs qui roulent, ceux qui se mâchouillent, ceux qui s’empilent…etc Pour ma part, ça donnait quelque chose comme ça au dernier rangement !

1) sélectionnez quelques jouets faciles à transporter pour s’occuper dans la voiture, la salle d’attente du médecin ou n’importe où où vous aurez besoin d’aller ! Et rangez les tout de suite dans votre sac spécial sortie.

2) répartissez tout le reste en 4 paquets équilibrés. Par équilibrés, j’entends avec une même quantité et dans lesquels figure un peu toutes les catégories. Ces tas s’appellent A B C et D. Ils sont la base de votre roulement puisque 2 tas seront en vacances dans le placard et un quart des jouets sera renouvelé chaque semaine. Pour être plus concrète, la semaine 1, A et B sont en circulation, semaine 2, B et C, semaine 3 C et D… etc

Dans les faits, il m’arrive d’oublier de faire la rotation certaines semaines, ce n’est pas grave ! Mlle E ne s’en est pas plainte 😉 A l’inverse, elle a été malade quelques jours, j’ai donc changé TOUS ses jouets (elle mâchouille absolument tout) et j’ai eu le temps de les laver et désinfecter sans la priver puisque j’avais mes lots en repos dans le placard !

Certains jeux et matériels qu’elle ne manipule qu’avec l’adulte restent en permanence en accès. Et c’est ok aussi. L’idée est bien de ne pas vous encombrer encore plus l’esprit. Faites comme ça fonctionne le mieux pour vous ! Mais surtout faites le nous partager en commentaire pour nous donner des idées ! 😉

Petite info post-scriptum d’une professionnelle de la petite enfance : finalement, le roulement n’est pas la meilleure solution à envisager puisque trop de changement peut insécuriser l’enfant. Privilégiez d’avoir peu de jouets (vive l’astuce 1) que l’enfant maîtrise, en ajoutez-en quelques uns de temps en temps. Une base connue et stable est meilleure pour son développement 😉 Cela est d’autant plus vrai dans les périodes de nouveauté comme un déménagement, un changement de mode de garde ou d’habitude de vie !

Astuce numéro 3 : catégoriser et étiqueter

La catégorisation est une base importante au langage, mais également au rangement ! En effet, c’est notre premier critère de tri. Regardez par vous même, ouvrez vos placards, la vaisselle et vos vêtements ne sont pas au même endroit. Et probablement que vos assiettes sont rangées avec vos assiettes et vos verres avec vos verres ! Vous avez fait là des sous-catégories !

Apprendre à catégoriser n’est pas si naturel et c’est l’entrainement qui permet d’acquérir cette compétence. Un entrainement au réel avec du tri par couleur, par matière,par taille quand ils sont petits, puis par catégories lorsque vous rangez AVEC votre enfant pour le guider en lui expliquant les objets de la cuisine, le linge, les affaires d’école, les livres…etc
Si ces grandes catégories paraissent évidentes, c’est beaucoup moins le cas des sous-catégories… Là où une bibliothécaire va ranger ses livres par nom d’auteur, vous allez peut-être les ranger par taille, votre conjoint par couleur et votre enfant… vous ne savez pas, mais pour lui, c’est rangé ! A moins d’avoir besoin de ranger vous même certains articles (c’est le cas des vêtements de Mr E que je range quand il est absent), je vous encourage à respecter la logique de votre enfant OU à continuer de faire avec lui.

En revanche, lorsque vous avez besoin que tous les membres de la famille rangent de la même manière (parce que chercher 25 minutes où votre minipousse a mis son maillot de bain, et que retrouver les sacs poubelle dans le tiroir à chaussure vous laisse sans voix), LA seule solution qui fonctionne la plupart du temps c’est l’étiquette !
Cette simple petite bande va permettre d’identifier au premier coup d’oeil où doivent aller les choses. La tâche rangement deviendra alors plus rapide et donc moins contraignante. En bonus, vous ne passerez plus 15 minutes à chercher la poignée de la casserole, ni 5 de plus pour le couteau à beurre.

Nous avons eu (et avons encore) plusieurs versions. Ici dans la chambre de Mr E, avec des dessins mis en place avant qu’il ne sache lire (et même maintenant avec la fatigue et autre, c’est quand même plus confortable).
Ici la version tiroir (le simple mot inscrit sur un bout de masking tape/scotch à peinture) utile dans la cuisine ou dans les commodes de linge. C’est plutôt discret et a l’avantage d’être facilement modifiable.
Et enfin, la version jolie étiquette déco. Nous n’en avons plus ici donc l’image vient de pinterest.

Et vous, comment faites-vous pour que vos colocataires rangent comme vous ? Donnez nous vos idées en commentaire ou partagez vos photos de placards sur la page facebook 🙂

 

Astuce numéro 4 : Routine du rangement

Vous avez moins de choses à ranger, vous savez où elles se rangent mais… à la fin de la journée/semaine, c’est toujours (un peu) Bagdad dans la chambre… Et lui qui en début de semaine trouvait tous ses jouets bien rangés et n’avait plus le temps de s’ennuyer commence de nouveau à tourner en rond. Ou plutôt à zigzaguer et enjamber les jeux au sol.

Vous commencez à me connaitre, surtout si vous avez lu mon article sur le temps juste ici pour les adultes et là pour les enfants, en prévoyant un temps spécialement pour ranger, vous êtes sûre de ne plus passer à côté.

Avec Mr E, une fois par semaine est largement suffisant puisque sa chambre est avant tout son espace et que nous n’y entrons que pour serpiller et changer les draps (il aspire seul le jour du rangement). Nous avons donc prévu un créneau spécialement pour.

Avec Mlle E, la tâche est bien plus difficile, puisqu’elle est dans sa phase « vider », les boîtes, les paniers, les étagères… par terre bien sûr. Et que paradoxalement, en plein apprentissage de la marche, elle a besoin d’un sol sans embûches.
Nous avons donc choisi de ranger une fois par jour, le soir avant de se coucher pour marquer la fin de la journée.

Petit conseil partagé par une éducatrice de jeunes enfants, ne rangez pas après lui, ne rangez pas en son absence. En effet, ce n’est pas parce qu’un enfant pose un jouet quelque part (genre dans le passage entre sa table à langer et son lit) qu’il a fini de jouer avec. D’où, aussi, les disputes du « mais je jouais avec » « mais non il l’a posé » « mais non c’est moi qui l’avais »… Si c’est nécessaire, déplacez l’objet en sa présence, sous ses yeux. C’est valable même lorsque votre loulou est petit !

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Et si votre salon ressemble à … ah non j’ai rien dit, ne ressemble plus à rien, ne vous en faites pas, c’est aussi ça être parent : lâcher prise quelques heures de temps en temps.

Ici ça ressemble à ça… alors qu’on aimerai vous montrer tout autre chose… si cette petite réalité peut vous aider à chasser la culpabilité 😉

 

Astuce numéro 5 :
Responsabilisez les

Bon, Mlle E est encore trop petite pour être considérée comme responsable de son monde. En revanche, pour Mr E et Papa, c’est une toute autre histoire.
Je suis sûre que vous aussi vous passez un temps fou à ranger après eux… Mais tous les jours vous recommencez, et recommencez, et recommencez encore. Et après tout, pourquoi rangeraient-ils puisque vous le faites pour eux ?

La solution trouvée ici est celle des boîtes/sacs et j’avoue l’appliquer aussi à mes affaires.
Je m’explique.

Lorsque quelque chose traîne, n’est pas rangé, et que je n’ai pas le temps/l’envie de le faire immédiatement, je met tout dans un carton, au nom de son propriétaire. Ainsi, à la fin de la journée/semaine, chacun peut prendre son « tas de trucs qui traînent » et les ranger.
Certes, c’est encore vous qui initiez le déplacement des objets, mais c’est un début ! Autre avantage, vous avez une vision objective de qui laisse traîner ses affaires.

Etape supérieure, lorsque cette mise au panier est redondante…. faire disparaître les choses ! C’est notamment vrai avec les jouets de Mr E (surtout les fragiles et ceux avec des petits éléments que Mlle E s’empresse de mettre à la bouche).87560484_570993796820253_579414706255560704_n
C’est par exemple le cas aujourd’hui, où le canapé s’est transformé en ferme et le sol en garage : pendant que Mlle E déchirait et bavait sur les coloriages laissés à sa portée, j’ai saisi un sac poubelle et y ai glissé tous les jouets non rangés malgré la demande de la veille. Je ne jetterai bien sur pas ses jouets, mais les voir dans un sac lui fait tilt. Parfois, je les met juste dans un carton que je range quelques jours hors de sa vue ! Si on aime ses jeux, on en prends soin n’est ce pas ? Les laisser traîner, ce n’est pas les respecter, il n’aurai pas idée de laisser dormir ses doudous sur le sol de la cuisine ou négligemment entassés sous un coussin dans le salon.
Depuis que je fais cela, il oublie beaucoup moins de ranger. Ou alors il prends le soin de les placer en hauteur, là où il les retrouvera facilement pour reprendre son jeu le lendemain !

Après tout, au vue du temps que nos enfants passent avec leurs jouets, ceux-ci méritent d’être un peu choyés vous ne pensez pas ?
Et chez vous, quelle place ont les jeux, jouets, doudous et autres activités autonomes ?

Atelier fratrie – mars 2020

Votre enfant est différent et il a des besoins spécifiques. Il vous demande parfois un peu plus de temps que ses frères et sœurs… Les enfants ne comprennent pas toujours le principe d’équité qui guide nos actes de parents, et, ajoutés aux petites moqueries, au regard des autres et au quotidien, ces petits riens deviennent des montagnes !

 

Le temps d’un atelier et d’un goûter, laissez les exprimer à leur manière et dans un cadre sécurisant les émotions qu’ils ressentent. Afin de parler de leur ressenti, et, pas à pas, de comprendre le handicap de leur frère ou soeur.

Ce moment se veut être un temps de partage, d’échanges et de rencontre entre jeunes vivant la même situation. Alors sortez vos agendas et notez bien le samedi 7 mars prochain, à St Même les Carrières (16), pour un atelier réservé aux fratries. Si vous souhaitez plus d’informations sur ce temps, ou si vous souhaitez réserver une place, envoyez moi un message, je me ferai une joie de vous répondre !

A très vite.

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Café parents – mars 2020

Nous aimons tous nos enfants de manière inconditionnelle. Mais il faut être honnête, c’est parfois un travail fatiguant que ce job de parent. Et lorsque notre enfant (petit, moyen ou grand) a des besoins spécifiques, la fatigue, l’isolement social et le rythme de vie sont un risque.

 

Pour venir échanger sur cette réalité qui est la vôtre, je vous propose un café parents le vendredi 6 mars prochain, à St Même les Carrières (16).  Une occasion pour vous de souffler, de prendre un moment pour vous dans un cadre convivial et bienveillant.

N’hésitez pas, si vous avez la moindre question, le moindre besoin d’information sur cette rencontre, à m’envoyer un message.
Si vous le désirez, je peux vous communiquer une liste de gardes d’enfants motivés sur votre secteur afin de profiter pleinement de ce temps.

A très vite.

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Appel à témoins

Votre enfant est différent ?

Il présente un handicap ? Un trouble du comportement ? Hyperactivité ? Hypersensibilité ? Des particularités sensorielles ? Un trouble Dys ?

Qu’il bénéficie ou non d’un suivi, d’une scolarité adaptée, inadaptée, inexistante, d’une place en institution ou d’un suivi en libéral…

…venez partager votre expérience et faire connaitre cette différence autour de vous.
Le temps d’un interview (écrit, oral ou vidéo), expliquez nous comment sa différence impacte sa vie, et la vôtre.

Merci d’avance de vos messages et participations !

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