Le temps… c’est du temps même pour les enfants !

J’ai écrit récemment un article sur la manière d’organiser sa semaine pour (enfin) avoir du temps pour soi et se libérer un peu l’esprit (tu le trouveras en cliquant ici). Et comme je l’écrivais, on ne nous apprends pas à organiser notre temps.

Par où ça commence ? Tout simplement par se repérer. Voici les outils à la disposition de Mr E (CP), ainsi que la manière dont il bénéficie lui aussi de son « emploi du temps » et des évolutions prévues !

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La journée

La journée, ou plutôt les différents moments de la journée sont la première unité de temps connue par l’enfant. Les repas et les temps de sommeil rythment ses jours et sont comme des murs entre le matin et le midi, le midi et l’après-midi…etc.

Vous trouverez sur pinterest, beaucoup de belles idées pour schématiser et matérialiser ce temps. J’ai pour ma part utilisé à plusieurs reprises des planning visuels journaliers où l’enfant déplaçait sa silhouette sur la partie de la journée concernée (je n’ai malheureusement pas retrouvé de photos de ce dont je vous parle).
f6c466eacc41563c143d774151136708Vous pouvez également réaliser avec votre enfant une horloge comme celle là (c’est ce que nous avions fait avec Mr E.). Vous pouvez d’ailleurs imprimer exactement la même en vous rendant sur le site de Merci Montessori qui avait réaliser (en 2015 je crois) un article sur la structuration du temps.

L’avantage est que c’est vous qui déplacez l’aiguille de cette horloge, et donc, vous pouvez y associer les temps de transitions qui vous conviennent. Cela peut également permettre de ritualiser certains enfants à besoins spécifiques et de faciliter le changement d’une activité vers une autre !

L’alternance jour-nuit, marquant qu’une journée succède à une autre à très vite été comprise !

 

La semaine

Une fois ce premier repérage réalisé, un apprentissage plus difficile pour lui a été les jours de la semaine. Il a fallu attendre le dernier trimestre de sa deuxième GS pour que (enfin) le vendredi ne disparaisse plus ! Et puis, il faut être honnête, le vendredi est un jour plutôt sympa… c’est le lundi qu’il devrait oublier le petit cœur ! Mais bref. Donc, pendant presque six mois, la comptine de la semaine se faisait presque tous les jours avec la date et la météo du matin.
Nous avons toujours présenté la comptine et les différents supports dans le sens classique du « Lundi, mardi, mercredi…etc » bien que notre organisation familiale fasse du vendredi le premier jour de notre semaine. Avec du recul, nous aurions dû commencer tout de suite à chanter plusieurs fois d’affiler la comptine pour que la boucle se referme entre le dimanche et le lundi !

Lors de cet apprentissage, nous n’avons associé qu’un seul événement par jour (une activité), afin de ne pas complexifier la tâche. Dans un premier temps, nous avons donc opté pour ce calendrier  Loup de chez Auzou. Assez proche des routines de la maternelle, il permettait de cumuler l’apprentissage des jours (affichés et rangés dans l’ordre sur le côté) et des émotions (j’aurai probablement l’occasion d’y revenir dans un prochain article).  Nous ne placions alors ni les chiffres ni le mois.loup-jeu-1170x855

Puis, progressivement, nous avons intégré le jour précédent et le jour suivant. Cette notion n’est vraiment pas évidente mais nous a fait bien rire lorsque nous entendions des « aujourd’hui on est demain? » ou des « …mercredi, jeudi, demain, samedi… ». C’est là que la notion de boucle est devenue importante, car il a fallu du temps avant qu’il n’y ai un « hier » au lundi et un « demain » au dimanche.

C’est au moment de cet apprentissage et justement pour intégrer le roulement que nous avons affiché un calendrier mensuel (ou plutôt trimestriel, oui oui, tout ça d’un coup !). Nous les avons trouvé sur ce site !

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Seule modification effectuée (à la main), était d’inscrire le nom des jours en entier, et de colorier les semaines où il dormait chez nous (en garde alterné). En plus de répondre à ses interrogations sur qui vient le chercher, où je fais dodo…etc, il s’est assez vite repéré et projeter. Les événements importants comme la naissance de sa sœur, les vacances scolaires ou les anniversaires étaient également symbolisées dessus, par des petits dessins !

Les mois

C’est ainsi que l’alternance des mois a commencé à se faire tout naturellement !

A l’heure actuelle, Mr E sait associer les mois à leur événement (ex : Grandes vacances en juillet, le Père Noël a Noël, l’anniversaire de papa en janvier…etc) mais ne connait ni sa comptine mensuelle ni l’ordre à donner aux temps. Ainsi, il ne sait pas, sans le calendrier si Pâques ou son anniversaire sont proches.

Les heures

« Là il est quelle heure ? »
« Midi, c’est l’heure où on mange, quatre heure de l’après-midi c’est l’heure du goûter, et le soir bah c’est le soir. »
« Est-ce qu’il est l’heure d’être la nuit ? »

Autant de questionnements autour des horaires et un intérêt grandissant et dévorant pour les horloges et les montres (période sensible comme dirait Mme M.M.). Pourtant l’apprentissage de l’heure (sur une horloge standard) n’est pas encore à l’ordre du jour.
Nous avons opté (et elle arrive bientôt) pour une horloge 24h, appelée synopte.

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Nous l’avons choisie avec deux aiguilles tout de même (il en existe à une seule aiguille et des couleurs symbolisant les moments de la journée pour les enfants à besoins spécifiques) pour se familiariser avec les notions d’heures et de minutes. Et notre préférence est allée à une version sobre, sans couleurs et sans autres repérages que les chiffres. Ainsi, nous pourront y intégrer nos propres repères si besoin ! (Vous la voyez ici à droite. Vous pouvez également la retrouver ici.)

En parallèle, nous lui prêtons nos montres digitales quand il est à la maison. Il s’en sert pour se repérer, par exemple quand nous lui disons « A 12 heures et 15 minutes tes pâtes seront cuites. »

 

Gérer tout ça…

Vous me direz c’est bien beau, mais concrètement, comment il s’organise avec ça ? Parce qu’il était bien sujet d’organisation au départ !

Jusqu’à la rentrée au CP, l’organisation se faisait au jour le jour sur le calendrier Loup vu plus haut. Chaque matin, nous choisissions les activités du jour et les placions sur la droite.
Depuis octobre donc (le temps d’un déménagement), voici à quoi ressemble son emploi du temps.

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Nous avons choisi de garder les mêmes images pour l’instant (il ne se sentait pas prêt pour un emploi du temps avec des mots parce que « quand je suis fatigué j’oublie comment lire« ). Mais la totalité de la semaine est représenté. Ainsi, il prépare seul (enfin une fois sur deux en vrai) son sac de piscine la veille, il arrose sa plante sans qu’on le lui rappelle et il commence même à penser à ranger sa chambre !

Quand la notion d’horaires sera comprise et qu’il se sentira prêt pour ajouter des mots (mais il l’a évoqué début janvier, donc j’y crois), nous changeront de système, d’abord en associant le mot à l’image déjà existante, et ensuite en passant à ce système d’emploi du temps « comme les grands » ! L’avantage immense à avoir un support magnétique comme le sien est qu’il pourra placer un petit aimant à côté du jour ou de l’activité si il a besoin de plus de repères.

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Je vous referai un billet à ce moment là pour vous expliquer comment la transition s’est passée et si j’ai eu besoin d’ajustement !

Et vous quelles ont été vos astuces pour apprendre à vos enfants à gérer le temps ? Partagez vos idées et leurs emplois du temps en commentaire ! Merci pour vos partages !

 

 

Vous trouverez ci-dessous quelques uns des articles utilisés avec Mr E. Ces liens sont affiliés. En cliquant et achetant vos articles par ce biais, il n’y a aucun changement pour vous mais cela me permet de continuer à prendre du temps pour ce site. Merci beaucoup !

Le temps… c’est du temps !

Le temps… c’est du temps ! Et il file, toujours plus vite. Il y a toujours dans un coin de notre tête cette liste de choses à faire « quand on aura le temps ». Sauf qu’en optimisant ce temps, en l’organisant, on en trouve toujours un peu !

Oui, il faut être organisé, c’est ce que l’on vous dit tout le temps mais personne ne vous dit comment faire exactement ! Abordons la lecture du jour comme un petit tutoriel à suivre, étapes par étapes.

Je parlerai ici de la manière dont j’intègre le programme des enfants dans ce quotidien de maman organisée, mais j’appliquais la même méthode lorsque j’étais étudiante, ou plus tard dans ma vie active avec trois emplois !

Vous avez besoin :

  • une ou plusieurs feuilles de papier brouillon (je vous propose de récupérer les enveloppes de vos courriers reçus ou le dos d’une feuille de pub)
  • un planning hebdomadaire vierge
  • un planning mensuel vierge
  • des crayons de toutes couleurs
  • un bon thermos de thé/café/chocolat chaud

 

Vous pouvez retrouver ces documents vierges en m’envoyant un message ici , je vous les envoi en attendant de pouvoir vous les mettre en lien dès que possible.

 

Etape 1 : Faites des listes !

Oui oui oui, pour de vrai. Sur vos enveloppes de brouillon, je vous invite à faire quatre listes.

  1. La liste des choses inévitables, celles que vous ne pouvez pas déroger : école, travail, activité des enfants… et y inscrire les temps de trajet.
  2. La liste des tâches récurrentes (hebdomadaires et quotidiennes). Ecrivez la tâche autant de fois que vous devez le faire dans la semaine (par exemple si vous changez la litière de votre chat trois fois, écrivez Litière Litière Litière)
  3. La liste des choses que vous aimeriez faire : votre cours de zumba du lundi ou du temps que vous voulez consacrer à la lecture… Encore une fois, inscrivez le aussi souvent que vous souhaiter faire cette chose chaque semaine.
  4. La liste des autres tâches régulières (qui reviennent moins souvent dans l’année)

Pour être sûre de ne rien oublier, je me repasse une journée type en tête. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur les listes de vos voisines (ou les miennes dans le fichier à télécharger plus haut) pour vous donner des idées.

Une astuce pour vérifier que vous n’avez rien oublié est de passer votre semaine avec vos listes sous la main et de rajouter une tâche dès que vous la réalisez et vous rendez compte que vous l’avez oubliée ! MAIS, vous êtes motivée à vous organiser là, maintenant, tout de suite… Alors vous pouvez faire tout l’inverse, vous mettre un minuteur et c’est parti pour lister votre quotidien (c’est encore plus efficace pour celles d’entre vous qui aiment travailler sous pression).

 

Etape 2 : Planifier une semaine type

Le but de réaliser cet emploi du temps « comme au collège » n’est pas de se bloquer dans un schéma, mais plutôt d’avoir une vision d’ensemble de notre temps. Il m’a également permis de relativiser lorsque ponctuellement je ne réalise pas une tâche puisque je vois écrit noir sur blanc (ou bleu ou rouge, c’est vous qui décidez) que j’aurai un autre temps pour le faire. Et donc pas besoin d’y penser sans cesse !
Autre effet bénéfique, lorsque vous ne vivez pas seule, vos colocataires, enfants, conjoints et chats lettrés, n’ont plus besoin de vous redemander sans cesse « à quelle heure fini le cour de piano ?  » ou encore « c’est quel jour les poubelles? » puisque c’est NOTé ! Et si les premières fois, on vous posera quand même la question, vous n’aurez plus qu’à réorienter vers le planning (généralement collé sur le frigo n’est ce pas ?). C’est parti, à vos crayons, planifions !

 

  1. Commencez par définir vos plages horaires. Personnellement, j’utilise actuellement un emploi du temps qui va de mon réveil (enfin, l’heure à laquelle je suis sensée me lever voyez vous…) à l’heure maximale à laquelle je m’autorise à me coucher. Lorsque j’étais salariée, je trouvais plus simple (et moins chargé visuellement) de réduire toute ma journée de travail sur un créneau.
  2. La première chose à faire (mais c’est logique) est de placer votre liste 1 des incontournables dans les cases, puis de hachurer avant et après les temps de trajet. Pour ma part, je fais une exception pour l’école puisque je n’ai même pas 5 minutes pour m’y rendre. Je vous conseille très fortement de le faire au brouillon et au crayon gris, le temps de tout placer !C’est vraiment important de matérialiser ces temps de transport car ce sont des temps exploitables par la suite pour des activités plus ou moins longues selon vos trajets quotidiens.

     

  3. Placez maintenant les tâches récurrentes à horaires (à peu près) fixes inscrites sur votre liste 2. Typiquement, les repas font partie de ces temps, seules les conventions sociales et les habitudes de vie de chacun permettent d’en fixer les horaires, mais, tout le monde mange.Rayez l’une après l’autre les tâches dès que vous les inscrivez dans votre planning pour être sûre de n’avoir rien oublié à la fin.
  4. Buvez une bonne gorgée, car le remue méninges va commencer !
  5. Les tâches restantes sur votre liste 2 sont à placer maintenant. Ce que je peux vous conseiller est d’élargir un peu les amplitudes horaires nécessaires pour pallier aux imprévus. Par exemple, si vous mettez habituellement 1h30 pou faire vos courses (en comptant bien le temps de les décharger et de les ranger), prévoyez un créneau de 2h, ainsi vous êtes couverte en cas de queue à la caisse, arrêt improvisé chez le fleuriste ou au pressing !Et pour celles qui ne font pas les courses toutes les semaines ? Inscrivez le quand même ! Si vous finissez votre tâche plus tôt ou que vous n’avez pas à le réaliser cette fois ci, considérez cela comme du temps bonus à prendre pour vous ou pour profiter de vos proches.
  6. C’est seulement maintenant que vous pouvez passer au stylo (si vous travaillez sur papier) pour fixer les choses. En effet, vous vous êtes peut-être rendues compte que vous pouviez optimiser votre trajet du mardi par exemple en profitant pour faire vos courses…etc et donc le temps de trajet est décalé.
  7. Personnellement, j’ajoute également de la couleur afin de voir qui/quoi est concerné. Cela à l’avantage de faire ressortir mes temps libres, mais également de vérifier que ma vie est assez équilibrée entre mes activités, et celles de chacun des enfants.
    Voyez comme le blanc fait bien ressortir tout le temps « qu’il nous reste » !

 

Etape 3 : planifier nos envies

Maintenant que l’on sait à quoi s’attendre de manière « fixe », on peut envisager d’accorder du temps à chaque point de notre liste 3. Les premières fois que j’ai fait cette liste, je me suis vite retrouvée face à la réalité : mes journées ne sont pas extensibles.
Et oui, organiser et optimiser son temps ne veut pas dire que vous allez pouvoir tout faire !

Regardez donc attentivement. Quel sont les activités/temps qui vous tiennent le plus à cœur ? Pour lesquels avez-vous réellement du temps à consacrer ?

Faire un choix aujourd’hui ne veut pas dire que vous n’apprendrez jamais le russe ou que votre projet artistique ne verra jamais le jour. Cela veut seulement dire qu’à un moment donné, vous allez concentrer votre énergie dans une activité plutôt qu’une autre, un projet avant un autre. Et lorsque vous obtiendrez le résultat souhaité dans un domaine, vous n’aurez qu’à piocher dans votre liste d’envie ! (Ce qui fonctionne aussi très bien lorsque vous avez des vacances et que vous ne savez pas quoi faire 😉 ).

Pour ma part mes priorités étaient les suivantes : proposer plus d’activités pour/avec ma fille et prendre du temps pour moi toute seule (oh lala, mère égoïstement saine que je suis !).

 

  1. Numérotez vos priorités sur votre liste
  2. Inscrivez au gris les activités 1 2 et 3.
  3. Prenez du recul. Vous avez assez de temps en blanc pour souffler, décompresser et faire face aux imprévus ?
  4. Remplissez encore quelques cases si le cœur vous en dit.
  5. Allez réchauffer votre thé/café parce que depuis le temps il a refroidi ! Vous reviendrez tout à l’heure, à tête plus reposée, observer votre planning.
  6. Fixez et coloriez si vous êtes sûrs de vous ! Vous n’êtes pas sûre ? Ce n’est pas grave, ce ne sont que des mots sur une page : si en testant ce planning vous trouvez un manque, une incohérence, vous pourrez simplement y remédier !

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Pour ma part, mon objectif était d’avoir un temps pour moi par jour (en violet donc), et mon activité professionnelle compte comme du temps pour moi. Ainsi, je vérifie que j’ai ma petite case de violet tous les jours (jeudi et vendredi, j’ai le yoga avec ma fille et l’atelier d’éveil qui sont aussi des temps qui me font du bien).
Mais je voulais également avoir de la latitude pour m’adapter au rythme pas toujours régulier de mon bébé et aux visites et moments sociaux que j’aime avoir : visite de copines, sorties au parc ou juste un coup de téléphone à mes proches !

Qu’en est-il des trajets hachurés, des temps en salle d’attente lorsque votre petit va à son rdv hebdomadaire chez l’ergothérapeute ? Et ces une heure trente de bus le matin ?
Ce sont des temps que vous pouvez optimisez, soit en le transformant en temps actif (rédiger des articles de blog pendant votre trajet en métro ou répondre aux commentaires sous votre dernière vidéo, passez vos coups de téléphones au banquier, ou prendre ce rendez-vous chez le vétérinaire), comme un moment de loisir (surfer sur les réseaux sociaux, écouter de la musique, lire un livre) ou encore comme des moments d’apprentissages ! Vous étiez frustrés de ne pas pouvoir vous caler un cinquième cours de japonais dans la semaine ? Votre niveau d’anglais est à travailler ? Téléchargez des émissions dans ces langues, ou tout simplement écoutez un podcast qui vous intéresse (ici j’écoute au moins une conférence tedX talks par jour, sur youtube ou en podcast). Parce que oui oui oui, ces temps ne sont pas des temps morts !
Sur mon planning, j’ai fait la différence entre les trajets avec mon grand (hachurés bleus) qui sont des temps d’échanges, de discussions et de partages toujours très denses, et les temps seule ou avec la petite qui regarde le paysage (hachurés blancs) et où je peux profiter pour être productive.

 
Et vous, votre planning respecte-t-il un équilibre qui vous convient ?
Avez-vous garder suffisamment de temps pour vous reposer ?
Montrez nous en commentaire le résultat de votre organisation !!!

 
Nan mais elle a fini là ? Elle nous plante là, avec notre liste 4 dans les mains, un reste de liste 3 un peu gribouillée… Et c’est tout ?
Je vous invite à glisser ces listes dans la dernière page de vos agendas et nous y reviendront dans un prochain article qui traitera lui aussi d’organisation… mais sur une échelle de temps un peu plus large cette fois !

Activités de Noël #1

Parce que comme tous les ans, je m’y prends toujours un peu au dernier moment pour préparer Noël (alors qu’Halloween est prêt trois semaines plus tôt, allez comprendre), j’ai pris l’habitude de conserver les mêmes décorations et activités d’une année sur l’autre. C’est ce qui me permet aujourd’hui de préparer le calendrier de l’avent 15 minutes avant le retour de Mr E. de l’école et ce, hop ! Ni vu, ni connu !

Qu’y ai-je mis ? Comment occuper ce mois souvent froid et pluvieux ? C’est par ici !

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Notre calendrier est le même pour toute la famille. En effet, les notions de consommation et d’individualisme ne font pas partie des valeurs que nous souhaitons transmettre aux enfants. Aussi, ce simple calendrier nous permet de prendre tous les jours un petit moment tous ensemble.
Mr E était habitué aux calendriers remplis de chocolats et/ou de jouets tous les jours. Aussi, nous faisons progressivement la transition depuis deux ans vers une attente de Noël plus axée sur les moments de qualité en famille.

Pour cela nous disposons de 24 petits pots numérotés. Dans 6 d’entre eux, il y a encore des chocolats du commerce (progressif on a dit). 2 des pots contiennent des petits disques d’images à projeter (marque Moulin Roty). Depuis la naissance de sa petite soeur, nous utilisons ces projections pour que Mr E puisse raconter des images à Mlle E sans avoir à faire l’effort de lire… double avantage, notre grand s’entraine ainsi à décrire des images et imaginer des histoires. Je vous en reparlerai courant janvier.

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Il reste donc 16 pots dans lesquels je glisse des petits mots/petites activités. En réalité, j’ai même un plus grand pot dans lequel j’ai tout un tas de petits papiers. Je vous l’ai dit, je garde tout d’une année sur l’autre, me permettant ainsi de piocher dans les idées déjà écrites, et d’en ajouter un peu plus chaque année. En petits pots cette annéenous avons donc (dans le désordre) :

  • Faire des cartes de voeux
  • Faire les enveloppes des cartes de voeux
  • Fabriquer des flocons de neige
  • Installer la crèche
  • Décorer le sapin
  • Décorer la chambre
  • Jouer à un jeu de société
  • 1 chocolat chaud devant un dessin animé
  • Faire des petits cadeaux pour les gens qu’on aime
  • Mettre à manger aux oiseaux
  • Faire un pain d’épice
  • Dire 5 choses pour lesquelles on est reconnaissant
  • Manger des crêpes
  • Décorer les biscuits de Noël
  • Choisir 5 jouets à donner
  • Faire ta liste au Père Noël (je pense que c’est la dernière année où Mr E va y croire)

Et encore en stock :

  • Faire des photos de Noël
  • Aller voir les illuminations
  • Faire un feu de cheminée
  • Lire des histoires de Noël
  • Fabriquer des bougies parfumées
  • Aller à la patinoire
  • Fabriquer des décorations de Noël
  • Dessine sur les fenêtres
  • Décorer la voiture
  • Faire de la pâte à sel
  • Ecrire une lettre à quelqu’un qui habite loin
  • Coloriage de Noël
  • Inventer et écrire une histoire de Noël

 

Si vous souhaitez recevoir mes recettes de biscuits, de crêpes et de pain d’épice en images, envoyez moi un petit message ou laissez un commentaire et je vous transmet ça par mail avec plaisir 🙂

Pour l’instant, les activités sont écrites sur des petits papiers, mais j’envisage, dans les années à venir de les faire sous forme de dessin en attendant que Mlle E entre dans la lecture… Je vous en dirai peut-être plus à Noël prochain du coup 😉

Et vous, qu’avez-vous mis dans vos calendriers ?  Avez-vous d’autres idées à nous faire partager ?

Sport, sport adapté et handisport.

Quand on parle de sport, on parle de santé, mais également de loisirs et de bien être. Pas toujours facile, alors, de trouver une activité adaptée à nos proches à besoins spécifiques. D’autant plus que deux termes se confondent parfois : sport adapté et handisport. éclaircissons tout ça…

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Le handisport est un sport à part entière, avec sa fédération spécifique proposant pas moins de 30 sports différents ! Parmi eux, 25 sont pratiqués au niveau olympique (20 aux jeux d’été et 5 aux jeux d’hiver). Il s’agit d’un sport pour lequel les locaux, terrains, le matériel est adapté aux pratiquants en situation de handicap moteur, auditif ou visuels.

Bien que de plus en plus répandu, on dénombre encore un grand nombre de personnes en situation de handicap privée de pratique sportive à cause du coût important du matériel parfois nécessaire, alors que de plus en plus de mairies et de collectivités se plient à l’accessibilité de leurs infrastructures !
La fédération française de handisport (leur site ici – http://www.handisport.org/ ) propose un outil de recherche géographique vous permettant de trouver un club de handisport proche de chez vous.
Si vous êtes professionnel et que vous souhaitez vous former au handisport n’hésitez pas à les contacter ; des fiches et vidéos pédagogiques sont également mises à disposition afin de s’initier et d’initier au sport les personnes que nous accompagnons. Ces fiches sont également utiles si vous souhaitez tenter une nouvelle activité sportive en famille, retrouvez mon article dédié en cliquant ici.

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Le sport adapté est une pratique simplifiée (dans les règles et/ou la technicité) d’un sport, afin d’être praticable par des personnes en situation de handicap mental ou psychique. Aussi, le sport est adapté à chaque participant, selon ses besoins et ses compétences. Le sport adapté est plus facile à mettre en place car moins coûteux en matériel que le handisport. Même si il existe également une fédération spécifique, il n’est pas rare qu’un sportif adapté prenne sa licence dans la fédération sportive de son sport.

La fédération française de sport adapté (leur site là – http://www.ffsa.asso.fr/ ) propose également une carte de recherche d’activité : 86 sports différents sont adaptés par la fédération.

L’une des différence majeure d’avec le handisport est la modularité de la pratique, car très individualisé, il permet d’être sans cesse modifié pour se rapprocher (et parfois devenir) identique à la pratique sportive non adaptée.

Au delà du critère géographique guidant l’accès à un sport, c’est le critère du plaisir qui impulse le choix. Aussi, il est important de partir d’une envie et d’une motivation et de créer l’adaptation par la suite.

Les sports en lien avec les animaux sont souvent proposés car faciles à mettre en place et très souvent doublés de médiation animale ; les sports d’équipe nécessitent plus de pré-requis mais voient émerger très rapidement une dynamique bienveillante autour de la personnes en situation de handicap. Quels sont alors vos objectifs derrière la pratique sportive ? Dépassement de soi ? Socialisation ? Loisir et plaisir ?

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Dans les accompagnements que j’ai pu pratiquer, absolument tous les clubs contactés (non affiliés sport adapté) ont accepté d’accueillir des jeunes à besoins spécifiques. Dans un premier temps avec un encadrant supplémentaire dédié, qui, au fil des mois de pratique a pu s’estomper.
L’inclusion sociale permise par ces clubs a été aussi bénéfique qu’une inclusion scolaire : création de lien social, imitation des pairs, assimilation et respect des règles, valorisation des compétences de l’individu et confiance en soi… Je dois même avouer qu’à l’heure actuelle, le sport est l’un des support pédagogique que je préfère employer, et ce, peu importe qu’il y ai ou non un handicap.

 

N’hésitez pas à aller visiter les sites des fédérations via les liens dans l’article et à laisser un petit mot en commentaire pour nous faire part de vos expériences sportives, adaptées ou non 🙂

Le sport oui… mais en famille !

Tous les médecins vous le diront : il est important de faire du sport ! Les spots publicitaires en rajoutent et vous disent de bouger ! Oui mais voilà… quel sport choisir ? Avec qui ? Et comment ? Installez vous confortablement dans votre fauteuil pour lire notre petit tour d’horizon sportif : après ça, vous enfilerez vos baskets, en famille !

Nous parlerons ici à la fois de sport, et d’activité physique.

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L’activité physique est toute activité qui va vous faire bouger plus qu’à votre habitude, et qui s’inscrit facilement dans votre quotidien : prendre les escaliers au lieu de l’ascenceur, se garer une rue plus loin que d’habitude pour marcher, prendre le vélo pour aller acheter le pain, sortir le chien… etc bien que l’avis d’un médecin soit toujours conseillé, l’activité physique ne nécessite pas de certificat médical et est à la portée de tous (sauf problématique de santé particulière).

L’activité sportive, elle, est plus poussée en terme de technicité et d’intensité. Même si vous souhaitez pratiquer un sport totalement gratuit, je vous encourage vivement à vous tourner vers un professionnel de santé avant de commencer. Et c’est valable pour vos enfants ! En plus de faire un point sur votre état physique, il saura vous encourager dans votre démarche et vous prodiguer les conseils les plus adaptés à votre situation, votre corps et vos habitudes de vie. Rappelez vous aussi qu’un tuto youtube ne vaut pas la présence d’un professionnel du sport pour ajuster votre effort, votre posture…etc

Je vous passerai le discours habituel « le sport c’est bon pour la santé », car il est prouvé que la pratique d’une activité physique ou sportive libère des endorphines, renforce le système cardio-vasculaire et permet le développement harmonieux sur le plan psycho-moteur. Mais le sport renforce aussi le lien humain !
En pratiquant en club, en groupe, en bande, on rencontre de nouvelles personnes (pour les ado et adultes surtout) et on retrouve ses camarades de classe en dehors de l’école. Les codes sociaux sont différents, les personnes de référence aussi. Faire du sport, c’est sortir de sa zone de confort…

…en famille également. Nouveau lieu, nouvelle habitude, nouvelles règles. L’avantage supplémentaire étant de partager un moment de qualité ensemble, et de transmettre à nos enfants : un modèle d’hygiène de vie et des valeurs choisies (selon le sport sélectionné).

Quand on y réfléchi, on voudrait tous avoir plus de temps à partager avec nos enfants. Et avoir le temps de faire du sport. En alliant les deux, on créé une motivation supplémentaire et les membres de la famille se boostent les uns les autres ! Tout se multiplie : vous vous encouragez à y aller, à progresser, vous êtes heureux de voir vos proches s’amuser (car la clé de la réussite sportive est le plaisir), eux sont heureux de vous voir serein et épanoui, vous fixez ensemble des objectifs individuels et collectifs… Et je dois avouer pour ma part apprécier la petite pression que je me mets juste avant la fin d’une course/nage en me demandant si ils vont être fiers de moi, puisqu’ils ont à la fois témoins de mon engagement à y aller, et juge du bon déroulement de l’opération.

Je suis encore plus fière quand Mr E. souhaite faire pareil ! (Et plus encore quand je vois sa fierté d’y arriver). Car oui, l’imitation est le plus solide moyen d’apprentissage dans l’enfance. Il entraine le corps et le cerveau, développe les compétences d’observation, d’attention et la confiance en soi. La régularité de la pratique permet de transmettre un modèle d’habitude de vie saine. Et les habitudes prises pendant l’enfance sont plus faciles à maintenir à l’âge adulte.

Le plaisir, je l’ai évoqué, est la clef de voute d’une pratique régulière. Il faut donc être vigilant, notamment les premières fois, à ne pas « trop » en faire. En effet, lorsque vous poussez l’activité au point d’ennuyer un membre de la famille ou d’en avoir des courbatures à s’en dégouter, il y a peu de chances de réitérer la sortie. L’astuce est donc de s’arrêter quand tous le monde s’amuse (et d’adapter les séances en fonction de cela) : ainsi vous garantissez un maintien non négligeable de la motivation !

Un autre élément à prendre en compte pour créer cette notion d’envie et de plaisir est le choix du sport. Si en tant qu’adultes nous sommes tentés d’imposer des activités que l’on aime (ou de fortement encourager dans ce sens), pensez que les enfants aimeraient parfois eux aussi vous faire découvrir des choses. (Bon je vous l’accorde, l’envie de faire du surf quand vous habitez à 700km de l’océan n’est pas la meilleure… mais pensez à vos prochaines vacances;) ). A vous de voir maintenant comment vous souhaitez procéder : vote à l’unanimité, à la majorité, ou choix tour à tour…

Voici quelques idées de sport à pratiquer en famille : course à pied, vtt, yoga, natation, kayak, pole dance… En fait, tous les sports s’y prêtent à condition d’adapter aux capacités physiques de chacun ! Pensez bien qu’un adulte d’un mètre quatre vingt dix qui pratique le basket depuis ses 8 ans ne pourra pas jouer à 100% de ses capacités avec une fillette de 5 ans, de même pour les jeux de raquette ou de force. Les sports individuels qui se pratiquent en groupe sont à mon sens les plus faciles à adapter. De la même manière, les sports qu’aucun membre de la famille n’a jamais pratiqué sont assez recommandés.

Voir l’autre, même adulte, également en difficulté parfois, se rendre compte qu’il faut de l’entrainement à tout le monde pour y arriver, permet aux plus jeunes d’apprendre la persévérance. Et donne une belle dose de confiance en soi lorsque la réussite est là ! C’est également l’occasion, en tant que parent, de se rappeler que l’on ne sait pas tout mieux que nos enfants (humilité bienvenue) et que nous avons aussi besoin, régulièrement, d’entrer dans ce processus d’apprentissage. Encore une fois, c’est travailler hors de sa zone de confort. Et démarrer tous à égalité !

Une question se pose tout de même… à partir de quel âge faire pratiquer un sport à nos enfants ? La meilleure réponse viendra du médecin qui suit vos loulous. Mais en théorie, à partir du moment où un enfant sait jouer, il peut faire un sport (puisque l’activité physique est un jeu)… donc la maternelle. Encore une fois, tout est question de dosage ! Faire pratiquer 6h d’escalade par week-end à votre bambin de 3 ans et demi sous prétexte qu’il aime grimper aux arbres n’est pas judicieux ! Idem pour le footing de 5 km. Nos corps d’adultes ont besoin de repos et les corps souples, maléables et en pleine croissance de nos enfants encore plus !

Il ne faut pas hésiter à profiter de ces activités pour parler à votre enfant, même jeune, de son corps, que ce soit nommer les parties de soi pour les plus jeunes, jusqu’au fonctionnement des muscles ou des articulations, ou encore d’appuyer sur les besoins de son corps : le repos pour construire et réparer ; l’eau avant, pendant et après pour une indispensable hydratation ; le rôle des différents nutriments protéines, lipides, glucides, vitamines et fibres pour une alimentation variée. En entendre parler et vous voir attentif à vos propres ressentis corporels lui permettra d’être un peu plus à l’écoute de lui même.

Et pour nos enfants aux besoins spécifiques ? Je leur dédie cet article !

Idée #1

Pendant que maman court, bébé est sur le porte vélo de papa, le grand pédale plus vite que le chien.

Idée #2

Toute la famille, pieds nus sur le tapis du salon, réalise cet enchaînement de yoga pour enfant trouvé sur youtube… et comme c’est la quatrième fois qu’on le réalise ce mois ci, on commence à être plus à l’aise en guerrier.

Idée #3

Tout le monde fait 10 longueurs, à son rythme, avec pauses et bouées si besoin !

 

Et vous, quelles sont vos idées ? Partagez les vite dans les commentaires en dessous !